God save the gouines.

Mea cupla.

--> (Et tout l'tralala.)

Ben tiens, aujourd'hui, j'ai pas pensé à achetter du PQ en me levant (pourtant, en temps ordinaire, rien de plus pressé que le Klopapier).
Pour une fois, donc, j'ai eu une pensée (première erreur) profonde (deuxième).
Même pas profonde en vrai, puisque bien souvent je me dis que dans le fond on est 6 milliards de clanpins à penser à des trucs bien cons 99% du temps...
Bah moi, j'vis en démocratie, dans un chez-moi chauffé avec de la n'eau qui coule du robinet quand on le tourne, de la bouffe dans le frigo en début de mois et des pâtes à partir du 10, un jean sale et mes plumes de parade...
Et à côté de ça, je me dis que je passe mon temps à bad triper sur des machins d'une totale insignifiance quand je me force pas à être insouciante (et jeune, et jolie, et amour, gloire et beau thé).
For instance : petits remugles de temps révolus. Quand on s'aperçoit, en y repensant, que oui, lui, là, l'Autre, en disant ça, en agissant comme ça, à un moment donné, on l'a cassé en deux durablement, voire d'avantage.
Quand on se dit que merde, quand-même, après tout ce qu'il s'était cassé le cul à faire pour nous, avec les promesses qu'on lui avait fait avec les yeux, avec les liens qui s'étaient formés sans qu'on puisse ni n'ait besoin d'y faire grand-chose, avec tous les trucs, les machins et les emmerdes dans lesquels on avait pataugé avec lui dans la joie et la bonne humeur, avec toutes les connaissances qu'on avait en commun, avec le partage d'un against the world que sur le coup on y pensait même pas... qu'avec tout ça, on a quand-même réussi à penser assez à notre gueule pour plus être foutu de lire dans le regard de L'Autre, en face pour une fois, et plus à côté.
Déjà, rien que ça, ça aurait dû nous alerter... et ben non, on doit être trop demeuré... ou alors très con, émotionnellement parlant.
Ou alors savoir qu'on avait choisi ce qu'on allait faire, qu'on en savait à l'avance les conséquences très clairement, et que finalement, on a choisi CA.
CA plutôt que CECI...
CECI étant une question de... on sait plus trop, avec le recul... on se dit que, sur le coup, ça devait être une question de survie (on est honnête, ou on se rassure, c'est pas très sûr)...
Mais aussi que, putain, si on devait se prendre le même coup dans la gueule, qu'est ce qu'on morflerait sa mère, dis donc...
Que sur le coup, là comme ça, on aurait plus trop envie de rien, plutôt très envie de Rien, justement.

Et on se dit aussi que les pronoms indéfinis, c'est très lâche...

Deviens pathétique, si je l'étais pas déjà...
Pardon vous, peu nombreux, encore là alléluïah...

J'ai la dalle, bordel...

Ecrit par kaleria, le Vendredi 7 Octobre 2005, 14:24 dans la rubrique "# Niouzes".

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