Ouane...
Les meilleures choses ont une fin, et pour l'honneur, pour la fierté, pour mon identité elle-même, je clame et continuerai à clamer haut et fort que non, je n'aurai pas passé ces trois jours d'Eurockéennes QUE à comater dans un coin, bicoze :
-je me fous d'avoir loupé Dionysos en sombrant lamentablement entre deux eaux (trop plein d'alcool et montée d'acide), puisque j'étais ensuite à Daft Punk avec les morts, en plein Paris XIXe et aux alentours de 2002. Même que c'était très bien.
-je me contrebalance également d'avoir passé près de deux heures assomée par manzana et vodka "super bien dosées qu'on en boit comme du jus d'orange", puisque j'aurai géré Muse, une agonisante entre mes pieds (et peu importe puisqu'ils ont joué Bliss) et eu le temps de constater à quel point Dominique A, c'est pas encore ça ("Qu'est c'qu'on n'ferait pas pour... la peau"... j'vais t'en donner, moi, de la peau, tu vas être servi mon gars).
-et puis d'abord, on peut dire ce que l'on veut, mais Depeche Mode, hummmm... c'était parfait. Coldcut, très bien aussi (entre deux visites au radeau de la Méduse).
-mais, enfin, bref, voilà quoi, il faut que quelqu'un le dise : Morrissey, c'était bien pourri... faut se faire une raison, The Smiths, c'est ter-mi-né, et c'est pas en faisant le con avec son fil de micro ou en changeant de gratte entre chaque morceau qu'on va ressusciter How soon is now.
Heu, merci tout de même à la Princesse Trash qui m'a tourné la tête sur le côté à intervalles réguliers si j'en crois les explications extérieures : une dignité souffre en costard de gerbe.
Voili voilou, au revoir et merci, donc : les Eurocks 2006, c'était très bien.
Mis à part ces nouvelles du front, un hurlement sorti des tréfond de mon côté sombre, basiquement estudiantin, féminin, mesquin et superficiel (rien que ça) : j'ai eu mon bac (L) avec mention Bien.
Je peux donc courir m'inscrire gaiement en fac de lettres, en vue de déboucher sur l'un des seuls trucs auquel peut (très éventuellement) mener un bac L (avec interprète ou prof de français) : intense suspense, tense, climax... prof de Lettres (with a magnifical majuscule in calligraphied syle, s'il vous please).
Plus encore, je peux m'y rendre le coeur doublement content à l'idée de chier spirituellement dans la bouche de N.P. (pour Nathalie Perrin, ça me fait plaisir) notamment, de mon coincé du cul et méprisant ex-proviseur adjoint à tronche de SS, ainsi que dans celle de toutes les petites pimbêches boîteuses de ma définitivement non regrettée classe-super-soudée, qui ont commis l'erreur de me regarder de bien bien trop haut tout au long de l'année.
Autrement said, LA TOXICO PSEUDO-REBELLE ALCOOLIQUE ET LESBIENNE PAR PURE VOLONTE DE SE DEMARQUER VOUS QUITTE LE MAJEUR EN L'AIR : rares sont celles à avoir fait aussi bien qu'elle, aucune n'a été foutue de faire mieux.
Alors vos principes à la con, jeunes filles...
(Ouais, ch'uis fière de moi... et alors ? C'est interdit, une fois d'temps en temps ?)
Ecrit par kaleria, le Mardi 4 Juillet 2006, 10:34 dans la rubrique "# Niouzes".
Commentaires
laet
10-07-06 à 13:28
FELICITATION !
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