Suinte... et fi !
Pour l'instant, tout va bien.
MAIS...
Peut-être un jour li(e)rai-je ces mots en pleurant devant ton absence.
Ou pire, avec indifférence, en me disant que tout ceci n'était que le reflet de notre impuissance.
Que nous aurons mutuellement bouffé nos âmes pré-éthérées, pour nous annihiler, simuler l'oubli de nos douleurs passées.
Que nous aurons cramé nos chairs putréfiées, les soudant l'une à l'autre à coup d'étain liquéfié.
Que nous n'étions que deux marionnettes aux mains de notre sensibilité : j'hurlerai qu'elle nous a trompé.
Que nos rêves nous aurons manipulé, que la folie réside dans la complexité, que l'Autre est forcément intéressé, que la vie passe et imprime sa trace, que nos fêlures sont également brisures, et que la sensibilité fait figure de salissure.
Esprits flétris.
(J'ai peur...) Livrer bataille ?
Sur ces paroles d'une réjouissance presque rassurante, bonne nuit les loulous (et bientôt, de nouveau du branleur comme on l'aime avec le retour du son qui charge toujours trop lentement pour que quiconque se décide à l'écouter).
Joignant l'utile à l'agréable.
Ecrit par kaleria, le Mercredi 18 Juillet 2007, 03:09 dans la rubrique "# Niouzes".