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God save the gouines.

Blog opératoire : la badasse s'en va-t'en guerre.

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Son de vacances et autres joyeusetés.

Il serait temps vous me direz : mine de rien, ça va bientôt faire un mois que je me tourne les pouces gaiement en me levant tous les jours à la tombée de la nuit (OXYMORE M'DAAAAME) pour aller écumer les boîtes à morues locales avec la plus grande des fraîcheurs. Une petite dizaine de whiskies-coca et un bon gros sitting la gueule dans les chiottes de la gargotte plus tard, je retourne me coucher bien gentiment en évitant scrupuleusement d'imaginer la voix qu'aura au réveil le lendemain qui ne manquera pas de chanter.
Ou pas en fait.
Assez bizarrement, je m'astreint à mener la vie saine que j'aurais dû avoir pendant l'année scolaire, à savoir légumes, lectures et gros dodos. Va savoir pourquoi il n'y a jamais eu moyen de me faire lever avant le début de l'aprèm quand c'était nécessaire, alors que là tous les matins à dix heures c'est parti comme en quatorze. Une petite mention spéciale (tout de même) à la journée d'avant-hier qui, conséquence de l'absorption d'une quantité supra-excessive de Lexomil, aura fini dans les catacombes de ma mémoire, enterrée sous je ne sais trop quoi mais en tout cas bien profond (au moins autant que le malheureux balais enfoui dans le cul de la vieille F.). Ce qui me conforte dans mon opinion que non, vraiment, les cachetons c'est mal.
Ce petit épisode de grosse loose mis à part (ANTITHESE M'DAAAAME), ce n'est pas trop la joie : il fait moche, la moitié de gougnotte qui partage mon espace vital tout poussiéreux n'est pas là, et la perspective qu'elle rende incessamment sous peu les clefs de son propre appart me pose carrément problème. C'est que ça sentira bon le départ prolongé à partir de ce moment-là : en conséquence, comme je suis un peu conne hein quand-même, il va bien falloir trouver quelque chose à faire à part tourner en rond dans la boîte à sardines en relisant en boucle les pauvres cours (tellement faméliques que c'en est scandaleux) qu'on nous dispense au compte-goutte à la fac.
*respiration*
(Ceux qui ont l'habitude ne manqueront pas de me conseiller de picoler avec mes potesses de fac : non seulement l'alcool me sied bien, dans le genre révélateur de double personnalité grizzliesque, mais s'il possède également la propriété de réveiller les bas instincts de mes collègues, ça permettra au moins de régler le problème du retour de la crise de manque d'endorphine. A voir.)
Quoi qu'il en soit, je crois bien que ça sera la fin d'une époque. Et ça me fait drôlement bizarre.

Anyway, comme dirait l'autre, "jusque là tout va bien". Je me suis donc appliquée à vous faire une top classe playlist d'enfer de la mort, fort à propos nommée. Dans laquelle il y a de tout, du son de qualité comme de la grosse daube : dans l'ensemble, c'est surtout tout plein de souvenirs qui reviennent à chaque fois que j'écoute tous ces trucs (souvenances que vous ignorez et dont vous vous fichez royalement, ce qui en soit n'a guère d'importance puisque je tenais simplement à m'offrir mes deux petites lignes "Madeleine Proust" pour mémoire), et que j'écoute globalement assez souvent, trouvant que le tout colle plutôt pas trop mal avec l'ambiance "holidayyyyyyyyz" précitée.
Je voudrais cependant signaler Infected Mushroom comme étant sans la moindre hésitation la plus grande puissance électro que j'aie rencontré ever ever, Ladylike Dragons comme le meilleur moment d'Herbe en Zik et ma principale motivation pour passer le permis, ainsi que la chanson de Ladytron comme l'un des rares morceaux me donnant systématiquement envie de me pendre quel que soit mon état d'esprit. Au rayon "muhahaha", encore du Sexy Sushi : enchaîner Riquitta Tsoin Tsoin et Estafette dans le but de déclarer ma flamme en toute rigolade fut... epic.  Enfin, mention "Ouhlàlà" pour les deux beaux morceaux de techno pourrite que sont Helsinki Scorchin et Summerdaze : le premier me sert à rédiger les intros et conclus de TOUS les trucs qu'on nous demande de rendre pour la fock (imagine un peu la lobotomie à n'écouter que ça en mode repeat pendant le tapage de tes 27 pages d'intro de mémoire : efficace, pas cher), le second me rappelle une scène mythique de série non moins mythique au cours de laquelle une petite moche replette à lunettes bourrée à la tek paf se retrouve à se trémousser dans tous les sens sous les spotlights violets d'une boîte à goudoux overblindée (ce qui, évidemment, m'avait fait bien marrer).

Voilà, à part ça, encore un ajout à la liste des blogs qui valent assez le détour.
Au prochain épisode, compte-rendu de la Gay Pride à Paname, et si je suis flemmarde, vous aurez même droit à celui de Sexy Sushi live@Eurockéennes de Belfort (je m'étais jurée de ne pas y foutre les pieds compte-tenu de la nullité de la programmation, mais après avoir vu quelques vidéos et constaté la présence, le même jour, d'Emilie Simon, d'Airbourne et de Vitalic, j'me suis dis : "bon...").


Edit : ah oui tiens, il fallait absolument que je vous dise... que j'ai vu l'adaptation cinématographique (live) de Blood the Last Vampire, que c'est une grosse bouse, et que j'ai même rarement vu quelque chose d'aussi mauvais (qui se prend au sérieux avec ça) deu touteu ma vieuh. Ca ne suit pas, mais alors pas du tout l'histoire originale, l'infirmière un peu cruchonne du manga a été remplacée par une ado blondasse dont l'absence de talent n'a d'égale que l'intelligence de ses répliques, Saya se retrouve dotée d'états d'âme et de sentiments humains (non mais allô...), ballotée entre tristes souvenirs de père massacré, protecteur se sacrifiant pour sauver son cul et culpabilité d'avoir bouffé son fiancé dans son sommeil, sans s'en rendre compte. Et puis évidemment, elle cultive le but aussi ultime qu'original de tuer la méchante, toute de blanc vêtue, qui (TADAM, retournement de situation) se trouve finalement être sa mère (incroyable on vous dit). Quant à la réalisation, il vaut mieux oublier : entre des plans hyper-conventionnels sur les visages des acteurs à chaque échange de paroles sans surprises et filmage à la simili 300 (avance rapide, stop, avance rapide, stop, image par image, avance rapide, stop, etc...), images de synthèse pourries (jamais vu du sang aussi mal fait) et doublage sonore à chier (wosh wosh font les tuyaux, shling shling font les épées, woup woup font les gnons en tout genre).
Bref, je suis outrée.

J'ai également vu le dernier Gaspard Noé (Enter the Void) : ben avec une bonne heure de film en moins et le zappage des trois quarts des plans à la con style "je vous montre la ville de Tokyo en survol rapide pour meubler entre chaque scène et vous coller un peu la gerbe", ça aurait été mieux. A part ces conséquents défauts (sur la fin, j'en avais réellement marre), l'ami Gaspard sait tout de même appuyer là où ça fait bien mal (une interminable scène d'accident de voiture avec une gamine hurlant à l'arrière ainsi qu'une autre d'avortement chirurgical, avec le bruit des instruments qui grattent et le "ssschhhlurp" de l'aspirateur qui aspire, la brave bête - celle-là, je n'ai juste pas pu -), et en a visiblement profité pour se faire plaisir (je pense à une trèèès longue scène se déroulant dans un "hôtel" et au cours de laquelle la caméra se promène de chambre en chambre histoire de nous montrer des gens en train de baiser dans tous les sens pendant un quart d'heure, le tout dans une ambiance bien oppressante, genre couleurs violettes et musique ignoblement répétitive). Bon, puis la réalisation hein... au bout de trois heures, à force de te retrouver la tête dans tous les sens à chaque plan, t'as la nausée, c'est fatal... mais c'est ça qu'on aime, paraît-il.


Edit again : ah, et puis il paraît que je devrai me mettre en "tenue correcte" pour le jour de l'examen du permis... parce que "l'allure beatnik comme ça, je fume des joints et tout, c'est sympa pour les copains, mais les examinateurs aiment pas trop... et puis franchement, tu vas à la fac habillée comme ça ?". Il faut savoir que je portais un jean baggy certes trop grand pour moi et taché, mais pas troué, un T-shirt rouge tout ce qu'il y a de plus conventionnel (je faisais un peu de publicité mensongère pour la filière STAPS, qui à défaut de former bon nombre de futurs grands génies possède au moins le mérite d'imprimer des T-shirts rigolos - je suis une langue de pute et j'aime ça -) ainsi qu'une veste genre tout droit sortie des stocks de l'armée. Et mes Doc's, lacets bien attachés comme à mon habitude. Alors franchement, je ne vois pas du tout ce qu'elle avait d'incorrect ma tenue. Et puis en plus OUI, clairement, je vais à la fac comme ça, et personne ne m'a jamais fait la moindre remarque. Je ne pense pas non plus que la couleur de mon jean influence les notes que je récolte ainsi depuis quatre ans (sauf cas exceptionnels où le prof est une gueule de con, et où le fait de me taper une tôle représente un acte revendicatif dont je suis des plus fière). Et en plus, nom de Dieu de nom de Dieu, combien de fois faudra-t-il le répéter, je ne fume pas de joints. Alors cette connerie de tenue correcte exigée là, je vous laisse imaginer à quel point ça m'a agacée et m'agace encore.
Nan mais c'est quoi cette habitude superficielle de juger les gens sur leurs sapes ? Sans déconner, je dois pratiquer l'une des conduites les plus calmes et posées possibles de la part de quelqu'un qui a déjà pas mal roulé à droite, à gauche et à dos de chameau.
Et avec tout ça je vais me sentir obligée de me racheter une jupe. Parce que je n'ai AUCUN pantalon "correct" en réserve, et qu'il est hors de question que je rentre mes jambonneaux dans un truc qui colle à la peau et moule un cul que j'ai déjà bien assez visible comme ça. Et va conduire en jupe...
AH BORDEL.

Ecrit par kaleria, le Dimanche 20 Juin 2010, 14:23 dans la rubrique "# Niouzes".

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