La mèche, de david Kronenbourg.
Cette fois, tout partira d'une scène de film, à savoir, dans l'Effet papillon, ce passage où Evan émerge dans la piaule de Kelly et s'en va se débarbouiller (c'est qu'il saigne du nez le p'tit, et pas qu'un peu) dans la salle de bain sise (et c'est là que ça devient marrant) à l'autre bout d'une grande baraque blindée de jeunes filles se promenant plus ou moins dénudées. Dans le plus pur style confrérie étudiantes américaines, ce qui est normal puisque c'est précisément de cela qu'il s'agit.
Bref, en dehors de me faire sourire, cette scène m'a immédiatement rappelé à quel point le folklore des jeunes intellectuels (harem harem) friqués des States me fascine.
Est-ce vrai tout ce qu'on voit dans les flimes ? Font-ils vraiment des chouilles d'enfer dans les différentes villas parentales, y explosent-ils réellement le mobilier, finissent-il pour de bon par vomir dans tous les coins ou s'envoyer en l'air dans toutes les chambres ? Passent-ils de nombreuses épreuves initiatiques en vue de faire partie des Oméga Lambda Epsylon ?
(Ce qui me rappelle une autre scène, d'un autre flime, il me semble que c'est Sexcrimes, dans laquelle quelqu'un -une fille- s'exclame au détour d'une minute donnée que "les Delta Lambda Zeta ne sont qu'une bande de pétasses refoulées", en appuyant bien sur la première syllabe de pétasses, puis de refoulées, ce qui a toujours eu le don de me faire rire. Mais, enfer et vieilles chaudières, je ne suis pas certaine de la provenance, il faudrait que je revoie le flime en question.)
Toujours est-il que cette bourgeoise et décadente jeunesse américaine m'intéresse au plus haut point : il semblerait en effet qu'on y trouve (à première vue comme ça) une hiérarchie stricte basée sur 1) le fric 2) l'ancienneté, et des occupations ordinaires de type sexe à gogo, picole comme s'il en pleuvait et poudre dans le pif au petit dej, ce qui ne peut manquer, j'en suis sûr, d'intéresser absolument tout le monde. Un certain prestige aussi, l'idée d'une élite superficielle à laquelle tout est permis (j'aime les élites).
Je me demande si les individus de sexe féminin que l'on y trouve gardent la bouche ouverte, parfois, quand elles ne causent pas.
Ont-elles, comme beaucoup de charmantes créatures présentes dans nos contrées, le regard bovin et la langue venimeuse ?
Se font-elle pour de vrai dégobiller dans les chiottes après avoir mangé leurs deux feuilles de salade et leurs trois haricots et demi ? (Ici, il y avait un jeu de mot très méchant, très gras et très mauvais à faire, qui aurait tourné autour de la notion de carotte, mais je trouve que ça aurait été trop, et modération est gage de modération n'est-ce pas.)
Je vous met la musique de ladite scène, hein, quand-même, parce qu'elle est bien : par ici.
Oui oui, les Chemical Brothers sont le bien.
J'ai eu il y a peu de temps des nouvelles (de manière détournée) d'une personne que je n'ai pas vu depuis deux ans à peu près. A l'époque, elle nous les avait bien brisées, genre menues, avec une unique chanson des Chemical, la sempiternelle (et vachement lassante à la longue) Hey boy hey girls (<== ceci est un lien -bleu en plus-, histoire de vous montrer la chose si par une curieuse curiosité vous ne connaissiez pas). Comme ça. Les nouvelles m'apprenaient donc, après ces deux années, qu'il était question pour elle de se marier (à 21 ans, c'est bien connu, il s'agit de la plus lumineuse des idées) avec un gars trop classe, super top d'enfer de la mort, "l'amour de sa vie" paraît-il (mais si c'était l'amour de Savie, je vois pas pourquoi elle tenait tant à le lui voler, enfin bon). Et pan, il y a quelques jours (mettons un mois depuis la dernière gazette du ragot), j'ai appris que non, ces jeunes gens s'étaient quittés, "trop saoulant" le prince charmant. Et là je me suis dit (en mon fort intérieur qui ne l'est pas resté longtemps) : ben toi ma vieille, t'as pas changé.
Me grattant pensivement et peu élégamment le crâne, j'en viens à la question suivante : comment une simple scène d'un film lambda gamma têta peut-elle m'amener à considérer le manque de plomb dans la cervelle de l'écrasante majorité des d'jeun's de ma génération à travers l'exemple d'une ancienne potesse ?
C'est vertigineux.
Une autre chanson d'ailleurs, et nous pourrions partir sur les traces de l'un de mes ex amis, un jour passé du statut de gars de confiance à celui de vil dragueur de base. J'amplifie car il faut bien coller des mots aux choses : les souvenirs restent, les gens changent. C'est balot mais c'est comme ça.
Une autre, et tac, on pourrait changer complètement de délire, partir sur une autre époque, d'autres gens, et bla et bla et bla (encore que, la dernière là, elle me réveille quand-même pas mal d'échos actuels, ce qui est tout de même gonflé de sa part, bien que pas si mal que ça à la réflexion).
On pourrait, mais on ne va pas le faire, ça serait trop long, pas forcément intéressant, et j'ai les mains qui tremblent. Vachement gênant, ça fait trois jours que ça dure, l'autre fois au bar, PUTAIN, j'avais même du mal à lever mon VERRE, mais allô !
Je me dis qu'il serait bien que je ralentisse la clope, parce que les quelques images de cancéreux du poumon que j'ai vu m'ont vaguement fait flipper. Cependant, "jusque là, tout va bien" (c'est ce qu'il faut se dire jusqu'à ce que quelque chose aille mal), donc ça sera pour plus tard, en attendant faites tonner les briquets, crisser les feuilles OCB et couiner le paquet de tabac, roulons-nous une tige que diable.
Depuis le temps, j'ai pas mal de nouveautés lumineuses ou merdiques à faire passer, la liste suivante sera donc longue (ça me gonfle à l'avance de rajouter les liens manuellement en passant en format html dans le texte, mééééééébooooonnnnn) :
- truc à la con qui sent les vacances @ on se la coule douce et on est contents.
- son qui tache pour horripiler Ginette quand je vais l'enquiquiner à domicile.
- machin jazzy qui déchire sa race waiiiiii grosse (sérieusement, j'le trouve d'une redoutable efficacité ce morceau).
- ca, je sais pas quoi en dire.
- BT première : extraordinaire, lumineux, terrible, enfin bref, tout ce qu'on veut. D'ailleurs BT seconde, comme quoi il touche à tout le monsieur, et avec brio.
Bon là j'avoue, il faut aimer l'électro. Sinon on s'fait chier, on hurle "mais c'est quoi cette merde" et on met vite autre chose. Deux petits trucs un peu plus wackénwoll, histoire avoir la conscience tranquille : ici et là (au sujet du second lien, j'ai clairement honte, mais il fallait bien
que ça m'arrive un jour ce genre de chose, et l'erreur est humaine,
tsssstsssstssss, pis au moins dans la première vidéo ils secouent bien
leurs cheveux.)
Section rire et larmes : du Nuls (on ne s'en lasse pas), du Keen'v (je l'avais déjà citée celle-là, mais sans le clip, et d'ailleurs j'aime beaucoup leur gueule à tous les trois, le gars, la blonde et le bambou), du Salomone, du Leibach (le boys band façon ex-URSS : voir aussi leur fabuleuse reprise des Stones que je n'ai d'ailleurs pas reconnue tout de suite), des bâtards de barbares (à regarder au plus vite, si ça n'est pas déjà fait, le fabuleux flime Sheitan), du G-Squad, du flime bollywoodien, et enfin, encore un cousin à Amandine du 38, p0koral du 89 (quel flow, "prrrrlrlrlrlr, pédale").
Bon allez, une petite dernière, même s'il paraît que la chose est très connute, et en tout cas très limite, ça ne fait rien, c'est inspiré par l'ami Gunther, et ça fait toujours son petit effet en soirée, quand tout le monde commence à être bien caisse.
Mon regard tombe sur une grande tasse de café froid oubliée au pied du matelas, et après cette débauche de liens, le moment est venu de la flairer avec méfiance afin de déterminer si oui ou non j'en engloutirai le contenu en l'accompagnant d'une bonne petite cigarette.
Have fun, c'était tout pour aujourd'hui.
Ecrit par kaleria, le Dimanche 2 Août 2009, 04:32 dans la rubrique "# Niouzes".