S1, touchée ; S2, coulée.
Franchement, il me tue ce S2. Vraiment. Alors que ça fait à peine deux semaines qu'on a attaqué, avec un mirobolant volume horaire de... 14 heures / semaine. Mais il me tue. Voilà, c'est dit.
Je suis en quasi-permanence dans l'état d'esprit vaguement conscient de la dépressive profonde capable d'éclater en sanglots à la moindre réplique niaise style "le petit chat est mort". Sauf que je ne suis pas dépressive, juste abominablement crevée. Si je me laissais aller, je taperais des nuits équivalentes au volume horaire précité, c'est dire. Mais on n'peut pas se laisser aller dans ce monde cruel, c'est bien connu, ne serait-ce que parce que la fac, malveillante as usual, n'a pas pu s'empêcher de nous coller des heures le matin, même que quand je picole comme une abrutie avec l'intelligentsia locale en faisant n'importe quoi la veille, et bien après, je ne peux pas dormir. C'est gênant, ça fatigue, ça ne sert à rien, et ça fait peur au chien. Et puis, c'est pas très facile de reprendre ses notes de mémoire avec trois grammes dans chaque bras, même le lendemain, même après un litre de café, même après deux de coca, même avec toute la foi du monde. Nan mais sans dec, nerveusement, j'en peux plus.
Au secours.
(Et puis ne me disez pas que je n'ai qu'à me raisonner : après deux ans passés dans le placard, sous l'évier ou au fond de la penderie, au choix, j'ai bien le droit de faire n'importe quoi et de couler une bielle comme je l'entend. C'est juste balot d'avoir choisi aussi mal mon moment. Vivement les grandes vacances.)
Heureusement, il y a Cindy Sander ! Evidemment, je connaissais son premier et jusque-là unique single, Papillon de lumière (<== lien pour vous rafraîchir la mémoire si besoin + petite précision scientifique made in Wikipédia : s'est écoulé à à peine 6 000 exemplaires en un mois après sa sortie, c'est dire l'importance du bide), mais la gueuse a REMIS CA : c'est par là.
Oui, c'est pas français. D'ailleurs je ne comprend absolument rien au premier couplet, c'est dingue : j'ai beau m'acharner, pas moyen, ça veut pas. "Tourner la clef de nos accès privés, accès gardés, défense d'entrer", un grand moment ça encore (ça en a fait marrer plus d'un dans mon entourage en tout cas). Aaaaaaah, mais ça y est, c'est l'histoire d'un amour qu'il faut garder secret. Inspi Shakespearienne peut-être ? Pour l'originalité du thème. Vers 2:10 c'est légendaire aussi : Cindy décroche son téléphone, epic fail, encore un. Et c'est que ça dégouline de vulgarité tout ça : entre le look R'n'B-saucisson d'inspi Vitaa-lienne, les initiales en lettres brillantes sur fond noir, les mouvements pseudo-sexys à travers le rideau en plastique à la con et les roulades par terre mit bouche en cul de poule de salope bon marché comme on en faisait dans les clips des années 80, bonjour quoi. Cette nana est juste magique... entre les interviews dans lesquelles tout le monde se fout joyeusement de sa gueule sur fond de tendage de joue et la révélation comme quoi madame travaillerait à une série de télé-réalité avec pour sujet... elle-même (j'en chiale d'avance), j'ai passé de fort bons moments. Nan vraiment, si elle n'existait pas, il faudrait l'inventer : comment peut-on ne pas se sentir belle et intelligente et sexy et tout ce qu'on veut après ça ?
Bon sinon, ultime petite curiosité, cette publicité pour l'armée ukrainienne qui m'a beaucoup amusée aussi (cf. le pot en terre dans lequel l'une des nanas sert le bidasse + les looks tout droit sortis de nos chères bonnes années 70). Et non, vous ne voulez pas savoir comment j'ai trouvé cette chose.
Sur ce, je retourne à mon Sade, ses cacas et ses tortures. Accès gardés, défense d'entrer.
Ecrit par kaleria, le Vendredi 29 Janvier 2010, 23:14 dans la rubrique "# Niouzes".