God save the gouines.

Master exploder.

Coincée entre confection de sandwiches raclette-ketchup (un esprit sain dans un corps sain) et soirée carnage@je t'arrache tes prises murales quand tu veux chez toi (un esprit plein dans un corps plein, encore une fois je m'excuse bien platement), une petite mélodie vient s'interposer en piaillant. Comme quoi le treizième degré, c'est le Bien.
(Des fois aussi, je lis Sade : un coup sur deux, c'est gnangnan à mort, et l'autre, ignoble au possible. Du talent.)

Mieux qu'une voix, c'est même d'un film qu'il s'agit, extrait par là : l'improbable histoire de deux zozos partant en quête du Médiator du Destin (it wacks tout de même, nan ?). D'ailleurs le sous-titrage que j'ai trouvé sur le net est tellement pourri qu'ils ont traduit Pick of destiny par... Pic du Destin, non mais j'vous jure.
En même temps vu l'anglais que c'est hein, j'aurais pu m'en passer des sous-titres si je n'étais pas entourée d'une tripotée d'attardés de l'anglais que c'est une honte d'être aussi inculte que j'en ai les poils des avant-bras qui se hérissent. Carrément.

Sans blague, j'ai bien rigolé.
D'autant plus que ça ne me rajeunit pas tout ça : remembrance de l'époque internat, à laquelle, après avoir violé sans vergogne toutes ces lois sacrées interdisant musique, posters sur les murs et armoire pleine de picole ("ben c'est pas grave, si on peut mettre un cadenas c'est pas pour rien"... sans déconner, ils avaient fumé quoi les CPE ?), j'écoutais ces deux loustics chantonner des débilités dans la salle de bain commune à une heure de grande affluence.
Bon, ça ne plaisait pas à tout le monde. Ce qui aurait du me faire prendre conscience, déjà à cette époque, que je n'y pourrais jamais rien si les gens n'avaient pas d'humour. Au lieu de quoi je m'étais soulagée en balançant quelques brosses à cheveux par la fenêtre (ce qui peut être lourd de conséquences, et en tout cas terriblement chiant lorsque ladite salle de bain est sise au quatrième).
Moralité : le rock crétin est une incitation à se venger de toute ces pétasses qui te réveillent à cinq heures du matin quand t'as cours à dix, sous le fallacieux prétexte de redonner forme humaine à la choucroute qu'elles se trimballent sur le crâne. Ecoutez-en.

C'est aussi à cette époque bénie que je découvris Noir Désir, ainsi que les deux seuls albums de Pink Floyd que j'apprécie (le reste n'étant bien évidemment que masturbation musicale top fashion trouvant grâce aux yeux de cette décennie suite à son franc succès auprès de tous ces jeunes qui portent des T-shirts Che Guevara et se la tripotent en imaginant Mai 68 comment c'était trop kiffant sa race) : à savoir, la BO de More et Animals.
Productif l'internat on vous dit : placez-y vos gamines, hinhin.

Un peu de musique bien, pour finir :
-jeune talent (oui bon).
-vieux croûtons (attention astuce : cette unique vidéo rassemble un morceau à l'origine divisé en deux parties.)
J'en profite pour faire un peu de pub, ça part d'une louable intention : vu que Deezer devient sérieusement cacateux, que non seulement on n'y trouve plus grand-chose mais qu'en plus ça plante une fois sur deux (j'en suis réduite à insérer des liens sonores vers YouTube, quelle misère), cessons dès aujourd'hui de nous arracher les cheveux en couinant notre détresse au visage de Mozilla et rendons-nous plutôt ici.
Pour être parfait, il ne manque à ce site qu'un petit lien vers la chanson que l'on écoute (histoire de pouvoir copier-coller le tout et l'envoyer à ses coupaings sur MSN), mais on s'en accomode très vite (pas le choix tu m'diras).

Pour finir une bonne fois pour toute, dans la continuité du thème "ils rappent comme des bousets et ils sont heureux d'être contents" : LUI.

Je goûte la vie, je chante la vie, je danse la vie.

Ecrit par kaleria, le Mercredi 17 Juin 2009, 05:50 dans la rubrique "# Niouzes".

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