Les vacances de Kaleriasse.
--> Ou le déménagement de la grognasse.
On le savait, je l'ai assez dit, je suis z'en-plein-déménagement, ce qui fait que je suis aussi ab-so-lu-ment-dé-bor-dée et que de toute façon je-ne-m'en-sortirai-jamais.
Ça, c'est la version destinée à mes parents et à mon entourage bien-pensant composé d'acariâtres créatures qui, condamnées à se lever cinq matins par semaine à 7h00 tapantes pour aller changer des intercalaires ou une autre besogne des plus enrichissantes tout en n'ayant même pas eu le temps de voir passer leurs dix malheureux jours de vacances bi-annuels, peinent à penser au fait que ça fait maintenant plus de six mois que je n'en branle pas une et que je passe mes journées à lire, à entretenir quelque commerce charnel ou encore à siroter mes deux litrons de Coca Light quotidiens chez S&M, qui habitent d'ailleurs justement à vingt mètres à peine (décidément, la vie est bien faite). Disons même que ça leur arrache le cul, et que c'est justement pour ça qu'on me rebat constamment les oreilles avec de vieux lieux communs à deux francs six sous à propos du "mérite du travail", de la "valeur de l'indépendance financière" ou encore du fait que "plus tu commences tard, plus tu finiras tard, et ouais faut y penser" : aigris chroniques, dégoûtés d'une vie dont plus de quarante ans auront été destinés à être engloutis dans la grande gueule ouverte et goulue de l'esclavagisme moderne, rageux de n'avoir pas eu le temps/l'envie/l'argent nécessaire pour entreprendre des études relativement longues et pouvoir se la couler douce pendant la meilleure période de leur existence (car il tombe sous le sens qu'on peut tout de même profiter plus violemment de la vie à vingt ans qu'à soixante), ils tentent avec obstination de m'inciter à mettre à mon tour le doigt dans l'engrenage, histoire de bénéficier moi aussi de mon quota d'emmerdes, que j'arrête donc un peu de leur étaler mon oisiveté à la face, non mais oh !
Sauf qu'il ne faut pas m'la faire, pas à moi, désolée, ça ne prend plus.
Rodée à la chose, j'ai perfectionné depuis des années ma science du mensonge, de la dissimulation et de l'art de faire prendre les vessies pour des lanternes aux gens qui le méritent (et qui d'ailleurs, très souvent, n'en demandent pas moins).
Ceci étant posé, reparlons du déménagement tel que vécu par votre toute dévouée.
Partie gaiement avec sa douce chez le géniteur de celle-ci (géniteur dont l'un des attraits, avec un sens de l'humour assez développé et un goût prononcé pour le bon vin rouge, consiste en la possession d'une maison nouvellement construite dans le secteur de la belle ville de Bordeaux, ville dans laquelle L. et moi-même transhumerons nos carcasses d'ici la fin du mois et dont la fréquentation s'avérait indispensable en vue de trouver un logis sain et décent) après avoir réussi à faire rentrer l'intégralité de mes bibliothèques dans sa fidèle 106, nous arrivâmes pleines d'allant, d'espoir et de rendez-vous avec des propriétaires d'appartements vacants, dans l'idée de tomber le plus rapidement possible (maximum trois jours) sur la perle rare.
Manque de bol, ou alors c'est le gros bordel à Bordal, ou encore nous sommes en permanence coupables de délit de sale gueule... toujours est-il qu'en finalement quatre jours (UN de plus que ce qui était prévu sur le planninge, nan mais t'imagines) nous sommes allées de déconvenues en déconvenues. Plusieurs cas de figure :
-le proprio qui se rétracte directement en apprenant que ça sera une colloc, avec deux étudiantes qui EN PLUS (franchement culottées) viendront de loin.
-le proprio qui se fout littéralement de ta gueule en proposant un ou plusieurs apparts complètement insalubres (moquette imprégnée d'odeur de pisse de chat que tu la sens jusque dans la cage d'escalier, fenêtres qu'il est interdit et de toute manière impossible d'ouvrir parce qu' "elles sont classées monuments historiques" et la marmotte y a mis le chocolat dans le papier d'alu, les murs reconvertis en champignonnières ou les plafonds de mezzanine à un mètre cinquante de hauteur...) mais dits "refaits à neuf", et qui, devant ton expression sceptique voire sur la fin carrément dégoûté, te demandent d'un air faussement surpris pour quelle obscure raison la ruine visitée ne te plaît pas.
-le proprio qui te montre un super appart, bien propre, bien situé, bref bien alléchant, et qui te réclame une caution aussi exorbitante qu'illégale ou un dossier en béton armé... tout ça pour te donner une réponse (oui parce que t'es même pas assurée de l'avoir, tu comprends, il y a teeeeeeeeellement de gens sur le coup) dans, hum, disons trois semaines. Sauf que trois semaines, comme deux, ça ne passe pas. Donc tu dis poliment "tant pis" et tu te casses, déprimée.
Et comme t'es de plus en plus déprimée et que tu dors pas beaucoup parce qu'entre les allers/retours à Bordeaux (trois heures par jour quand-même), les visites toute la journée qui font que tu dois te lever hyper tôt et que tu rentres assez tard, et les soirées@picole-bouffe-musique du paternel de ta belle, t'es aussi de plus en plus fatiguée, donc de plus en plus stressée, et ta moitié aussi, du coup vous vous prenez la tête et non seulement ça ne sert à rien, mais ça rend aussi tout le monde encore plus stressé, et ainsi de suite.
(Qu'on se rassure, les "prises de têtes" entre L. et mwa se résument dans 99% des cas à une divergence de point de vue sur ce qu'il convient de faire là tout de suite suivie d'un léger haussement de ton synonyme de "tu m'agaces" suite à une séance argumentation qui s'éternise, puis d'une bouderie de cinq minutes chrono et d'une résolution en forme de :
"-Tu boudes ?
-Un peu, et toi ?
-Un peu aussi... mais c'est con non ?
-Oui, en effet... allez viens là."
Ce qui, vous en conviendrez, ne mérite pas de casser trois pattes à un canard ni le moindre barreau de chaise.)
Quoi qu'il en soit, après quatre jours à ce rythme, la décision s'est imposée d'elle-même : passons donc par une agence. Vingt-quatre heures plus tard, le logis était tout trouvé, éblouissant de perfection, et Bibi était partie pour une journée de train à destination de son futur-ex-chez-elle afin de constituer un dossier à l'intention des professionnels providentiels et de démonter les meubles restés dans l'Antre.
Conclusion : les proprios, tous des enculés, mais maintenant on s'en fout. Mon appart c'est Verdun mais je m'en fous. L'appart trouvé à Bordeaux n'est pas meublé mais je m'en fous aussi, on a Emmaüs à vingt mètres pour pouvoir se meubler pauvre. J'ai passé la journée à me morfondre dans le train au lieu d'aller batifoler dans les vagues de l'océan avec L. (qui, du coup, est restée là-bas, far far away, au cas où il lui faudrait signer quelque chose sur place), mais je m'en fous comme du reste, j'aurai tout le temps d'y aller plus tard.
Bref, l'important, c'est l'essentiel.
Que d'aventures, n'est-ce pas ? Mieux qu'un album de Martine.
Musique pour glander en beauté entre deux démontages de bibliothèque, torse nu et en sueur dans le salon, avec le secret espoir que la porte s'ouvre soudainement, poussée par ton fantasme du moment égaré là par hasard et subjugué par la vision rencontrée au point de te renverser fiévreusement séance tenante sur la banquette :
-Sexy Sushi (and other dont on se fiche totalement).
-Human Life, some kind of mélange between 8-bit, house de boîte et un petit côté funky avec la basse.
-Skillet, mon craquage neo-metal ado du moment, "rock chrétien" qui plus est mais peu importe (comme toujours je ne fais aucunement attention aux paroles), nanti de demoiselles physiquement intelligentes à la basse et à la batterie : Monster et Hero (en y repensant, la voix féminine, ils devraient pas).
-deux chanson écoutées en plein bricolage cette après-midi, du Skew Siskin, décidément indémodable (Voice and Wackénwoll) : The Godess et Jesus of Cool... allez, ainsi qu'une autre, beaucoup plus tranquille, absolument 'gnifique (Nina C. Alice et sa putain de voix à se rouler par terre...).
Ecrit par kaleria, le Lundi 15 Août 2011, 00:46 dans la rubrique "# Niouzes".
Commentaires
Sans raison, j'avais envie.
kaleria
15-08-11 à 04:05
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Re: Sans raison, j'avais envie.
Anonyme
15-08-11 à 15:45
Bordeaux.....souvenir d'une villa dans le Médoc près d'Arsac , noyée dans un parc de pins d'un demi
hectare.Achat d'un flipper d'occaz pour meubler le couloir des chiottes et de canapés à trois sous chez
Ikéa pour le reste...sinon gens assez froids et des avenues qui font parfois penser à Paris....
Je te sens très proche de mon home soudainement..........
Tu dois connaitre cette place maintenant
W8X4
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kaleria
15-08-11 à 16:53
Logis sis plus bas, mais j'y suis passée en coup de vent au cours de mes pérégrinations.
Rate des ville convaincues, à vue de museau je devrais m'y plaire.
Avec un peu de bol on se croisera : je pense que tu me reconnaîtras sans peine au jean, aux piercing et à la démarche (qui se remarque à plusieurs dizaines de mètres, de nuit ou dans le brouillard). J'aurai par contre plus de difficultés à repérer tes tifs ou tes genoux, il te faudra porter un signe distinctif aisément visible, comme par exemple un arrosoir de couleur bleue ou l'autobiographie de Justin Bieber coincée sous le bras.
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Re:
Anonyme
15-08-11 à 19:09
Regardes juste la main droite des filles que tu croises
...si en plus y en a une qui se prénomme Audrey C tokay (euh non c du bordeaux là bas)
Méfies toi des tempêtes (bon t'as pas d'arbres chez toi c déjà ça) et bronzes à poils sur les plages
girondines remplies de jolies et girondes In (pour les gérontophiles y a aussi ski faut) et fais gaffe aux
baïnes (kesky zont pu me saouler avec leurs putaings de baïnes moa qui nage comme une première
dauphine (pas une pomme) de Carnon plage (terre presque natale) ouais bin fais pas ta maligne ma
grande etc......)..........salut et marches à l'ombre (chais po si t'as une peau ki prend bien l'soleil toa ?)
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kaleria
15-08-11 à 19:44
Bon, je regarderai... comme je suis miro et souvent dans la quatrième dimension, elles vont être marrantes mes sorties dans la place.
Pas de bol pour la peau. Exposée au soleil, je bronze pas, je rougis pas non plus, mais je me couvre de taches de rousseur disgracieuses qui ne partent pas au lavage. En plus le soleil pour les tatouages c'est pas bon, et quand tu nages t'as le dos qui regarde le ciel donc décidément ça ne va pas, pas du tout. J'irai nager de nuit.
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