La gueule de cul :
--> entre la gueule de bois et la tête dans le cul.
Dans une heure, j'ai un oral de britton : very well, absolutely ready, and my sister on the beach.
Pour la petite histoire, l'affaire coup de poing dans la gueule se poursuit tranquillement : je ne m'en souvenais pas, mais visiblement on avait eu la super chance de tomber sur un militant libertaire au retour de l'accrochage. Et de raconter nos vies. Ce que ça peut causer les filles, nom de nom. Toujours est-il que, du coup, on va entendre parler de l'aventure une bonne paire de fois aux rassemblements, manifestations et autres réjouissances pro-tolérance locales. Ce qui tombe assez bien, vu qu'incessament sous peu, dans notre belle ville de B., c'est la journée (ou la semaine, je ne sais plus) de lutte contre l'homophobie (il paraît qu'on peut voir de superbes affiches de toutes les couleurs un peu partout dans le centre ville, chose que j'attends de constater par moi-même, n'ayant pas encore mis le nez dehors aujourd'hui). Sans citer de nom, on ne sait jamais, que les jeunesses hitlériennes aient l'envie de venir nous rectifier la bouille à coup de pied dans le nez. N'empêche que j'aime assez le principe : recyclage, exemple, à mi-chemin entre le louable et le douteux, et à toute chose malheur est bon comme dirait l'autre (celle qui collectionne les phrases bateaux).
Entre-temps, nous, on est allées raconter nos péripéties à la flicaille de service, qui, si elle s'est montrée bien compatissante et tout à fait correcte, ne pourra visiblement pas y faire grand-chose. On va dire que c'est pour le geste.
Autre exemple de lieu-communerie : "la vie continue". Et donc, sont prévus pour les quatre jours d'Herbe en Zik qui arrivent very fissa puisque ça commence demain :
-douze litres de bière... par personne.
-Camelbak (si on me le fait vider à l'entrée je tape un scandale, leur roule mon pass dans le cul et leur intime l'ordre de faire l'avion avec).
-vieux poncho pourri, vieux jean pourri, vieille petite laine pourrie (parce qu'évidemment il va flotter non stop et meuler comme c'est pas permis, le site sera donc gravement dégueulasse et tout le monde finira comme lui).
-Actifed (car, conséquence directe des désagréments météorologiques précités, je vais sans le moindre doute choper la crève dès le premier jour).
-sacs poubelles ("si tu veux vomir, vomis là-dedans").
-petit pack de Kro optionnel pour boire au réveil, histoire de soigner les gueules de bois successives qui ne manqueront pas de se signaler par leur véhément martelage crânien.
-tabac, feuilles, filtres (à clopes et à café), essence pour Zippo, pâtes, sauce, pain de mie, Coca pour éponger la pâteuse nocturne, et surtout, surtout, SNICKERS GLACES (deux boîtes d'avance).
-j'en connais même une qui aura de la fume, ah les jeunes, tous des sales toxs.
-téléphone, crédit.
-éventuellement du PQ, encore qu'une fois bourrées et défoncées, on se fiche bien de se torcher ou non après s'être roulées dans les chiottes dégueulantes du festoche (que ne suis-je un mâle dans ces cas-là). Et puis, le PQ qui prend la flotte, c'est pas joli à voir et ça a fâcheuse tendance à se décomposer et à coller sur tout ce qu'il y a à proximité. Comme le dirait l'un des profs de cette très magnifique et utile et sublime matière qu'est la linguistique : "là, on peut relever toutes les occurrences de la mer...de".
-j'avais pensé justement à me procurer, sur les conseils d'une collègue, un genre de bite en plastique pour nana, vendue en sex shops, conçue pour nous permettre, à nous les femelles, de pisser debout en toute quiétude. Finalement, pour de multiples et toujours très bonnes raisons, non. N'empêche que ça m'aurait bien fait marrer de voir la tronche des mecs à côtés desquels tu t'soulages avec ça aux urinoirs : "ben quoi ?".
Après tout ça, il ne me restera plus que quelques jours pour me remettre du mieux que possible, purifier mon sang en mangeant des légumes et mon estomac en buvant de l'eau (chose qui ne me sera pas arrivée depuis sans doute plus de six mois), avant le grand saut fatal dit "bouffe chez les grand-parents avec ta dulcinée", au cours duquel il faudra bon an mal an que je réaffirme, une fois de plus, bien faire mes prières tous les soirs, ne pas trop boire et entretenir l'inexistence de ma vie sexuelle, tout cela en évitant scrupuleusement de céder à l'envie d'un coinçage en règle dans les chiottes vite fait entre le fromage et le dessert, histoire de faire baisser la pression... "PRESSION ?".
Oui je suis crue, et alors ? Dans la vraie vie, je sais aussi être raffinée, si.
Et deux petits sons pour finir : le truc nullo-décadent qui m'fait sautiller gentiment en allant à l'abattoir foreign langagier, et le machin picollo-metalleux qui va bien (même si la WODKA, à la longue, ça fait "non merci, sans façon" sous peine de "RAOUL dans tes pompes, mheuu").
Ecrit par kaleria, le Mardi 11 Mai 2010, 16:58 dans la rubrique "# Niouzes".
Commentaires
ALICE? ALICE?! DID YU FUCK HER?!
11-05-10 à 23:57
http://www.youtube.com/watch?v=2jY-Dl1T_V8
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kaleria
13-05-10 à 02:54
Holy shit...
Est-il normal que j'trouve la chose géniale ?
Bon, blague à part (parlons sérieux, parlons tise), it is absolouteuly inadmettable qu'on ne puisse même pas rentrer en festoche avec un camelbak rempli (et peu importe de quoi, nous on ne nous a même pas demandé). Sérieux, si encore c'était pour la sécu... mais nan. En fait t'as juste le droit de venir, de fermer ta gueule, voire d'être bourré... si tu raque. Nom d'une bite, j'arrête les festivals (festivaux ?), c'est juste plus ce que c'était dans ma "jeunesse".
A la place, apéro chez moi jeudi prochain. Vos nanas et leurs copines sont invitées aussi.
Nan ?
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Mais oui, mais oui...
Désolation
15-05-10 à 13:48
Voilà, bien longtemps que je n’avais rien écrit. Je pensais avoir trouvé la femelle qu’il me fallait : nibards énormes, quatre vingt quinze D, cerveau démolit, cul juteux et autre vagin étroit. Un vrai studio quinze mètres carré, voir une chambre d‘étudiant. Ça n’a pas duré par ce qu’on avait pas de goûts communs. Genre : quand elle pensait écologie, j’activais le compte à rebours de la bombe A. Elle aimait les vampires, le romantisme. Je m’enivrais de scatophiles et de mutilations. Mais non. Au mieux j’ai un dégout constant qui renait pour la gente féminine. Bref.
« Une petite fille en robe verte avec imprimé dessus quelques fraises d’un violet scintillant s’approcha de moi. Elle tenait de ses petites mains joufflues un message écrit sur un vieux papier qui sentait bon le petit matin chez ma grand-mère, avec ses effluves de rose et de jasmin qui s’élevaient doucettement du petit jardin derrière sa vieille maison en briques apparentes. Le message contenait un plan très bien décrit où moi et ma petite amie du moment devions nous voir à la tombée de la nuit, avec les reflets oranges d’un soleil couchant comme compagnons.
J’ai attrapé cette gamine par ses cheveux blondes et j’lui ai explosé la tronche contre un coin de mur, à plusieurs reprises, avec rage et envie. Son nez a éclaté, ses dents se sont délogés. Après avoir arrêter car je ne cogné que contre une masse de chair et d’os liquides, j’ai relevé la tête et fini le travail à la scie. J’ai attaché sa face déconfite, détruite, sur un pic pour qu’elle puisse me regarder en train de la mutiler de l’intérieur avec un tournevis rouillé puis ma grosse bite. Après une bonne demie heure de viol, je range mon attirail et trace au rendez vous indiqué sur le message.
Arrivé sur place ma demoiselle est assise sur une herbe verte. Un vent léger soulève sa longue chevelure châtain. Je m’approche d’elle lentement. Je me penche sur sa nuque et respire cette odeur délicate. Mélange de l’air du temps, de camomille et de vanille. Elle tourne le regard vers moi, me tend ses lèvres et dépose sur les miennes un baiser doux et sucré. Je m’assois à ses côtés. Nous regardons vers l’horizon en pensant que nous pourrons faire notre vie à deux, devenir parents, grand parents. Nous allons construire une maison ici. Une belle villa aux couleurs de l’été. Grande, luxueuse mais pas tape à l’œil. Un endroit idéal pour mener une vie paisible. Nous repensons aux prénoms de nos enfants et au nombre aussi. Elle aimerait un garçon et deux filles, moi une fille et un garçon. Germain et Lucile. Elle voudrait Jean, Mélodie et Amandine. Nous en rediscuterons.
J’ai trainée cette salope sur dix bon mètres par les cheveux. Il m’en reste une poignée dans la main. Je l’ai retournée sur le ventre enfonçant sa sale face dans la terre. J’ai arraché sa robe moche. J’ai descendu sa culotte de pucelle et je l’ai défoncé avec mes doigts puis mon chibre. Je l’ai remis sur le dos et je l’ai tabassé à grand coups de poings puis à coup de pieds. Une fois son visage maculé de sang j’ai pris deux cordes que j’ai fixé à ses poignets puis au pare chocs de ma caisse. J’ai démarré en trombe. J’ai roulé sur vingt kilomètres rapidement. Je me suis arrêté. Je l’ai regardé. Je lui ai craché dessus. Rentré à la maison je l’ai plonger dans mon baril d’acide. J’ai rangé la tête de la gamine dans mon congèle avec la bouche ouverte que je puisse me masturbé avec. »
Une bonne coupure. Mon roman ne ressemble plus à rien. Sans queue ni tête. En parlant de queue je crois que c’est l’heure de m’enduire encore une fois la main droite de foutre. Surtout de m’essuyer les doigts sur les murs...
Comme dirait l'autre : "Je suis peut être plus ignoble que la pire des bêtes pourtant j'ai le droit de vivre...J'en ai le droit non ?"
P.S : Unique ?
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Et encore ?
Désolation
15-05-10 à 13:49
http://www.youtube.com/watch?v=0bqgy1mebh8
Pour rigoler...
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Toujours ?
Désolation
15-05-10 à 13:55
http://www.youtube.com/watch?v=2Z0ZL52ZjJ0&feature=related
Nouvelle ?
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kaleria
16-05-10 à 19:19
Les filles c'est le mal. Nan sérieux, des fois j'le pense.
Alors je noie mon chagrin dans la contemplation de la pompe à chiottes du salon. "Et tout deviendra clair."
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Sympa
Désolation
17-05-10 à 07:47
J'aime la pompe à chiottes !
Cela étend dit je préfère observé la métamorphose d'un bol plein de pâte à crêpe après trois semaines de chaleur.
"Nous ne pouvons échouer car nous sommes plusieurs"
P.S : http://www.youtube.com/watch?v=144hkCgRyr8 par contre les sous titres sont à oublier.
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kaleria
17-05-10 à 20:10
Quand j'étais au lycée j'ai laissé moisir une demi baguette de pain dans un sac en plastoc au fond d'mon casier pendant des mois... je l'arrosais toutes les semaines.
Ben ça a été bleu et vert et mauve et... insoupçonné.
Tiens, pour la peine : BLOUP.
Et j'en profite pour poster (mémoire) deux / trois requêtes d'aujourd'hui et d'hier : "god a cul", "petit vagin de pucelle" (oui c'est ici), "des gouine vomi dan la bouche" (toi en plus t'es un illettré), "grosse bite cul" (ça fait Tourette à l'écrit... je voulais rajouter la phrase mythique de Cartman, à la fin de sa lettre dans "le petit Tourette", mais je n'arrive pas à m'en souvenir putain-fait-chier), et enfin "le nez dans sa culotte".
Edit : trouvé ! C'était : "ah la grosse teub !"
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Joli !
Désolation
18-05-10 à 11:18
J'avoue que les recherches pour tomber sur ton blog sont gargantuesques !! Mais il faut aussi avouer que quand tu crées un blog qui s'appelle "God save the Gouines" faut s'y attendre.
Mais nez dans sa culotte c'est vraiment caustique. http://c1.ac-images.myspacecdn.com/images02/75/m_cbaa930a4ae74cb7bcca0e5e5df2932c.jpg.
"Non vraiment je ne me sens pas bien enfermé dans cette grande prison..."
P.S : http://www.youtube.com/watch?v=ODVGMBzatp8&feature=related et si ça suffit pas http://www.youtube.com/watch?v=vnZZSSjnUJk.
Tchô.
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kaleria
18-05-10 à 14:23
Tiens le mix@Montreux Jazz Festival... je l'ai en entier si ça t'intéresse.
Je sais pas ce qu'ils ont en ce moment avec les requêtes mais ça y va, un truc de dingue. Ce doit être l'printemps, les hormones travaillent, tout ça.
Edit : "arracher nibards femelle" pas plus tard que tout de suite.
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