God save the gouines.

I had a dream.

En gros, j'étais à l'internat, dans une ville que je n'connaissais pas (jamais vue), avec ledit internat sis inside an église et les cours dans un bâtiment super classe et vachement moderne, d'ailleurs j'y étudiais les sciences, va comprendre. Bref, inside the église, il y avait ma piaule d'interne, à l'intérieur de laquelle, comme dans toute bonne piaule d'interne, nous étions parquées à trois, avec un unique grand lit et un décor digne de la salle *21, classée patrimoine historique dans ma fock, la vraie. Comme co-internées, j'avais une nana parfaitement conforme au genre que je ne peux pas m'empêcher d'aller brancher dans la vraie vie, et (évidemment), la vieille F., dite Tartines, dite Agreg mention Pipe, dite Les Copines (véridique). Egale à moi-même, je parvenais à flirter avec ma proie, sauf que, suite à l'intervention de la méchante concierge autiste et bossue qui dormait sous une chaise dans notre piaule, la jolie créature se retrouve entre les bras de l'infâme F., juste sous mes yeux, et je ne sais pas pourquoi mais je ne peux rien faire, pas même attaquer le fond de teint de la peinturlurée F. à coups de marteau et de poinçon. Fuyant ce triste spectacle, je file errer en direction de la fac, devant laquelle je retrouve tout un groupe d'anciens potes réels avec lesquels j'ai passé moult soirées alors que j'habitais encore à la ZUP de B. L'un d'eux, Ludovic le chevelu, me console en me donnant trois joints de cocaïne, ce qui, d'après ses dires, devrait me détendre quelque peu. Ca marche, sauf que pas de bol, c'est le moment que choisit un je-ne-sais-qui de très vicieux pour improviser un voyage en bus à Paris avec plein de gens tous malades sur la route et ma gueule placée juste à côté de la jeune et jolie jeune fille précitée.
Bon, la suite aurait pu être intéressante, mais je me suis réveillée, c'est balot.

De retour parmi les vivants, je constate qu'aujourd'hui est le jour que j'ai fixé pour dégeler le congel, dans lequel il n'y a presque plus la place de glisser un Snickers glacé, shitty day. Je constate aussi que l'odeur de L. n'a pas tendance à s'effacer au cours de la nuit, et que le matin comme la veille, ça smell toujours aussi good wunderschön qu'on en oublierait presque la haine conçue à l'égard de la vieille F.
J'ai relu l'Extension du domaine de la lutte : c'est fou tout ce qu'on peut bouquiner d'amusant au lycée et qu'on va oublier par la suite. Je n'en suis tout de même pas encore au point de penser sérieusement à me retaper un cycle Nothomb. Despentes, par contre...

Pause musicale : autrefois, j'étais tombée en catalepsie en écoutant ça, maintenant je rempile (mais en pire) avec ceci, techniquement irréprochable (3:20 rulz) et basiquement jouissif. Moins travaillé, plus impressionant, plus "je fume des joints et j'aime ça", plus "AAAAAAAH mais Kal, mais t'écoutes du reggae ça y est t'es pervertie ahahaha" - "Ben nan ch'uis désolée mais c'est pas du régué ça, tain mais les oreilles c'est comme le cul ça s'lave, pis y a pas le petit son insoutenable de gratte là, nan mais oh !" : pouet. Et enfin, branleur, guitares au clair, toute braillerie dehors et paroles hautement intellectuelles servies par une production d'une exemplaire finesse : hop.

Crétineries mises à part, je taffe sur mon plan, encore et toujours, mon unique satisfaction étant d'imaginer la gueule du jury quand ils vont devoir se taper plus de vingt pages de papota détaillé rédigées en style chiant au possible. Fallait pas me les demander.
J'ai besoin d'un dictionnaire des synonymes.
Et d'un Vidal.
DU TEMPS DU TEMPS DU TEMPS DU TEMPS.

Vicement (acte manqué numéro 563) le 26 tiens : grosse soirée, double-anniversaire incoming, thème du truc : "tout le monde vient habillé en tout ce qu'on veut, sauf des fringues". Vingt mètres carrés pour quinze. Bibi préposée au son. Contente quoi. Un cadre où je ne pourrai pas gaffer lamentablement en rappellant à trois reprises, de manière absolument innocente et tout à fait candide, les exs des gens devant leur actuel / officiel. Il paraît que quand je tente de rattraper le coup c'est doublement pire.

Ne suis-je pas attachante, dans le fond ?

Edit : ah nom d'un chien, je me disais bien que j'avais oublié quelque chose. Let's have a look on this. J'en ai hurlé de rire pendant deux heures, j'aurais pu en déprimer pendant deux semaines.

Edit bis : stupeur et frissons, pour le coup c'est bel et bien la chute dans les abysses pour une durée de plus de deux mois qui m'attend... "la fin de journée, c'est vouloir cuver, la fin de soirée, c'est vouloir dégeuler... peu importe les potes, on aime les compotes".

Ecrit par kaleria, le Lundi 15 Mars 2010, 12:58 dans la rubrique "# Niouzes".

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