Glandeuse...
--> ... how to become a...
Les vacances approchent enfin pour les scolaires dont je fais partie. A un petit niveau, puisque, bien sages (faudrait pas vexer la maman aimante et le papa médecin, surtout, on pourrait se faire priver de télé individuelle pendant deux soirs de suite ou se voir refuser le prêt de la Mercedes), on va tous tranquillement aller au coupe-gorge nommé BAC en essayant de n'y pas trop penser.
Ce qui implique : révisions (à petites doses parce que de toutes façons on n'est jamais foutus de s'y mettre un peu avant que la veille même du jour fatidique), chaleur (quand on devrait s'enfermer devant d'épais et rebutants manuels de je ne sais quoi, comme par hasard l'appel du dehors se fait plus pressant : et Dieu créa l'année scolaire, et il vit que cela était bon car en correspondance convenable avec les cycles naturels de l'hibernation humaine), nouvel emploi du temps.
Et ça, j'y tiens tout particulièrement ! Je ne sais pas si c'est parce que je vais bientôt avoir mes trucs et que mes hormones me travaillent ou autre chose genre ceci ou cela (et comme tout le monde s'en fout peu importe), mais j'y tiens, vraiment, par-ti-cu-li-è-re-ment...
Le nouvel emploi de temps pré vacances comporte donc, pour le lycéen de base (et son homologue féminine la lycéenne, parce que y en a marre que le féminin l'emporte dans la grammaire française, encore une belle connerie, tiens !), quelque chose comme 12 ou 13 heures de cours grand maximum.
Comme dirait l'autre :
"12h30 de cours par semaine tu auras,
ni plus, ni moins."
Ouais j'ai un peu trop scotché sur Yoda (il me rappelle ma soeur, que je n'ai pas vue depuis fort longtemps par ailleurs).
Enfin bref : le moment est venu pour moi d'aller fumer une clope au milieu de gens qui vont plus que certainement me fixer d'un air très désapprobateur, pincer les lèvres, les narines, et finalement lâcher quelque chose s'apparentant à une remarque soit outragée/scandalisée, soit suppliante/désolée, soit polie/ferme (avec des variantes condescendantes, conseillères, voire parfois cancérigènes). On a le pote sympa qui parle en connaissance de cause, la copine qui fait éco/gestion, la maman outrée ("t'es la plus grande, tu pourrais quand-même montrer l'exemple")... tout ce beau monde finira d'ailleurs imanquablement par pincer également les fesses devant un regard purement haineux.
OUI, JE SAIS : paaaaaaaas bieeeennnn...
Et alors ? On est pas tous des saints en puissance.
Ecrit par kaleria, le Dimanche 29 Mai 2005, 18:19 dans la rubrique "# Niouzes".