God save the gouines.

Eurockéennes 2005 :

--> Jour Jean + 1, prelude.

Bah voilà, cette année j'ai eu de la chance, j'ai pu récupérer une place pour ze feurste déï en échange d'un petit câlin (une affaire qui roule). Un gentil monsieur m'en refile une autre à la gare, alors que je poireaute après 1) la navette ; 2) l'éternel en retard hélàs porteur du ravitaillement liquide (ce qui fait qu'on peut pas s'en passer, que ça saoûle tout le monde de l'attendre mais que personne ne veut se payer les 15 kilos de bouteilles dans le sac malgré tout...). Beau sourire au monsieur, elle est pas belle la vie ?
Sur le site, je refile ma nouvelle acquisition contre une autre place, pour dimanche celle-ci (ça aurait été crop crop con de pas en profiter).
Un petit bout de Go Team pour commencer, entre la visite guidée pour celle qui n'est jamais venue et la quête de bouffe pour celui qui a toujours la dalle, j'ai juste le temps de me dire que "merde, si ça se trouve c'était bien".
Little Barrie à la Plage pour avaler les chourros et finir la visite guidée : sympatoche, le groupe connaît ses classiques sur le bout des doigts mais n'innove guère, ben voyons, que ça m'étonne de charbon. Songs for chourros, quoi. Ca va, vous me remercierez plus tard.
Bloc Party, et là je me prend (enfin) ma première baffe de la journée : mieux que les Franz sur scène, tout ce beau monde me donne furieusement envie de baiser.
Peut-être pour ça que je ne m'attarde pas chez les QOTSA, ça me saoûle : éclipse au village pro armée de mon pass photocopié, ça passe comme une lettre à la poste, d'où accès à, merveille... DES CHIOTTES POTABLES. Alors que je pars gentiment en quête de coca pour la tribu, je tombe sur un autre gentil monsieur qui, en échange d'un autre beau sourire, me file gracieusement une place de plus pour dimanche et un pass trois jours tout brillant...

LE CUL BORDE DE NOUILLES !

Enfin, le village pro c'est bien beau, mais c'est pas là que ça se passe : j'en gicle vite fait et m'offre une petite demi-heure d'Emilie Simon alors que d'autres, incultes de mauvais goût, s'empressent d'aller brailler devant Taf.
21h30, c'est pas tout ça, mais je vais y aller, moi, après tout je ne suis venue quasiment que pour ça. Je m'empresse donc, seule, vers la grande scène, fais mon nid aux premières loges et poireaute patiemment jusqu'à 22 heures.

...

Pendant 75 minutes , Reznor a baisé la foule : il l'a prise sous son pouvoir, il l'a emmenée où il l'a voulu, il l'a maintenue en attente, l'a fait languir puis exploser, concentré de fureur contenue, tension, rage, violence...
A côté, ça se met sur la gueule : envie de foncer dans le tas, gravement...
Closer...

Jésus, si tu m'entends : c'était bon !

...

Je m'en vais ensuite m'affaler devant les Aigles du Metal Mort : une gentille madame distribue gracieusement aux tas qui m'entourent et à moi-même des jetons boisson, toujours en échange d'un beau sourire.
Faire commerce de son corps, ça s'appelle...

Je zappe Interpol... m'a jamais passionnée.
Mais pas les Chemical Brothers : set soigné, les visuels qui vont bien, et patati et patata... rien à ajouter.
Je veux rester pour Electrelane, mais Cendrillon est naze, mon grand con préféré doit s'en retourner, et je suis vraiment une trop bonne poire.
Nous nous en allons, donc...

Perte : une paire de binocles.
Gain : le droit d'y retourner.
Bilan Jean : Coke light, Kronenbourg, Medal of honor, M, Sex is accident.

Et il a quasiment pas plu.

Ecrit par kaleria, le Samedi 2 Juillet 2005, 13:51 dans la rubrique "# Niouzes".

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