Eurockéennes 2005 :
--> Jour Jean + 2, the begining.
J'y retourne, solitaire et un peu plus tard cette fois, soit pile au poil pour assister à la performance de Cali.
Je dois dire que je n'ai pas été déçue : entre paroles aberrantes et dédicaces à la con, petit apprenti rockeux de mes deux s'excite en cadence sur sa belle gratte sèche et tente un slam d'anthologie au cours duquel, j'attend avec une certaine impatience que quelqu'un ait l'idée de génie de lui arracher son fut'.
(Jean powa un jour, jean powa toujours... bon ok, salut...)
Cali : UNE déception sentimentale, DOUZE chansons (comme disait je ne sais plus qui de pas mal inspiré). Et apparament on a pas fini d'en bouffer, de la variétoche de merde dégoulinante de pseudo rage trentenaire (dans l'autre sens ça marche aussi, notez).
Sic.
Ceci dit, les visuels qui ornaient les chiottes mouches à gauche de la grande scène étaient sympas.
Je m'enfuis après une heure d'abomination, persuadée que la fin du monde est proche, et me réfugie à la Loggia, où ne tardent pas à officier les deux Kas Product : cellophane, projecteur et trépied générateur de bruits bizarres, je kiffe bien mais m'éclipse plutôt vite et retourne me poser devant la grande scène. Taillage de bout de gras de rigueur. Shirley Manson et ses potes du club tricot finissent par débouler, et offrent au public quasiment 1h30 de tubes potentiels et avérés.
Musiciens généreux, Shirley au top de sa forme (essuyer le petit filet de salive de temps en temps), allez savoir pourquoi la sauce ne prend pas. Ca pogote à petite dose sur les morceaux les plus connus, ça regarde ailleurs, des fois ça se fait carrément chier. Je commence aussi à en avoir marre, d'ailleurs. Je choisis néanmoins de rester, qui plus est j'ai pas trop le choix, on est tellement serrés que je pourrais pas sortir mes mains de mes poches sans peloter un cul.
Un p'tit tour au village pro pour visiter les goguenots, j'y apprend que les Kasabian sont annulés, et du coup cause festivals avec de vieilles connaissances du bac à sable.
Même ici, les mecs pissent n'importe où. Marrant.
Retour sous le chapiteau pour le set de Vitalic. En pleine forme, le p'tit français un poil nombriliste passe cinq extraits de son unique album en un set, et ça... ça fait beaucoup. Ca fait du bien, aussi. On crache pas dans la soupe, on danse les bras le long du corps en écrasant les pieds du voisin et c'est tout de suite très drôle.
Sérieusement, c'était crès crès bien.
4 heures, je trace pour attrapper une navette, m'endors dedans et rame pour rentrer, au radar. Au pied de l'immeuble, des mecs se sont posés sur des tapis pour boire un coup et chanter sur fond d'accordéon. Je resterais bien mais demain on y retourne, il va donc falloir débourrer aux aurores.
Gains : deux litres de coca.
Pertes : une nuit de sommeil.
Bilan Jean : coke light (capitalisme de merde).
Et il a pas plu du tout.
Ecrit par kaleria, le Dimanche 3 Juillet 2005, 11:21 dans la rubrique "# Niouzes".
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