God save the gouines.

Blog opératoire : la badasse s'en va-t'en guerre.

Du sable dans les Doc's

--> et un grand vide dans le bocal à Maurice.

Bé voilà, c'est les vacances pour de bon depuis un petit moment (boh allez quelques semaines, mais c'est fou ce que ça passe vite, quand-même... largement plus vite qu'une semaine de varicelle ou d'infection urinaire, ou qu'une messe, ou qu'une visite à la maternité, ou qu'un film de Lars von Trier, ou qu'un plan cul sans les mains), on est contentes, on peut faire ce qu'on veut, la vie est belle.
Et donc on a commencé par aller visiter tout ce petit monde qu'on n'avait pas vu depuis des plombes. A la fin, comme on n'avait pas envie que ça s'arrête, on a ramené quelques membres du petit monde en question dans nos valises. On était à la coule, y avait du soleil, l'eau était assez bonne pour que je puisse me prendre en pleine gueule les vagues de l'Atlantique sans me sentir mal au bout d'une demi-heure, la bière coulait à flots (RIP les innombrables bouteilles de Picon torchées au fur et à mesure) et les plages ont raffolé de mon look "maillot de bain une pièce, serviette de plage orange portée à mi-mollets et Doc Marten's sans chaussettes" en toute circonstance.
On en a aussi profité pour ramener le contenu de ma bibliothèque et le planquer discrètement dans la maison familiale. Je suis fière de moi, vingt cartons à cacher c'était pas une sinécure, mais c'est fait et on ne les voit pas le moins du monde. Totally invisible. On va finir par croire que mes affaires se limitent au sac poubelle de fringues que j'ai laissé traîné histoire de pouvoir passer pour la petite marchande d'allumettes version "gen Y" (encore un concept à la con, tiens), et ça m'arrange.
Sinon, j'ai loupé mon concours et c'est pas plus mal. Ça me laisse une année à attendre et voir, je suis pas pressée, j'ai un plan B et même un plan C. Ça risque d'en passer par quelques mois de récurage de chiottes intensif, mais au final le résultat sera approximativement le même. De toute façon y a vraiment pas le feu au lac, je crois que je trouverai toujours quelque chose, et le monde sourit à ceux qui se démerdent pour vivoter aux crochets des autres.
(C'est pas demain que je pourrai me coller un crédit sur le dos pour m'acheter cet écran plat géant dont je rêve depuis des mois pour pouvoir regarder dans de bonnes conditions la coupe du monde de foot, mais il faut savoir faire des sacrifices dans la vie, me disent tous ces gens-là... mais faut dire que chez ces gens-là, on ne pense pas.)
Bizarrement, me voilà davantage détendue que n'importe quand au cours de l'année (calendrier scolaire) qui vient de s'écouler. J'ai à nouveau une vie sexuelle, ça doit jouer aussi.

Dans la catégorie "bouquins hin-hin", j'ai découvert Jeanette Winterson, et c'est très bien (accessoirement Marie-Hélène Bourcier aussi, mais là il faut avoir envie de se faire retourner le cervelet.)

Dans la catégorie "musique nique-nique", on a sautillé sur un sacré paquet de merde au cours de ces vacances. Tout particulièrement de la dance toute daubée, que nous affectionnons énormément, tant pour la richesse des paroles que pour la technicité des arrangements musicaux :
-Inna, Sun is Up (et "move your body" surtout).
-Turn me On, et toute la puissance du son Guetta (1:07 !)... non vraiment, comment ne pas se sentir fière d'être Françaêêêêse après ça ?
-Mr. Saxobeat et le clip "suck my beat" du moment.
-et enfin, Rihanna : "coz' I might be bad but I'm perfectly good at it... SEX IN ZEE AIR, nananananaaaa in it..."

On a aussi bien ri sur de vieux souvenirs... genre ça ("du mauvais Biolay, c'est dire si c'est pourri").

Et on a voulu CASSER DES RÉTROS et nous re-mater Hard candy avec ceci.

Des moments d'une incroyable charge mélomaniaque. Juste hors du temps.

Pour celles (éventuellement ceux mais j'y crois un peu moins) qui maîtrisent l'anglais et que la question intéresse : lecture.

Détendue certes, mais toujours en colère.

Ahahah !