De la joie, de la joie...
Entre le retour du fils de la rentrée (celle qui casse bien les bonbons parce que les cours toute la semaine, hein, même si ce n'est jamais que trois heures par jour...) et l'avènement du Coca nouveau (ah, je ne vous l'ai pas dit, mais le Monoprix a réorganisé ses rayons... d'où petit ouane), la vengeance de la Tornade (mon petit twouhou du jour).
1) Et oui, la supérette locale s'offre un ravalement de façade... donc on n'y trouve plus grand chose (à part précisément ce que l'on ne cherche pas), ou alors très difficilement. Vu ma propension à aimer fureter dans les boutiques (grosso merdo, zéro), il va de soit que je trouve un plaisir particulier à me frotter contre nombre de vieilles acariâtres en train d'agresser de gentilles (ou pas) vendeuses décomposées ("je n'en peux plus et ça se voit") sous prétexte que non madame (et encore) il n'y a plus ma marque de Saindoux habituelle, et c'est un scandale et vous ne me reverrez plus jamais ici nomdidju. Charmant.
2) Sans transition, la vengeance de la Tornade, ou le cri d'exaspération de mon entourage le plus... alentoureux (huhu). Ou encore "comment s'en prendre plein la goule régulièrement et durablement", ou enfin "comment chopper l'envie d'aller pleurer sur une épaule compatissante". Notez que ce n'est pas ce qui manque, hein, les épaules (moi même j'en ai deux, incroyable non ?)... j'ai juste assez de retenue pour ne pas dire les choses telles qu'elles sont (à savoir purement hallucinantes et totalement incompréhensibles à une personne un tantinet sensée), brut de fonderie, pouf, genre... comme ça.
Il paraîtrait en effet que je n'ai plus grand chose d'humain (ce qui est aberrant, vous en conviendrez, puisque que j'ai AU MOINS deux épaules), que je fais montre d'un égoïsme absolu, et une foultitude d'autres choses dont je n'ai pas bien saisi le sens, étant donné que je n'ai pas vraiment écouté.
Intérêt de l'ensemble : inexistant.
Hibernatus a parlé, mode "principe d'inertie" on.
J'irai cracher mes souhaits ailleurs.
Et un 3) Forcément, parce qu'il ne faut jamais rester sur une note aussi inintéressante, quelque chose d'encore plus inconsistant : voyez vous, en allant chercher mon emploi du temps ce matin, j'ai croisé un monsieur d'un certain âge déjà, qui, après m'avoir regardée de travers, m'a lancé quelque chose que j'ai compris comme un "tarée, vas". Je suppose que c'est à cause de mon pantalon (une photo prochainement, il faut le voir pour le croire, mais sachez que le nombre de centimètres carrés de peau visible reste inférieur à celui que procure à l'oeil cette abomination qu'est la minijupe... vous allez me dire, en hiver, les minijupes, hein... et le réchauffement planétaire, vous en faites quoi ?), bien qu'il puisse aussi s'agir de ma démarche dansante (plutôt Baloo que petit rat de l'opéra, j'en conviens) ou encore du fait que je ne m'étais pas attelée à me brosser le crin avant sortie, mais bon... toujours est-il que ça fait bizarre, tout de même, d'entendre une chose pareille venant d'une personne avec qui (pour autant que je m'en souvienne) je n'ai jamais élevé le moindre cochon.
(Ceci dit, peut-être a-t-il énoncé "otarie, vas"... je m'en verrais nettement soulagée.)
Ca promet pour 2008, toutes ces choses inintéressantes, j'en connais une qui va beaucoup s'amuser.
Prochain post : de l'inutilité du liquide vaisselle à partir de la quatorzième semaine de grossesse.
Ecrit par kaleria, le Vendredi 11 Janvier 2008, 16:32 dans la rubrique "# Niouzes".
Commentaires
Soledad qui aime bien le scianure et le lait de soja.
11-01-08 à 17:56
Jour.
[Ce blabla à venir(il commence ici mais je ne sais pas ce que je vais dire)ne doit pas être jugé sur son utilité; en fait c'est une pulsion de communication, l'expression de cette fonction phatique qui me sert de radeau. On m'a dit que je parlais beaucoup trop de moi, alors à présent j'ai perdu de ma spontanéité dans le langage puisque je veux faire attention à ce que je dis(moimoimoijejeeje - sans y parvenir forcément); mais je veux parler de moi ! je me fous de ce que ça peut faire aux victimes de mes monologues ! Ce n'est pas que je me fous des autres, c'est que je n'ai pas envie d'essayer de m'accorder à eux pour qu'ils m'apprécient. J'ai la flemme. Pourtant si je communique constamment c'est pour créer un lien avec eux; c'est pour ne pas me sentir seule et sans spectateur pour assouvir ma passion exhibitionniste, alors ça veut dire tout niaisement que je veux être.. aimée ? sans aimer en retour.] = est-ce que j'existe ? rassurez moi, dites-le moi, regardez moi.
En tout cas ça suinte de pus tout ça. Je passe à autre chose, je commence à m'écoeurer.
Si on te considère comme étant égoïste, pourquoi le prendre mal ? pourquoi t'emmerder avec des considérations de l'ordre de l'orgueuil, du tien en plus. Et comment peut-on accepter cela, ce "tu dois être vertueux" au nom d'un Idéal qui sert à guider les idées de l'opinion commune..
Malgré ce blabla, je n'ai eu aucune intention de nuisance à ton égard, c'est juste que j'ai une digestion perturbée due à l'impact d'une phase antérieure d'anorexie, alors je souffre de régurgitations, souvent sans parvenir à me retenir ou à prévoir la chose. Alors ça m'arrive de vomir sur les autres.
Ps - à propos de ton prochain article, il faudra peutêtre nuancer l'idée; à défaut d'être inoffensif, un liquide est toujours buvable, et c'est parfois très utile.
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Huhu.
kaleria
13-01-08 à 02:42
Mais... rien à foutre, dans le fond.
L'opinion commune, rien à foutre... l'Idéal, rien à foutre... le ressenti, rien à foutre.
Encore ?
Vomis tant que tu veux, nous serons deux à le faire. Et en même temps, j'écoute toutes ces vieilles merdes eurodance de mes années collèges, et je trouve ça vachement plaisant. Ca m'fait du bien, même...
Pas rien à foutre, pour le coup.
Comme quoi...
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Re: Huhu. - vomi n°2-
Anonyme
15-01-08 à 19:05
Soir.
C'est génial que tu t'en foutes, j'aimerais bien en faire autant. Mais toutes ces conneries ambiantes me pèsent trop, ce putain d'Idéal est partout où je suis, et juge tout ce que je fais -pas ce que je me dis, je lui en parle pas tu penses..- je DOIS être---, faire---, .., et j'ai pas le droit de me crever par exemple.
J'ai peutêtre l'air de m'emmêler pour rien, d'une ado en crise -mais non puisque je ne me retranche pas derrière un "de toutes façons je m'en fous de tout"; faudra que je me résigne en tous les cas, j'arrive pas à voir mon futur autrement qu'un fossé. AHAHA ! "no future" !!! si, je crois bien que suis une ridicule ado en crise + symdrome peter pan; c'est pitoyable. Mais là, si c'est le cas, je m'en fous ( ! ), afin de bien jouer ce rôle là.
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kaleria
16-01-08 à 02:02
Groumph, si j'peux sans problème comprendre le paradoxe, j'ai déjà un peu plus de mal avec la contradiction.
Appelle moi donc un de ces soirs, de préférence après minuit, histoire que je sois bien réveillée...
On se fera un petit dialogue de sourdes, ou encore monologue extérieur (en français dans le texte), dénommé ci-après sous la formule Un Point c'est tout, un point c'est toi et destiné à finir quelque part au Père Lachaise, coincé entre une vieille racine et une ancienne rassie.
Mais sois tranquille : Dieu pardonne tout.
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