Bonjour Kal, comment allez-vous ?
--> Quoi de neuf, Kal ?
Heu, va chier ?
Par exemple, hein.
(Je n'aime pas quand Facebook me parle, c'est chaud. Tout ce qu'il a à faire c'est absorber les morceaux de merde que je lui donne en pâture point)
Comme je me sens le cerveau particulièrement ramolli depuis quelques jours à force de bosser sur bécane, je me suis dit que je m'épargnerais bien de la peine tout en restant dans le sujet en raclant mes fonds de tiroir pour vous livrer, bien emballé dans la page "sports" du Figaro, un petit texte tout droit sorti de ma pensine (parce que des fois, j'aime bien écrire au stylo sur du papier quadrillé, ça peut sembler curieux... that's the dinosaurs, stupid).
"Plus ça va, plus je freine des pieds et des bras. Délire de minuit, lumière de parking, œil ouvert, les murs m'observent. Mon téléphone sait, il fait juste semblant de se taire. Sale con, sale traître, sale parasite. Symbiote, ils savent où je suis, ils savent ce que je fais, ils peuvent sans doute même se douter de ce à quoi je pense. Qu'un jour ils m'écraseront. Moi. Avec un poids lourd ou une toute petite cellule pourrie dégénérative. Un atome. E122 ou assimilé effets secondaires ne pas laisser à la portée des enfants l'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Ou ils l'écraseront, elle, au choix, gagnant gagnant pour les actionnaires. Ils lui prendront sa life ou la mienne ou les deux et ils ne le sauront même pas, deux numéros dans le fichier lol.exe. Ils riront, ça oui, le plaisir du scintillement des bulles de champagne glissant le long de la glotte proéminente. Groin ou goitre. Ça commence, il y a déjà des vers dans mon lit. Même : je ne les vois pas, si, la nuit tu les entends glisser, toi aussi. Sûr qu'ils sortent de toi, dix orifices, l'embarras du choix, et sous les ongles, ça multiplie les pistes. Un de ces jours ils finiront par en avoir marre d'attendre, ils forceront, et j'exploserai tout doucement en petits tas de chair charogne putréfiée bonne pour la boîte en sapin SUIVANTE ! Ils m'auront eue, ils auront réussi à faire entrer leurs saloperies à l'intéreur de mon corps pour en faire ça, futur simple, conditionnel, ils pourraient aussi miner la machine à rêves, je sais c'est plus dur mais déjà c'est fait, mes songes ne m'appartiennent plus plombés distordus, des choses, réelles, possibles, basiques, et des questions de merde, rien à foutre, alors slash que j'ai l'absolu minuscule à portée de regard dans le vague. Si je ferme moi et que je la projette sur toi, alors il n'y a plus besoin de. Je veux qu'ils arrêtent de me remplir avec ces trucs, de faire du bruit dans mon silence, d'empoisonner le souvenir de ton odeur avec des relents d'égout, de parasiter mon image de toi miserere nobis salva me a hostibus.
C'est grand, la peur, mais la colère encore plus. Un jour peut-être ou alors guimauve comme le reste, d'ici-là j'aimerais savoir, ce tord-méninges à remue-boyaux, je suis quand-même pas la seule ? Comme ça qu'on fabrique les fous ?
Raison, quelle sale idée.
J'arrive plus à penser."
Pas contente.
Tiens, je pourrais vous parler aussi de l'envie que j'ai d'aller défoncer les hauts-parleurs du centre ville qui ont diffusé continuellement une musique horripilante pendant toute la période de Noël (déjà que c'est suffisamment éprouvant comme ça) à coups de 22 Long Rifle. Ou alors réapprendre à manier la fronde. J'étais pas mauvaise quand je faisais partie des scouts.
Mais pas maintenant, là en fait je veux lire, donc merde.
On va donc se quitter sur un peu de son : cool et pas-cool-catégorie-bitchasse.
Edit de dernière minute : ça n'est pas dans mes habitudes mais j'invite cellezesseux qui s'intéresse à la japanimation à se plonger dans Black Rock Shooter (OAV puis TV ou dans l'autre sens, on s'en fiche). Parce que c'est visuellement très agréable à regarder. Voilà.
Ecrit par kaleria, le Jeudi 24 Janvier 2013, 22:31 dans la rubrique "# Niouzes".