Ann Scott again
--> poésie en BPM
"Derrière le film secret de mes paupières, l'essence du son est devenue comme un torrent de lave qui me coulait du cerveau, achevant de nettoyer le peu de résistance qui me restait. Une étendue de cristal s'est ouverte à moi, à perte de vue. Sous mes pieds qui ne touchaient plus le sol, je pouvais voir toute la vie, un monde de racines et de petites bêtes qui évoluaient calmement, sans crainte ni urgence. J'étais seule dans ce décor, mais je savais que si je rouvrais les yeux ils étaient tous là. Et ils ressentaient tous la même chose que moi. Chacun dans son propre délire, mais tous sur la même longueur d'onde. Tous conscients d'une même et unique chose : le rythme. Tous là pour se laisser emporter loin de tout ce qui ne tournait pas rond. Loin de tout ce qui foirait toujours avant même qu'on essaie. Loin du peu qu'on avait et qui ne ressemblait en rien à ce qu'on aurait voulu avoir. Tous là pour se lâcher sur cette musique qui répétait inlassablement ici et maintenant."
Bah voilà... le jour où j'écris comme ça, mama mia (dans le meilleur des cas vieille et décatie, alors que la demoiselle nous fait le coup bien bien tôt... y a une injustice, je vous le dit, les fées ont merdé). It's beautiful, isn't it ? From Superstar, on en reparlera.
Mon flash du moment chez mam'zelle Scott s'appelle Poussières d'Anges. Pas moyen de faire ressortir un extrait, l'équilibre est sacré. Je sais pas non plus comment en parler. Pour dire quand même quelque chose de la façon la moins cruchon possible (une citation, obligé) : "Il est [...] des choses qui nous atteignent, qu'on laisse nous atteindre, et qui font qu'ensuite, on ne sera plus jamais les mêmes".
A propos...
Ecrit par kaleria, le Jeudi 26 Mai 2005, 16:50 dans la rubrique "# Niouzes".
Commentaires
Anonyme
11-07-05 à 20:23
merci pour l'équilibre sacré !
Repondre a ce commentaire