Pffff...
--> Chroniques d'une vie glauquement décadente.
Y a des jour somme ça, dommage que ça en fasse plusieurs parce que bon, voilà quoi, ça commence à bien faire.
Et vas-y que dehors il fait un temps de merde qui fait que j'ai même pas envie d'ouvir les volets pour voir la lumière. Pas plus que de mettre le nez à l'air libre, d'ailleurs, surtout pas. Avec ça je vais me chopper le teint blanchâtre d'une endive cuite. Sexy...
Et vas-y qu'il y a le loyer à payer que j'ai comme d'habitude oublié... oh shit !
Et vas-y que le téléphone ne sonne que pour la mère parano ("qu'est-ce que tu veux toi encore, un chèque ?"... fuck you too, mum), la frangine survoltée et ses potins de la colo ou la grand-mère hybride, un vague croisement entre le psy des bas quartiers et le fer à repasser humanoïde, obsédée par ma vie sexuelle qu'il vaut mieux pour tout le monde qu'elle continue à ignorer.
Et vas-y que je veux pas piloter cette p***in de bécane sous la flotte.
Et vas-y que les gens m'énervent à me demander toujours les mêmes choses style "alors t'as eu quoi au bac ?"... pas un pour se poser la question deux secondes de savoir si oui ou non j'ai réussi la splendide recette de tarte au nutella présentée ici ou si je suis enfin parvenue à déboucher mes toilettes obstruées depuis 15 jours (tout ça pour dire qu'il y a quand-même plus important que le bac dans la vie, quoi, merde) !
Et vas-y qu'il y n'a plus rien dans le frigo... ne reste plus que du riz dans tout l'appart... et de la purée... et du ketchup... mais qu'est-ce que vous voulez que je foute avec ça ? Et personne pour m'inviter à bouffer... bande de dégeulasses !
Je suis donc une jeune fille à lunettes, boutonneuse, lesbienne mais frigide, en phase d'anéantissement du Moi bien avancé (dixit sa mère sérieusement décomposée du neurone).
Cependant j'aime la vie... et le riz, aussi.
Ecrit par kaleria, le Mercredi 6 Juillet 2005, 16:58 dans la rubrique "# Niouzes".
Commentaires
stupidchick
06-07-05 à 17:05
ah làlàlàlà, tu verrais chez moi c'est pas beaucoup mieux...
Je t'aurais bien invitée à bouffer quand même si je savais où tu étais. (ce soir, c'est pâtes au gruyère à la mawi, et bières congelées, miam)
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