Eurocks deux mil et cinq :
--> Jean + 3, apocalypse.
Déception : The Killers, insupportables (quand-même mieux que Cali, allez).
Foutage de gueule : Mass Hysteria... "rayonnez"... on est où là, à un concert de U2 ? Au Live Aid ? Sur galette c'était supportable un moment (genre un demi album), mais alors là, en direct, j'aurais presque préféré Sum 41.
Culte : Sonic Youth. Hurlements et saturation également. Bon, par contre, le changement de basse toutes les 6 minutes trente, pas grunge ça, Kim.
A la hauteur de mes faibles espérances : Louise Attaque. J'ai jamais trop kiffé leur musique, premièrement. Alors en apprenant la reformation miraculeuse, ça avait fait comme pour les autres, un truc genre "le compte en banque est à sec, Louise Attaque est de retour, trooooop trooooop bien". Et puis bon, excusez moi, mais trouver moyen de caser les quatre grands hits du groupe en un concert d'une heure et quart, c'est quand même pas très spontané, comme affaire. Style "donnons leur ce qu'il veulent, qu'ils kiffent et nous foutent la paix"... j'étais pas là pour bouffer du hit, tout celà m'a donc, c'est rien de le dire, prodigieusement saoûlée.
Baffe dans la gueule : Kraftwerk. J'avoue, quand je les ai vu les cinq en costard, immobiles devant leurs laptops, avec le grand écran derrière couvert de pilules qui se barraient dans tous les sens, j'ai eu peur. Peur du concert froid, sans âme, purement mécanique, le truc qu'on reproche à tous les coups à la musique électronique quand on s'est jamais donné la peine d'en écouter vraiment. "Ca aurait été aussi bien chez moi avec mes mp3". Et puis non. Ils ont joué/passé/bidouillé/donné The Model, déjà, et ça ça fait plaisir quand on connaît la daube qu'en ont tiré d'autres teutons bien plus bourrins. Et puis surtout, surtout, il y a eu Radioactivity... et là, j'ai versé ma larme, ouais j'avoue. Pas verte, mais tout de même. Putain d'intensité.
A la hauteur de mes hautes espérances : Le Tigre. Ah qu'elles sont mignonnes les demoiselles en rose. La petite dédicace qui va bien, et tout et tout... "rayonnons".
Kifferie : suivre les pérégrination des deux barrées des écrans de la grande scène ("p'tain j'suis trop bourrée là, j'ai envie d't'embrasser"), les croiser genre une demi-heure plus tard et vérifier par soi-même qu'elles sont effectivement bien attaquées.
Regret : Sum 41 (on aurait pu bien se marrer).
Sic : "mais pourquoi certains ne pensent toujours qu'à bouffer ?"... aïe, nan, pas sur la tête.
On est v'nus, on a vu, on a bien bu.
Il a pas plu.
On r'viendra, on r'verra, on r'boira.
Avec un peu de chance y pleuvra pas.
Ecrit par kaleria, le Lundi 4 Juillet 2005, 16:15 dans la rubrique "# Niouzes".