Quiconque tous les oeufs au plat au ciné se tapera...
--> mon dictionnaire franco-indonésien dans la gueule se prendra.
C'est pas que, mais voilà quoi. Qu'on vienne pas me dire que j'ai une dent contre les indonésiens, c'est pas vrai et puis d'abord qu'est ce que j'en sais moi, j'y suis jamais allée en Indonésie et si ça se trouve c'est très bien, si ça se trouve ça l'est moins, et en définitive tout le monde s'en fout un peu, non ?
Tout ça pour dire qu'un dictionnaire franco-indonésien ça doit peser ses bons gros 2 kilos 625, et donc que dans un museau c'est pas conseillé.
Y a rien de pire que quelqu'un qui ose se descendre la totalité d'un paquet de bonbons à lui tout seul devant une toile. Non seulement ça donne envie à un peu tout le monde d'en profiter aussi, des trucs sucrés en question, mais en plus le bruit du sac en plastique (crrrritch crrrratch, et si l'auteur du sacrilège a la mandibule proéminente ça n'arrange rien) est d'une absolue horripilance, surtout à l'approche de la cruciale scène du baiser (Titanic) ou de l'explosion dévastatrice (XXX)... ça et la horde de mômes incalmables qui sautent sur les sièges, mais on en reparlera un autre jour.
Hier soir c'était moi la becteuse de gélatine solidifiée qui fait chier son monde... et comme j'ai pu m'éclipser discrètement en rampant entre les rangées de sièges sans me faire capter par une quelconque mémère en furie, c'était à la limite du jouissif.
Bah bref... ça c'était hier. Aujourd'hui, c'était le lâcher de salopes. Et ouais, rien que dans les ridicules trajets home/Sim, Sim/code-que-ça-commence-à-me-faire-chier et code/miss-à-la-sortie-du-boulot (soit une demi heure de footement), moi, péquenotte notoire, ai pu récolter à peu près :
-3 apostrophes verbales agressives de type "baisse les yeux grognasse".
-14 remarques médisantes proférées en fausse sourdine (c'est-à-dire juste assez fort pour être entendues par mes oreilles d'amour : balot).
-148,2 regards con/descendants (selon les créatures).
-2 gentilles demandes de feu.
Enfer et damnation, ça se balade en jean taille basse moulé serré autour d'un cul body-buildé au séances de fitness à 45 balles la demi-heure, le sac à main taille ridicule juste suffisant pour y loger un quart de feuille de papier plié en quatre, le portable brillant collé à l'oreille sale en gueulant des "salut ma chérie, t'es où ? Ah ouais, moi aussi, ouais... NAN, il a dit CA ?"... à croire que le jeudi est un jour privilégié pour les sorties entre pétasses.
Et en face y a moi, pauvre créature à l'aspect misérable, même pas foutue de se barbouiller la gueule de rimmel pour cacher son abjection morale (j'ai pas encore pu déterminer si c'était ça ou parce que les plumes dans le cul pour séduire les mâles se sont démodées... faudrait d'ailleurs que je pense à renouveller ma garde plume). D'où cette considération :
PETAAAAAAASSES !
Ouais, ça va mieux en le disant.
(s'envole lâcher quelques fientes sur quelques têtes trop bien coiffées)... flap flap flap... flap... et flap...
Ecrit par kaleria, le Jeudi 16 Juin 2005, 19:30 dans la rubrique "# Niouzes".