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Blog opératoire : la badasse s'en va-t'en guerre.

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La nuit dernière, j'ai rêvé un truc super

Bon, j'étais malade (je me rappelle plus de quoi mais de toute évidence ça n'était pas super grave, plutôt casse-couilles, genre le truc qui-gratte-qui-pique abominablement à un endroit où on peut difficilement y remédier en public) et du coup j'atterrissais à l'hôpital, faut croire que ça grattait quand-même pas mal.
Et puis là, paf comme ça, sans crier gare, la maison qui rend fou dans Les Douze Travaux d'Astérix : la bureaucratie administrative, l'inertie, l'horreur, l'enfer absolu. Résultat des comptes, je finissais par péter un plomb dans la salle d'attente et hurler sur d'horribles fonctionnaires en blouse noire (presque toutes des femmes, ça me fait mal d'avoir l'inconscient qui s'exprime sexiste) que s'ils et elles n'avaient que ça à foutre de passer leur vie à pourrir sur place derrière leur bureau c'était leur problème, mais que moi, ayant quand-même une existence trépidante à mener rondement et tambour battant, remplie de livres à lire, d'animes à regarder, de feuilles d'automnes à ramasser et de parties de jambes en l'air vers l'infini et au-delà, j'espérais bien qu'ils n'auraient pas l'outrecuidance de me faire perdre mon précieux temps d'avantage. Que s'ils avaient envie de moisir sur place, il était absolument hors de question que je perde une minute de plus à me faire emmerder pour pas grand-chose. Et que je me cassais de toute manière (d'ailleurs il me semble que j'en profitais pour leur montrer mon cul, c'était juste avant que je ne me réveille, il était 9h34).

Entre ça et mes continuels rêves humides (où votre servante ressuscite le tenace fantasme qu'elle s'est tapé durant tout son lycée à cause d'une connasse insupportable mais quand-même physiquement intelligente qu'elle aurait rêvé de coincer salement dans les toilettes des salles H sans jamais oser passer à l'acte), j'suis bien moi. Et d'ailleurs très sérieusement, je vais bien. Life goes on slowly. C'est cool.

Tout à l'heure je me disais que je devrais peut-être me mettre à parler, à l'occasion, de trucs qui m'importent réellement vraiment beaucoup genre gros comme ça. Je pense que j'en suis absolument incapable, mais ça vaudrait peut-être le coup d'essayer. Je pourrais commencer par tenter d'expliquer vaguement mon équation bateau qui dit que ta meuf, ce doit être aussi ta meilleure pote, sinon ça ne va pas. Ensuite j'essaierais bien de démontrer qu'on peut ne pas être maladivement jaloux sans pour autant en avoir rien à foutre de tout et de tout le monde. Et ensuite je changerais de sujet, quand-même, parce que ça va bien cinq minutes toutes ces niaiseries.

Le mariage pour tous est presque sorti du four, on est bien contentes. Non pas qu'on compte aller faire des risettes au maire sous peu (quoique, avec ces conneries d'affectation dans la fonction publique, si c'est Paris qui m'attend, il se peut que le contrat soit passé plus vite que prévu), mais on est tout de même bien ravies de constater que Frigide Barjot et tous ces connards réacs ont enfin gagné le droit de fermer leur puits à merde. Finis les soupçons de pédophilie, de polygamie, les pater noster dans la rue, les faf's qui s'excitent... oh, wait. Fini l'affichage à chaque putain de journal télé, ça sera toujours ça de pris. J'étais lasse, à vrai dire.
D'ailleurs Frigide Barjot, dans le fond, c'est qui cette meuf ? Wikipédia me dit en gros : "chroniqueuse mondaine (a.k.a. fumiste bourgeoise à tendance putassière pseudo-libérée) qui, faute de savoir quoi faire de sa vie, s'est dit qu'elle allait se destiner à la même carrière que son mec, son cousin et son grand-oncle, avec sans doute beaucoup moins de succès et en tout cas d'originalité". Sacrée elle.

Ambiance globale, météo locale.
Cette semaine, c'est en quelque sorte la décadence propre. Tu fous rien, t'écoutes de la musique de gros branleur, tu regardes des trucs pas prise de tête, tu vois tes potes tous les jours pour te faire des LANs en buvant des bières tranquillou, mais quand vient le soir t'as quand-même plaisir à rentrer potasser ta bible des gauches françaises et te coucher bien sagement à deux heures du matin après avoir réfléchi très sereinement aux nombreux codes visuels de la japanimation, genre la canine systématiquement visible des personnages chez lesquels on veut dénoter un caractère à mi-chemin entre le kawaii total et l'insupportable chianterie (tu peux aussi réfléchir à l'utilisation qui est faite de cet accessoire apparemment innocent que sont les lunettes... yaaaaaw, megane-sama).

Que des réflexions essentielles quoi.

Original soundtrack for strolling :
-Missill : en voilà une DJ qui a de la patate et de la gueule. Vue en live, c'était quand-même bien bon : "Bonjour, je mixe à 200 à l'heure tout en sautant sur mes platines, youhou." Chuppa (et son magnifique "I don't care", phrase que j'affectionne maintenant presque autant que les multiples avatars de "run/get/go/fly away"), Magic Potion, et surtout, surtout, Terrible Square... houuuuu, audiorgasm. Il faudrait d'ailleurs que je me fasse un ou deux t-shirts avec la pochette de Kawaii et celle de Mixshake.
-Offspring, et encore une phrase culte : veuillez Change the world s'il vous please, de préférence sans bouger de votre lit. N'empêche, putain d'intro, putain de chanson, putain de tout.
-Et un p'tit peu de J-pop hein quand-même, pour finir : l'opening de Railgun S (parce que c'est en train de sortir tranquillement et que ça me permet de me rouler par terre tous les samedis, y a des p'tits bonheurs comme ça), et en cadeau (empoisonné) celui de la première saison, après lequel je me suis définitivement dit quelque chose comme "te v'là perdue pour la science, ma fille". Il faut tout de même reconnaître aux producteurs un talent particulièrement balèze, à la limite du surnaturel, pour agrémenter même les meilleures séries de thèmes purement et simplement insupportables. Non vraiment, j'adore.

J'veux pas m'avancer, mais j'ai enfin obtenu un minimum de résultat en vue d'une éventuelle future carrière professionnelle. Je suis destinée à la manut', ce qui m'arrange de plus en plus. J'espère simplement que quelqu'un aura pensé à apporter une vraie cafetière, car comme le disait Sénèque (un mec vachement sympa avec qui j'étais en sixième) : "In cafeum veritas".

Gratuit, insignifiant, reposant. Superbe, impeccable.

La fois prochaine, j'aurai (peut-être) des trucs à dire.

Ecrit par kaleria, le Vendredi 26 Avril 2013, 23:32 dans la rubrique "# Niouzes".

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Commentaires

hihi

27-04-13 à 12:43

"le truc qui-gratte-qui-pique abominablement à un endroit où on peut difficilement y remédier en public"


des hémorroïdes? :)


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