God save the gouines.

Prout prout prout...

--> que je t'aime !

Viens ici, mon petit ami : j'ai un secret à te dire dans l'oreille...

YOU-PI !

Comme j'ai trèèès envie de pondre un topic@slice of life-un-peu-chiatique-quand-même et que ça fait longtemps que je n'ai pas donné dans le drôlissime, pourquoi ne pas vous narrer l'impayable pré-Noël que j'ai vécu chez ma grand-mère la semaine dernière ?
Pourquoi ne pas vous décrire ces trois assiettes de choucroute bourrées tant bien que mal dans mon malheureux estomac, puis enterrées sous un demi Caprice des Dieux, trois parts de bûche au beurre, deux de vacherin et une mini tasse de café ?
Plus la bouteille de champagne et les trente-six cigarettes pour tenter de faire passer tout ça et refouler la sensation de gerbe imminente au bout de la troisième saucisse de Morteau ?
Tout cela sous les coups d'un subtil mélange de flatterie et de chantage affectif qui, même lorsque Je est avertie, continue à fonctionner va savoir pourquoi ?
Mais surtout, pourquoi, pourquoi se priver de lister les quelques présents offerts à cette occasion ?
(Ceux qui me connaissent rigoleront bien, et ceux qui m'aiment prendront le train.)

Bien !
Commençons donc, tout en douceur, par l'assortiment de bougies qui va bien, et qui pour le coup, était plutôt bienvenu (je me contrefiche de l'allure de mon intérieur, mais il faut quand-même avouer qu'une ambiance bougies, ça en jette pour emballer de la morue... de plus, les bougies parfumées -comme celles-ci- sont également fort utiles pour masquer, voire faire partir pour les best top quality d'enfer de la mort, l'odeur de vieux fauve rance qui imprègne ma caverne) ; passons également sur le photophore ad hoc ("C'était marqué "style africain" sur le catalogue... et tu vois, j'ai trouvé ça beau... comme quoi, ils font quand-même de jolies choses !"), l'agenda mémoire 2013 (comme tous les ans depuis 2005 et chaque livraison reste toujours d'une excellent facture, idéale pour caler les portes), le parapluie qui change de couleur sous la pluie (c'est kawaii et tout mais j'ai horreur des parapluies, j'en ai jamais eu et j'en aurai jamais, c'est nul, ça pue, ça se retourne, ça éborgne les gens et c'est moins classe qu'une capuche ou même qu'une tête dégoulinante de flotte sous la pluie... et puis s'ébrouer violemment sur les vieilles dans la file d'attente de chez Nature et Découvertes, ça n'a pas de prix).

Passons sur tout ceci, et venons-en aux trucs vraiment cools, qui font réellement plaisir !

PREMIÈREMENT : le briquet et le cendrier de poche en forme de lingots d'or. Dommage, je possède déjà un Zippo noir mat... c'est dire si le design de la chose heurte de plein fouette mes goûts esthétiques en termes de briquet. Anyway, j'aurai désormais la possibilité d'entreposer et de porter sur moi mes vieux mégots, de sorte à sentir encore plus le tabac froid, plutôt que de les jeter par terre pour donner du boulot aux balayeurs blacks de la gare Saint-Lazare (qui font quand-même de jolies choses, rappelons-le)... trop la classe.
SECONDEMENT : l'allume-gaz en forme d'allumette géante. Encore plus discret que le briquet en forme de lingot d'or ! Enfin, je râle, je râle, mais il faut reconnaître que cet objet me sera utile... je pourrai allumer mes plaques (électriques) et mes bougies (chauffe-plat) avec. Et faire mon andouille une fois en soirée, p'têtre... passer encore un coup pour une grosse débile et mourir l'esprit tranquille.
TROISIÈMEMENT : le pendentif porte-parfum (en forme de cœur). Donc, je ne porte pas et n'ai jamais porté le moindre pendentif, je ne me parfume pas non plus, et je n'aime pas particulièrement les cœurs. Remarque, ce bijou sur le survêt' Rammstein, ça va claquer. Ladylike.

Vous aurez remarqué (car vous êtes remarquateurs et remarquatrices) que tout cela provient des catalogues de l'Homme moderne et de la Femme non moins moderne. On en trouve des merveilles chez cette maison ! (Je vous conseille d'ailleurs de jeter un coup d'œil aux sites si vous avez le temps -surtout celui de l'Homme-, la version papier m'a pas mal amusée entre deux menaces d'évanouissement dues au trop plein de bouffe.)

Vous vous dites peut-être que je suis cruelle, narquoise, cynique et perdue pour la science. C'est vrai. Mais sachez que j'apprécie quand-même ma grand-mère, cette noble vieille dame aux cheveux d'un blanc soyeux de neige douée d'un infaillible bon goût.

A part ça, j'avais aussi pensé vous parler de ma reconversion en obsédée en imper à la sortie des cours de récré (primaire/collège/lycée et les mamans aussi si elles veulent, ch'uis pas difficile). Comment j'ai eu envie de me branler devant Bilbon le Hobbit (et déjà, comment je me suis retrouvée là, c'est toute une histoire comme dirait l'autre) et comment c'est devenu compliqué de ne pas avoir de clef sur la porte de la piaule (ben ouais, parce que je suis pas chez moi, et ça fait chier). Comment j'ai l'impression d'être une horrible bête, et pourquoi des fois ça va trop bien, euphorie complète, et cinq minutes après l'envie de creuser ma tombe et de m'enterrer dans l'arrière-cour sous le fumier repend le dessus que-je-ne-sais-même-pas-pourquoi.
Putain payes tes hormones.

Allez, une petite chanson pour finir. Je m'interroge quand-même, je dois correspondre à près de la moitié des trucs qui sont mentionnés là-dedans...

Ah, ouais ! Et tout à l'heure, en épluchant un BBF, je suis tombée sur ça :
"Soucieuse de faciliter la compréhension du lecteur, Chris Oliver montre par l'exemple les similitudes et différences entre FRBR, RDA et AACR. Elle propose ainsi une version simplifiée du modèle FRAD et un exemple de notice bibliographique en Marc avec, en regard, les entités et relations FRBR correspondantes."
Ça m'a fait marrer, je me disais que, peut-être, vous aussi.

Ecrit par kaleria, le Jeudi 20 Décembre 2012, 23:17 dans la rubrique "# Niouzes".

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