God save the gouines.

Note à moi-même.

Penser à arrêter les vidéos de cul. De toute urgence. Parce que ça n'est plus possible. Plus du tout.
Me sevrer des scantrads, foutre mon disque dur à la poubelle, cesser immédiatement de fantasmer sur ma méchromancienne dans Borderlands 2, brûler mes BDs érotiques ou les filer au voisin. Appeler les pompiers ou t'obliger à me filer le numéro de ta sœur (oh oui, ta sœur !)... planquer mes lunettes, que je ne puisse plus scruter les gens, l'horizon, les culs et les nichons.
Penser à ralentir sur les pratiques masturbatoires.
Ne plus lire quoi que ce soit de tendancieux... d'ailleurs ne plus RIEN lire du tout sachant que L'Économie politique du patriarcat est capable de me donner des idées. Ne plus écrire non plus, ne surtout pas penser à voix haute.
Utiliser les objets courants pour ce à quoi ils sont destinés, et pas autre chose.
Formater mon ordi. Cesser de relire ces lettres, surtout la cinquième feuille.
Intégrer : je suis douée pour trouver, il faut donc que je m'abstienne de chercher.
Et aussi : je suis douée pour imaginer, il faut donc... et merde.

Très terrifiante transition rythmique entre la minute 4 et la minute 5, et plus spécifiquement à partir de 4:48. Et on chiale dans les chaumières sur la fin. Du grand Infected.
Et parce qu'il ne faut jamais se quitter sans une bonne merdasse : et Dieu ordona à David de guetter, et David Guetta.