God save the gouines.

Sors la cravache et passe-moi le beurre.

Quoi qu'en disent les incrédules... qui s'en fichent bien parce que leurs histoires ne sont pas les nôtres, et qu'à part la télé malvoyante et malveillante mais tout de même très voyeuse il n'y a pas grand chose à voir... Pascal le big brother is watching you et vous serez bientôt la nouvelle star-laide au rabais du coin, Cindy Sander et ses 1600 fans (presque-autant-sinon-plus qu'Amandine -don't mess with- du 38 non mais oh faut pas déconner, touche donc pas au secret de nous, sale petite pute). C'est plus, c'est moins, fixez donc le juste prix pour vous-mêmes et foutez-moi la paix, je pense avoir enfin mis le doigt sur la Formule. La sœur cadette du plomb en or, le saint Graal de l'alchimiste moderne, le but ultime de celui ou de celle qui se donne pour cheval de bataille de tenter d'oublier les conséquences désastreuses et machiavéliques de l'insertion fortuite de tampons usagés dans les bouches de malheureuses truites qui n'ont rien demandé à personne, et qui, à défaut d'être élevées sur le bord du périph comme certains de nos beaux légumes brillants calibrés du rayon homonyme@Monoprix-ou-autre local, aura sans doute eu le privilège de tremper ses écailles dans l'eau dégueulasse de nos canaux à merde universels. Mais nous nous zégarons.
La Formule, donc. Comment trouver en ce monde quelque chose qui fasse du bien (c'est-à-dire au corps et à l'esprit, façon feng shui), qui libère du stress, qui passe le temps agréablement, qui demande peu de matériel et relativement peu de temps (bien qu'on puisse, si on veut, y consacrer une plage-horaire conséquente), qui développe le sens de la communication et surtout surtout SURTOUT Zeejus Kriest, qui soit gratuit ! Voui madame, et bien j'ai trouvé, il s'agit du cul, tout simplement. C'était couru d'avance, tout le monde avait deviné dès les deux premières lignes z'et encore, mais j'aime bien faire semblant de ménager mes effets, c'est la base. Il faut bien ménager quelque chose, à défaut d'être ménagère, même si naguère je n'avais pas cette redoutable facilité à me défoncer aux sucres rapides (économique mais parfois handicapant, notamment à Pâques et le jour de la Saint-Nicolas).
Aparté vie de famille. Frangine, à table : "Kal, tu connais Marie-Noëlle, la fille de Machin et Bidule, qui habite pas la baraque tout en haut de la rue Moncul, mais celle à côté ?". Votre toute dévouée : "Marie-Noëlle, c'était la fille du père Noël non ?".
POLOPOPOWOHOP...
Aparté vie de famille numéro deux. Frangine bis, même heure même endroit : "L'autre jour j'ai vu un gars, ben il lui manquait une oreille... il avait le trou, tout bien et tout, mais pas l'oreille qui allait autour quoi". Kal : "Ah, je crois que j'le connais... il s'appellerait pas Louis par hasard ?".
POLOPOPOWOHOP...
DU CUL, donc. L'enfance de l'Art, l'alpha et l’oméga, la Genèse et tous ces trucs. Bref.
Tout ça en me plongeant dans quelques bêtes souvenirs (que j'ai, je ne sais pas si je vous en ai déjà parlé, partiCULièrement vivaces quand il s'agit de ce genre de détails et BENI SOIT CE TALENT INUTILE NUMÉRO TRENTE TROIS) pour tuer le temps entre deux bouquins judicieusement choisis.
Que-j'aime-entretenir-la-frustration-lorsque-je dispose-d'oreillers-à-déchiqueter.
Brève ! Les femelles auront ma peau, et ça sera très bien. J'en suis folle, je les adore, trois fois bénie soit cette tare découverte sur le tard ou comment baver sans angoisse, alléluïah. Je finirai par m'user encore davantage les yeux à force de lorgner culs et nichons en tous les endroits du ciel et de la terre, et je finirai aussi par m'user les mains et le nez et la tête alouette à vouloir me remplir à bloc de ces quelques petites créatures qui finissent on ne sait trop comment, la plupart du temps par surprise, par échouer dans mon lit (ou moi dans le leur, ce qui a son charme aussi). Honnêtement, j'en boufferais si ça ne risquait pas de compromettre sérieusement et l'esthétisme et le fonctionnement de l'ensemble. Il ne faudrait tout de même pas les abîmer... chefs d'œuvres de la nature, plus ça va, plus je me pose des questions quant au bien-fondé de l'existence du Mâle.
Une autre fois, peut-être, une petite réécriture du Scum Manifesto où en définitive je ne changerais pas le moindre mot mais ME CONTENTERAIS DE BOUFFER LA FEUILLE HISTOIRE DE, mangermangermanger, grouh.
Petites créatures au formes agaçantes, attirantes, escagaçantes voire horripilantes, faites-moi tourner en bourrique.
Ooooooooow, c'est la base même d'une truffe humide et d'un poil soyeux.
L'essence même du bonheur.
Yapluka pas trop l'oublier.
Et toi, TOI, tu m'as laissé entrevoir la possibilité de, quelques secondes et ça aura suffi, et ça suffit, ça suffira, pour alimenter rêveries et fantasmes, c'est tout, c'est parfait, encore.
VOULOIR ET AVOIR, AVOIR ET VOULOIR. La perfection même.
Idée pour travaux de démolition numéro douze. Perceuse. Chaînes. Tartagueule.
Changez-moi mes quatre murs ou collez-moi un interdit, j'aime beaucoup.
Filez-moi une boîte d'allumettes ou des clous rouillés façon... lalala-lala-lalalalaaaaaaaa (faaaaa) !
Ah, le chant.

Brève, je vais super bien, je ne vous dit que ça.
J'envisage de réécouter les Distillers après être tombée fort fortuitement sur ceci : une nouvelle teenagerie à écouter en sautant sur mon lit (ou comment sauver un groupe avec une voix), ça s'appelle Fit for Rivals et si ça ne casse pas des barreaux de chaises, ça contribue au moins grandement à l'éclatement en règle des sommiers du périmètre : peinke, consensuel/galvanisant, révolté (et un p'tit peu suicidaire pour le pestacle), carré et je vous fait grâce de l'exemple de balade pour lui substituer une paire de trucs plus récents sur le mode "plus pour les gouinasses".

Ecrit par kaleria, le Jeudi 28 Juillet 2011, 04:40 dans la rubrique "# Niouzes".

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