Toilettes, chapitre 4 : divagations.
C'est le printemps, les hormones travaillent. (Conséquence.) J'ai le feu au cul. (Oui, mais.) C'est pas encore le printemps. (Conséquence.) Pas d'excuse ma vieille, assume un peu ta bave aux lèvres. (Conclusion.) Oui, madame.
Plus tu fumes, moins t'apprécies ce que tu fumes. (Conséquence.) Reste plus longtemps au lit et occupe-toi les mains.
La campagne c'est mortel, au sens propre. On s'y emmerde à dimension abyssale. (Proposition.) Corde, chaise, poutre. (Proposition alternative.) Bière, vomi, dodo. (Proposition alternative bis.) Scribouillage de textes délirants, lecture de machins à l'eau de rose, et beaucoup, beaucoup, beaucoup de séances de masturbation intensive. (Pro_position validée, mais vous penserez au sonotone.) Merci mademoiselle.
Les légumes, ça a beau être insipide, avec une bonne sauce moutarde-crème-parmesan et un énorme pain de campagne -GRUMPH- ça se laisse manger.
Dans le fond, mes fameux fantômes ne
seront jamais autre chose que des souvenirs éternellement abonnés à
Femme actuelle.
Des fois, ils sont même plutôt clairvoyants, du genre à me révéler des choses à propos de moi que la principale concernée elle-même ignorait, ou préférait ignorer, bizarrement ça ne lui dit rien de trancher là tout de suite.
Le métal crétin c'est bon pour l'âme et la chevelure, la bibine pour les abdos et la destruction systématique de mon effarante inhibition. N'empêche que ça serait dommage de finir moche, pochée, engraissée du bide en débardeur brocoli à soixante balais. (Plan ?) Si il y a un rapport !
J'enrage littéralement, à moitié survoltée du cerveau, des épaules, des doigts et de la culotte. Cette vie d'abstinence, d'isolement et de sobriété n'est pas pour moi. (Et donc ?) Que quelqu'un fasse quelque chose, je sens que la Bête s'éveille, prête à surgir de sous la petite couche d’humanité
contemplatrice, songeuse et philosophe à la petite semaine, qui à l'instant me paraît d'ailleurs pas si petite que ça.
Mais bon Dieu, comment peut-on avoir envie de venir s'enterrer dans un tel endroit ?
Leçon pour se foutre dans des situations délicates numéro 1 : être soi-même.
Leçon pour se foutre dans des situations délicates numéro 2 : être soi-même.
Leçon pour se foutre dans des situations délicates numéro 3 : être soi-même.
Je dois être sacrément moi-même ce derniers temps, c'est pas possible autrement.
Le prochain épisode de La Croisière s'amuse nous apportera-t-il encore plus de rebondissements ? Vous le saurez en retrouvant votre magnet à coller sur le frigo du mois dans votre nouveau paquet de Kellog's Hello Kitty.
Minimeuf-méfie-toi-de-l'eau-qui-dort > bomba latina. Definitely. Point.
Laissez-moi revenir à mon anéantissement quotidien, y a que ça qui me va en fin de compte. "Des courses ? Mais pour quoi faire, achète de la bière c'est suffisant." Donnez-moi un bon gros coup de 20 000 volt dans les genoux, que ça saute et danse et chante sur le chemin avec les petits potes au beurre et le petit chaperon bleu marine.
Plus d'une heure par jour facile.
Fut un temps où j'avais des neurones, et un cerveau en état de produire des choses réellement intéressantes, voire vaguement intellectuelles dans mes grands jours. Ces dernières semaines, je n'ai plus l'envie que de folâtrer, de contenter mon esprit retors de diplômée ès langue-de-putasserie, de satisfaire les appétits les plus basiques de mon éternelle-banie-réprimée-flagellée-en-place-publique grande carcasse (décidément) très agitée, mode regain de verdure "on".
Ne plus jamais regretter de n'avoir pas fait carrière dans l'épiscopat.
Ne jamais regretter tout court de n'être qu'une affreuse individualiste bien décidée à défendre son trou sans mourir pour les idées des autres (qui de toute manière n'ont jamais nourri personne). Have a drink on me.
Comme un petit son de cloche redondant. Un merle moqueur. Et une machine à laver à l'essorage.
Une vague. Plein de lumière et une unique nuit.
"Reste de pragmatisme et
nature profonde, Gwen se demande comment aborder la chose, alias le
noyau du problème, alias le cœur chocolaté du Palmito consanguin
qu'est son existence, là tout de suite. [...] Elle s'est toujours
considérée comme apolitique, mais voue cette fois ses idées à
l'application constante de la politique de l'autruche, amèrement
vilipendée en marche normale, étrangement accueillie à bras
ouverts en ces temps de troubles. Gwen n'aime pas laisser les choses
en suspens, mais elle redoute par dessus tout que sa violence
n'arrache quelques membres aux êtres qui l'entourent. C'est pourquoi
Gwen se force à l'attente et à la réflexion, appliquant un
principe mathématique hérité des plus pures lignées masochistes
du ciel et de la terre : X > moi."
Ce post finira aux oubliettes et c'est tant mieux pour moi.
DEMAIN JE ME CASSOS, AHAHAHAHAH. PHOOOOOOOOQUE LA CAMPAGNE ET SON CROTIN.
Ecrit par kaleria, le Vendredi 11 Mars 2011, 02:35 dans la rubrique "# Niouzes".
Commentaires
gigagirl
14-03-11 à 14:23
http://www.youtube.com/watch?v=8UJVSjwXLg4
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Anonyme
10-04-11 à 01:32
Le feu au c... et la bave aux lèvres c'est vraiment torride.J'apprécie ton style et ton vocable imagé.J'ai lu un peu en diagonale le reste du blog , je sais pas si c'est autobiographique mais c'est pas triste.Un gros point noir cependant : la présence esthétiquement discutable des piercings au sourcil (au demeurant fort plaisant).
Bye
Wizz8X4
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kaleria
12-04-11 à 00:46
Et bien voilà encore un ajout à ma fav'list... bientôt vingt dossiers de merdes en tout genre, et il me manquait un bel exemple de feu au cul. D'où : meuhrci.
@ Wizz4x8 : merci merci, je suis flattée (le coup des piercings m'a a-tro-ce-ment vesquée mais je devrais m'en remettre en admirant mon sourcil), et sisi, tout cela est parfaitement autobiographique, du début jusqu'à présent. D'ailleurs il y a du pas trop mal comme du très nul, mais je ne touche jamais à ce qui a été posté... bref, bonne navigation, indulgence et wackénwoll.
Note à moi-même : d'ailleurs, penser à chroniquer très vite l'observation, très scientifique bien que survenue par la pure folie du hasard, des fans hystériques de Justin Bieber postées des heures durant sous ses fenêtres d'hôtel en poussant de longs cris stridents tout en ne voyant strictement rien d'intéressant à l'intérieur. (Madrid, avril 2011.)
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Re:
Anonyme
12-04-11 à 07:42
Désolée , commentaire très partial ; je suis une horrible piercingophobe.
Tu es très bien avec ou sans.
W8X4
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