"vite qu'on se revoit"
Tu ne crois pas si bien dire ma belle. Rien ne va plus au pays de Candy. Ras le cul. Envie de CAME. Envie de SEXE. Envie même de PICOLE, c'est dire. Envie de me barrer, à grande vitesse, très important la vitesse. Et de la musique, de la bonne, pour aller VITE, et pouvoir gueuler des paroles qui vont bien. Pas de gai refrain primesautier, que du qui râpe un peu, histoire d'activer la catharsis synesthésique. De mettre un peu de côté l'intellectualisme de la vie de tout les jours qui m'oblige à réfléchir, réfléchir, réfléchir tout en me lobotomisant au maximum pour ne pas trouver le monde et l'écrasante majorité des gens moches, oppressants, robotisés, écoeurants, obscènes. Rah, mon royaume pour de la came et du temps, pas de foutue obligation toujours "pour plus tard", un plus-tard que je ne sais pas ce qu'il sera. Parano. Toxico. Gris. Bière-poudre-cul, tiercé gagnant en partance directe pour un bon gros vidage de crâne. Retrouver un peu de goût aux choses en lieu et place de : blaserie-ambiante, projection-constante et insomnie-chronique. Pouvoir dire enfin ce que j'ai sur la patate, que l'horizon me colle quotidiennement une gerbe tenace. Il se trouve que, quand elle est là, ça va : un peu de piquant aux trucs et machins, des idées lumineuses pour plus-tard mais aussi pour maintenant, un échange qui se peut constant sans forcément le vouloir, c'est tout de même magnifique (et très salvateur). Sauf que pas là. Grattage de crâne songeur à propos de ces idées à la con qu'on peut avoir des fois et s'y tenir pour raisons obscures. Si je m'écoutais, je ferais maquerelle. Je militerais pour la réouverture des bordels et la mise en place de distributeurs de drogue sur présentation d'une simple carte bleue (l'un dans l'autre, ça écrémerait un peu). J'irais faucher une bagnole, je passerais d'abord chez mes vieux prendre ma soeur, puis dans quelques villes de France récupérer deux-trois personnes, et direction l'Espagne, roulez jeunesse. Faisez comme moi, oubliez un peu que vous avez une vie, une belle, telle qu'on l'entend dans nos beaux systèmes basés sur le maximum d'emmerdements pour la satisfaction d'un minimum d'emmerdeurs. Je ferais preuve d'humour, pour ne pas changer, et d'une ironie féroce qui ne s'appliquerait plus seulement à moi-même, no more censure Blondie. Qu'est-ce que peuvent bien faire les gens qui ont du fric, beaucoup, trop ? Etouffement étouffement étouffement, courbe un peu l'échine tu veux, ce n'est qu'un mauvais moment à passer, la pilule magique du docteur Brain peut t'y aider, il te suffit juste d'abdiquer tes désirs, ta mémoire, tes buts aussi, tant qu'à faire. Bien pensée, cette petite chose. Allez, on s'laisse tenter. Creuser une piscine en Afrique Noire. Genre. Déjà gâteuse à vingt-trois ans. Souvenirs souvenirs souvenirs. Une bonne grosse semaine en appart avec une bouteille d'eau écarlate, vingt grammes de rabla, autant de champs, du temps à perdre comme s'il en pleuvait (oh, wait), de la bière comme s'il en coulait des robinets à la place de la flotte, et des gens des gens des gens, des vrais, sans leurs chaînes. Zeejus Chriest, d'où viennent-elles au fait ? Condition ? Heureux les simples d'esprit mais je ne suis pas d'accord, moisis les simples d'esprit, pourris de l'intérieur et à l'extérieur, le corps tout formaté et la pensée idem, formatante qui plus est, attention ça dépasse, couic. Des preuves partout, pour tout, tout le temps. Oppression, chantage, menace : la base ma fille, vois-tu c'est comme ça que ça marche, et si tu ne t'y fais pas, mais mon Dieu, avec ton charisme d'oeuf au plat, comment veux-tu comment veux-tu si tu avances et tu recules ? On est heureux nous, avec notre baraque notre piscine notre petit jardin notre belle bagnole nos trois ordis nos télés dans chaque chambre nos crédits nos gosses partis bien nés bien élevés bien angoissés mais bien dressés à le cacher un esprit sain dans un corps sain toute une philosophie un art de vivre. Quand on n'a rien pour soi...
Idée pour Crime Parfait numéro vingt-trois.
PUTAIN MAIS FAITES-MOI SAUTER CETTE SALOPERIE DE SOUPAPE DEGOUPILLEZ LA GRENADE A MAIN LARGUEZ LES AMARRES BRANLE-BAS DE COMBAT TOUT LE MONDE SUR LE PONT PARES A CHANGER DE BORD ET RADICALEMENT ON ARRETE DE TOURNER EN ROND LES FILLES ON PARACHEVE CE QU'ON A COMMENCE ON SE CALME AVEC LES TENDANCES OUROBOROTIQUES ICI TOUT EST FINI ET QUAND JE SERAI GRANDE JE VEUX ETRE ENERVEE.
Les sangliers seront lâchés.
Les abrutis piétinés "viens là mon coco que j'te roule sur les pieds" fallait-pas-m'attaquer-sur-l'essentiel. Touche pas. TOUCHE PAAAAAS PUTAIN, SALE GOSSE. Tartagueule !
Dans le temps, je savais me servir de l'Arsenal du Pater, peut-être que c'est comme le vélo ce genre de choses. Boom. Hihihi.
Femellefemellefemellefemellefemelle
Ecrit par kaleria, le Samedi 27 Novembre 2010, 04:01 dans la rubrique "# Niouzes".