Tant va l'autruche à l'eau qu'à la fin, elle se noie.
Je n'aurai pas franchement fait mon autruche pourtant, comme une fois, pour jamais, shit at the fin.
Et donc, ce n'est pas trop la joie : en rade de stage, les gens n'étant même pas foutus de passer un simple coup de fil pour signifier si c'est bon, oui ou merde, je me retrouve à envoyer des lettres dans des bleds fort éloignés de mon Besac du moment. Ce qui, dans l'éventualité où la manoeuvre finirait couronnée de succès, pourrait s'avérer chiant étant donné : 1) que mon dossier de permis se trouve toujours en transit quelque part, que je n'ai aucun délai et qu'il serait tout de même bon que je le passe (et l'obtienne, encore une autre affaire) avant de me casser ailleurs, far, far away, d'ici trois mois au mieux, d'où 2) trois mois au mieux, c'est moche quand on doit, dans l'optique de quitter un appart', poser un préavis de, youpi, trois mois justement... avec le temps que ça prend pour réaliser la moindre chose dans nos contrées hyper-informatisées-et-over-méga-branchées-communication-management-ressources-humaines, je vois venir gros comme une maison le méchant mois qui pique, ravageant tel Attila les vertes plaines de mon compte en banque à coups de double loyer à payer.
Mais tout ceci ne serait encore guère grave si L. ne se barrait pas en Espagne dans une petite semaine, pour une durée ô combien magnifique, deux fois circulaire, totalement à l'image de ce que deviendra mon existence pendant ce temps, de 8 mois... tout ronds.
Pour résumer, je pense que je vais me tirer une balle. En argent. Et bouffer de l'ail, beaucoup. Porter des croix. M'abreuver d'eau bénite chouravée à l'église du coin de la rue. Me pieuter plus tôt, plus longtemps, plus souvent.
Je ne veux pas faire la chouille et picoler pour oublier parce que les lendemains m'obligent, à force d'énormes cloches fracassées contre les perméables murailles de mon crâne, à me rappeler les excès de la veille jusqu'au décès prématuré de mes boîtes d'Ibuprofène.
Je ne veux pas m'arranger pour me trouver un gramme car la simple idée de me coller cette substance ô combien dégueulasse dans les narines fait naître en moi une nausée aussi orgiaque qu'anthologique.
Je voudrais bien m'envoyer en l'air une bonne fois mais il n'y a juste pas moyen pour le moment, Femelle étant absente et Maîtresse inexistante.
Consolation littéraire avec une session "théâtre qui tache" : Sarah Kane et Elfriede Jelinek, de saines lectures qu'elles sont bonnes pour le moral, ta-talam.
Note à moi-même, pour plus tard : ne pas suivre ton envie d'écouter Depeche Mode quand l'air du temps te sourit de la sorte.
P.P.P.P.S. : j'aime les enfants.
Ecrit par kaleria, le Mercredi 13 Octobre 2010, 19:22 dans la rubrique "# Niouzes".