Pipole dwaïve mi cwéïzi.
--> (Oui, je parle couramment Poliakov.)
Ils me rendent dingue. Complètement martal. Tous autant qu'ils sont. Casque ou pas.
Ca batifole dans tous les sens, à des vitesses aussi variées que variables, ça s'arrête brusquement on ne sait pas trop pourquoi, ça vire à 90 degrés à l'approche de la vitrine de chez Jennifer, ça papote et ça t'examine de haut en bas et après tout ça, ça rigole. Ca dit des trucs que tu ne comprends pas étant donné que t'as les oreilles recouvertes, mais ça n'a pas l'air de comprendre, quelle que soit la merde que ça envisage de sortir de sa bouche, ça ne peut pas se retenir, faut que ça gicle. Ca ne se pousse jamais quand c'est en troupeau, ça préfère te fiche un bon coup de coude si tu as l'impudence de ne pas t'aplatir assez vite le long du mur le plus proche (et avec ton coude gauche pourri, il est évident que tu n'as pas ce qu'il faut pour résister à ça). C'est massif, lent, ça transpire la bêtise jusque dans le regard, que t'as d'ailleurs pas intérêt à soutenir trop longtemps sous peine de te faire prendre pour une sale femelle même pas pratiquante ou une sale femelle en manque de cul ("mal baisée va !"). Ca lorgne sur ton bout de boxer qui dépasse du futal alors que ça se balade au bras d'un thon innommable au bourrelet proéminent recouvrant le taille basse (tu peux même voir la cellulite au travers). Avec un peu de pas de bol, ça pue, soit la sueur, soit le flacon de parfum bon marché renversé sur le crâne au réveil. Ca bouffe, ça téléphone, ça consomme avec ardeur, ça n'arrête pas, jamais. Ca manoeuvre des poussettes avec des bambins qui braillent à l'intérieur, ça traîne au bout du bras d'autres gamins un peu plus grands sur lesquels il y a toujours une bonne raison de hurler (la plupart du temps, pour leur faire concurrence), ça se promène en clan tous habillés pareil à pianoter sur on ne sait trop quoi en investissant toute la largeur de la rue à coups de "bras-dessus bras-dessous viens là que je t'éclate de rire au nez". C'est bovin. C'est laid. C'est vulgaire. Et par-dessus tout, c'est content, très content.
Crise de panique, pas plus tard que tout à l'heure, dans ce genre de contexte. Note à moi-même : renoncer à sortir faire des emplettes le samedi après-midi.
Si un jour, à quelque échelle que ce soit, j'ai le moindre POUVOIR sur qui que ce soit, tout cela va se payer. Cher.
Nouveau slogan de chez Monoprix (où ils ne vendent même pas de beurre de cacahuètes, hou la faute de goût) : "Recevoir plus d'avantages que les autres, forcément, ça avantage". Intelligent, non ?
Je sais enfin quoi faire de mon téléphone tactile de merde en rab (mais si, souvenez-vous) : le garder en permanence sur moi, histoire de prendre en photo la moindre inscription, publicité, réclame quelconque, qui ne m'inspirerait rien d'autre qu'un abyssal mépris. Je pense qu'on peut tabler (sans se forcer) sur une par jour. Ca fera un bon album sur Facebook, l'argument.
Dans la rubrique "une vie de gouine" : rêver qu'on couche avec l'une de ses exes (on ne dira pas laquelle), c'est Mal. Surtout si c'était bien, très bien, RAAAAH, passe-moi la cravache. J'en ai marre d'avoir une libido surdéveloppée.
Dans la rubrique "une vie d'étudiante" : j'attends toujours une réponse pour le stage du second semestre. Disons que j'attends LA réponse. Parce que si elle pue, c'est mauvais, très mauvais. Il me faudrait retrouver la foi suffisante pour repartir en croisade, et sans doute ailleurs que dans mon fief, ce qui m'emmerderait prodigieusement.
Dans la rubrique "une vie de lettreuse" : Claude Louis-Combet, finalement, c'est le Bien. Il aura tout de même fallu qu'on me bassine avec ça pendant deux ans avant que je ne me décide, comme quoi... "dis pas que t'aimes pas avant d'avoir goûté !"
Dans la rubrique "une vie de couple, ahahah" : ma tère et chendre a (déjà enfin !) envoyé son dossier "je me casse en Espagne comme une grognasse en te laissant les gosses, le chien et le ménage à faire, mais pas la bagnole". Il paraît que, pour le pays des grandes brunes à moustache, ça va vite... ô joie !
Et enfin, dans la rubrique "une vie de locataire" : non contents de former un jeune couple nantis d'un charmant bambin infoutu de faire ses nuits depuis plusieurs mois, mes voisins (ceux qui habitent dans l'appart dont la mezzanine tombe pile à côté de la mienne, partageant le même mur épais comme deux feuilles de cigarettes et le même plancher qui grince comme c'est pas humain dès que quelqu'un se retourne dans son lit) passent ces derniers temps leurs journées à s'enguirlander, assez bruyamment pour me déranger fortement, mais même pas assez pour que je puisse saisir les raisons de leurs prises de bec (les môôôvais). N'empêche que si j'étais elle, je me casserais boire une bière en lui laissant le chiard, et plus qu'à mon tour. Non mais !
Last bot not least, dans la rubrique "art et chansons" : le clip de l'année (réalisé par l'artiste de l'année), et les paroles de l'année (toujours du même). Le metal français n'est pas mort, son renouveau vient d'Alsace, qu'on se la tienne pour dit. Et d'ailleurs, pour ceux qui aiment Mulhouse, vous trouverez votre bonheur ici.
Ecrit par kaleria, le Samedi 2 Octobre 2010, 20:08 dans la rubrique "# Niouzes".