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God save the gouines.

Blog opératoire : la badasse s'en va-t'en guerre.

Page principale - Brouillons

Culturisme et rayons X.

C'est dingue ce qu'on en bouquine/mate/écoute des choses, quand on n'a rien à faire de ses journées. D'où ces quelques critiques, façon "l'oeil de la gouinasse déshabille ta fille aînée", et merci pour les enfants de la paroisse.

Flimes pour commencer : à voir incessament sous peu si ce n'est pas déjà fait (surtout que la VF est enfin sortie, mais bon, j'le conseille tout de même en VOST, les voix françaises étant, comme souvent, relativement à chier), le merveilleux, le fabuleux, le kitschissime et extrêmement rigolisible Bitch Slap. La bande annonce ne ment pas, this is all about gros nichons, scènes de baston bruitées à la bouche et passages éroticos-gouinassiers sur fond de décors cheap fort mal incrustés. Avec un petit brin d'intrigue valant tout de même le détour, histoire de sauver une attention qui, en ce qui me concerne, n'en avait pas des masses besoin, et des dialogues propres à alimenter l'intégralité d'une soirée de cinéphiles déviants dignes de ce nom. Une bonne grosse production à la Grindhouse, qui s'assume en tant que telle, baveuse, crado, mettant en avant un humour brillant par son absence totale de subtilité : j'aime.
Autre flime, dans un tout autre registre mais également jouissif : Ginger Snaps premier du nom (le second restant à peu près regardable, alors que le troisième est juste une bouse innommable), ou quand le film de loup-garou série B rencontre le teenage movie sans moyen, l'ensemble fonctionnant au final extrêmement bien, dans un domaine comme dans l'autre. Avec en prime de sacrées prestations des deux actrices principales, frangines à l'écran (especially Emily Perkins, d'un parfait cynisme dans son interprétation de l'adolescente suicidaire de base), un humour morbide collant parfaitement au contexte et ce dès le début du film (voir le générique d'introduction, montrant plusieurs séries de photo-montages réalisés par les deux soeurs en vue d'être présentés en cours, sur le thème "tiens je suis morte de manière aussi intentionnelle que spectaculaire et sanglante"), des "effets spéciaux" d'une nullité assumée (donc d'une rareté de bon goût) et une BO qui casse la baraque. "Out by sixteen or dead in the scene... but together forever". Juste parfait.

Côté bouquins, encore un truc avec des images, que j'avais déjà lu il y a quelques semaines, pour finalement me décider à l'acheter aujourd'hui : Le Bleu est une couleur chaude, création BT-tique d'une certaine Julie Maroh (site ici), ayant pour thème, grosso merdo, la gouinasserie (non, on ne s'éloigne jaaaaamais du sujet, mauvaise que je suis). Et alors là, non seulement le dessin est tip top (il faut aimer, mais personnellement je trouve certaines planches absolument magnifiques), très soigné, collant parfaitement à l'intrigue (le jeu sur les couleurs, notamment, est parfaitement adapté), mais les évènements contés le sont avec sensibilité, pudeur, juste ce qu'il faut pour ne pas tomber dans le cliché niaiseux malgré l'apparente banalité du sujet (sans surprise, il s'agit de l'éveil pour le moins compliqué d'une jeune fille de dix-sept ans à l'homosexualité). On évite même le happy end au profit du mélo, mais du mélo réussi : à la seconde lecture comme à la première, je n'ai pas pu m'empêcher de verser ma pauvre petite larmiche une fois le truc refermé (et pourtant...). Bref, voilà, yé souis contente, je ne regrette pas mes 15 balles.

Bon, mode "je raconte ma vie" on : today, let me tell you a true story about three gens qui se prennent la tête pour de la merde.
Elle, c'est L., ma chère et tendre et douce, celle qui partage presque quotidiennement mon café froid et ma douche trop exiguë : elle aime sortir depuis des années et a d'ailleurs fait très régulièrement n'importe quoi au cours de ses pérégrinations, notamment se taper, en fonction des contingences et avec plus ou moins de satisfaction, la quasi-totalité de nos potes de longue date. En-dehors de tout ça, elle possède un sens de l'écoute assez impressionnant ainsi qu'une patience d'ascendance olympique, ce qui en fait une auditrice de jérémiades largement plébiscitée par les coupaings précités.
Moi, c'est C., juste C. Je n'ai pas pour habitude de présenter une oreille très douée, ayant tendance à ne jamais savoir quoi répondre aux doléances diverses qui me sont soumises. J'aime assez sortir, mais plutôt dans de bonnes conditions, étant dotée d'un naturel aussi casanier que frileux : il faut que je puisse rentrer cuver tranquillement chez moi, au pire dormir dans un endroit calme, mais surtout CHAUD et SEC, l'idéal restant tout de même un bon vieux chez moi, antre dans lequel je peux au moins m'ébattre sexuellement en toute tranquillité après une soirée bien arrosée et souvent pour le moins frustrante (quand ce ne sont pas les gens qui m'énervent, ce sont les femelles présentes qui m'escagaçent). Bref, je suis bien gentille, mais je tiens à ce qu'on me fiche la paix.
Lui, c'est J. Une connaissance de plus de cinq ans, le gars qui m'a présenté L. et qui m'a vue me vautrer avec magnificence et abnégation à l'occasion de mon avant-dernière aventure amoureuse. Echange de bons procédés, il lui arrive très régulièrement de me raconter sa vie sentimentale, abonnée à la mention "fort peu brillante", et je m'applique donc en conséquence à répondre présente autant que possible, dans la limite de mes capacités certes limitées mais généralement exploitées à fond. Pendant les soirées beuveries, je m'efforce parfois de mettre de l'eau dans mon vin (huhu, pas mal celle-là) afin de ne pas dire crûment ce que je pense. Bref, je fais de mon mieux, ce qui n'est peut-être pas toujours top classe. Mais au moins, j'essaie.
Depuis que je connais L. et que je sors avec, cependant, il semblerait que l'équilibre précité, qui fonctionnait au demeurant très bien, se trouve bouleversé : en effet, l'on sent comme une vague de mécontentement devant le fait que, progressivement, je débauche L. de ses pérégrinations pour l'assigner presque exclusivement à mon lit. Des voix de protestation s'élèvent lorsque, parfois, l'une décline une invitation uniquement dans le but de rester avec l'autre. Bref, de toute évidence, je pervertis son bel entrain en la coinçant dans mes filets à l'aide de mes généreux (et d'ailleurs toujours très fortement mis en avant) appas. Ce phénomène se serait même vérifié très récemment, lorsque, d'un commun accord, nous avons décidé de nous abstenir de décoller, à vingt-trois heures passées, pour une soirée anniv-camping une nuit d'averses, dans un champ sans doute parfaitement détrempé après deux jours de flotte, par une magnifique température de neuf degrés. A la place, nous sommes en effet restées chez les parents de ma douce, bien enfermées dans sa piaule, nous avons consommé allègrement deux grammes, puis quitté nos fringues vite fait pour finir par nous envoyer en l'air jusqu'à neuf heures du mat après avoir un peu papoté, as usual dans ces cas-là. Bref, on a passé une bête de soirée, et on n'a pas regretté notre décision, à aucun moment. Ce qui nous a valu les foudres de J., d'après ses propres termes franchement "déçu" : résultat des courses, je ne sais plus à quel sein me vouer, ne me sentant aucunement coupable de mon atroce crime de lèse-majesté, et ne souhaitant pas en venir à l'invective verbale dans l'éventualité où l'on entreprendrait de me casser les couilles avec ça. J'en connais également une qui est du même avis que moi, et qui possède sans doute, exception confirmant la règle, moins de patience que moi quant à ce type précis de problèmes. Du coup, wait and see... mais putain, ce que ça peut me gonfler les jalousies de collège et les erreurs diplomatiques à la con dans un cadre où l'on ne devrait aucunement avoir à se prendre la tête.

Enfin, pour pseudo-terminer sur une touche de joie de vivre, de bonheur et de gniark gniark gniark, je tenais à évoquer et à nommer pour de bon l'un des grands petits plaisirs de ma vie, quotidiennement renouvelé, praticable presque partout et en toutes circonstances : le matage des filles (particulièrement de leurs jambes, fesses et nichons en cette saison) qui passent et me croisent dans la rue. Possibilité de se prendre un bon emplacement en terrasse avec L. et/ou Y. afin d'en profiter à plusieurs, échanger nos points de vue, etc. etc. (je sais, c'est mal de regarder les femmes avec cet oeil là, mais je n'y peux rien, ma vision d'esthète ne saurait se laisser museler de la sorte). Possibilité également de pratiquer la chose en solitaire, notamment en faisant la queue au Monoprix (où, pas plus tard qu'hier, j'ai pu reluquer pendant cinq bonnes minutes une sympathique femelle, partageant de toute évidence mes goûts puisque nos regards se sont croisés à de multiples autant que plaisantes reprises - en gros, dès que je décollais les yeux du reste de son corps -). Efficace, pas cher, étrangement bon pour le moral : je valide.

Et un petit trucmuche pour truly terminer : ici (non vraiment Mère, cette chose arrache).

Ecrit par kaleria, le Mercredi 1 Septembre 2010, 01:09 dans la rubrique "# Niouzes".

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