Faut qu'j'arrête de boire le vendredi soir...
--> Le vendredi matin et l'mercredi au goûter.
Non parce que quand on picole, il est de notoriété publique que les réveils qui suivent ont tendance à ouvrir sur du lendemain qui chante. Ce qui est juste Mal, voire très Mal, et en ce qui me concerne souvent très très Mal, genre mauvais et pas glop du tout.
Et vu qu'il me faut conduire grosso merdo tous les jours, il va de soi que je tente de calmer le jeu (la dernière fois ça m'avait mené au refus de priorité sur rond-point quand-même cette affaire, et au 150 sur nationale, fallait pas m'dire de faire comme à moto HUHUHU). Sauf que les gens sont des énervés. Alors oui, ok, je ne sais pas dire non (surtout à une bière bien fraîche, chose qui ne se déplace en définitive jamais autrement qu'en troupeau), mais l'on me harcèle, donc c'est pas d'ma faute et j'en ai marre. Voilà.
Et puis comment dire autre chose que "mwaaaaiche j'te redis" quand on t'incite fortement à faire la chouille alors que t'en as encore jusque là (où "là" désigne la rangée de tes dents du fond) de la bière, du soleil et du Géluprane (a.k.a. Paracétamol de pauvre) ? Pardonne mon peu d'enthousiasme mon ami, demain est un autre jour et la guérison des gueules de cul arrive toujours aussi sûrement que les rechutes correspondantes (annoncées ou non)... holy shit, qui est arrivé l'premier, l'oeuf ou la poule ?
Attention, passage un tantinet plus palpitant que le précédent.
Avons suivi le défilé de la Gay Pride à Lyon c'week-end. C'était bien. J'aime assez Lyon, même si la MJC était située vachement haut dans la vieille ville et que j'ai dû y oublier mes genoux, du coup. Il a fait putain de beau. Y avait des gouines et des gays partout. Même qu'on doit toujours résoudre l'énigme des flics LGBT. Je me suis pris une pétée mémorable. Evidemment mon vieux m'a appelée genre quand il fallait pas. Bref, c'était bon, du coup je vais sans doute aller tourner un peu à Paris d'ici une quinzaine, histoire de.
Comme dirait le Papillon : "tiens ça fait du bien, tu t'sens moins seule et en même temps moins hors-du-commun". Sauf que moi j'aime bien me sentir hors-du-commun, vu la gueule du commun en général. Pour le reste, tel un vieux chewing-gun accroché à ton jean au niveau du cul, j'adhère.
Parenthèse culturelle fermée. J'ai eu les notes officieuses du semestre : 16 au machin de mémoire et une belle simulation réussie de mention Pas-trop-mal.
Je suis contente. Si.
Plus qu'à aller brûler un cierge ou deux pour ne pas se ramasser les profs les plus pourris de la fac l'année prochaine (chez nous autres de lettres pures à B., ce sont les linguistes qui ont méchamment tendance à casser les couilles - cours de merde, absentéisme fréquent et notation rush rush rush alors que ça bosse sur des étiquettes de claquos et autres trucs super passionnants -).
Et vive Christine Boutin.
Ecrit par kaleria, le Lundi 14 Juin 2010, 13:36 dans la rubrique "# Niouzes".