Le topic de Noël.
--> Ainsi nommé parce que.
Naze, mais naze... et pourtant, elle poste. Nan parce qu'avec les sacro-saintes fêtes de fin d'année, tout le tralala là, elle en a des choses à raconter.
Déjà, ce qu'il y a de bien avec les familles recomposées, c'est qu'on peut profiter plusieurs fois et en plusieurs endroits et avec des gens différents de papillotes diverses, de blocs de foies gras variés et autres dindes fourrées (HM HM, ne pas faire attention, on m'a ri au nez cette aprèm, et ça avait moins de seize ans, sales jeunes). Et tout plein de cadals, ce qui est bien, mais pas top, parce qu'étant donné que je ne sais jamais quoi répondre quand on me demande ce qu'il me faudrait, je me retrouve chaque année avec quatre ou cinq paires de taies d'oreiller et de pantoufles à bourrer tant bien que mal dans une penderie déjà à la limite du dégueulement. Bel et bon.
Jusqu'à maintenant, je n'ai pas bu. Ca n'a pas été de la tarte, étant agressée tous les matins par des cris hystériques style : "Tu veux pas d'la bière hein hein t'es sûre ? Tu veux pas du champagne, y en a au frigo, pis j'ai failli acheter de la tequila mais en fait non, j'aurais dû hein, j'y retourne hein dis tu crois ?". Déjà le champagne, à bien y réfléchir, j'aime pas ça : ça n'est pas très bon et ça rend malade dès qu'on boit autre chose derrière (et après, "raoul" dans les chaussures puis tête sonnante et trébuchante au réveil, les ours sont de sortie et avec le coup des godasses en général ça ne passe pas très bien). Bon. Et puis non, si c'est pour me retrouver saoûle perdue en famille, incapable de répondre aux redondantes questions insidieuses sans déballer mes histoires de cul comme au bar PMU en bas de la rue, c'est pas la peine, ça ira merci. Bon Dieu mais pourquoi les gens achètent-ils du champagne ? Et/ou des huîtres ? Ou encore des escargots ? Après on s'étonne que j'aille défoncer les apéricubes direct dans le frigo entre le fromage et le dessert... ben wouala aussi, y a pas de mystère.
Du coup, j'en ai tout de même profité pour découvrir ceci : une excellente alternative aux chants de Noël, rappelant moult souvenirs aux anciens et faisant danser les sales jeunes (les éloignant du même coup de la guirlande pour sapin qui non seulement clignote sur plusieurs tempos, mais NASILLE aussi en mesure, la petite polissonne), cette masterpiece présente surtout l'intérêt majeur de comporter des paroles d'une redoutable débilité. Sarah Mandiano, "une chanteuse de qui l'on a que des doutes" (dout'dout'dout').
Sinon, ma grande passion en ce moment, c'est les petites phrases bateaux à la con qui ne veulent rien dire et qu'on nous ressort à tout bout de champ en se croyant intelligent ("oh le bel esprit, hinhin") : du style "l'essentiel c'est de participer", "c'est l'intention qui compte", "y a pas mort d'homme", "tu sais, la vie est courte et on n'en a qu'une", "Rome ne s'est pas faite en un jour", etc. D'après mon frangin, je devrais en faire une encyclopédie. En pole position, je crois que je mettrais "ce qui compte, c'est la beauté intérieure"... juste à côté de "nan mais elle a plein de qualités X. : elle est honnête, gentille...". En fait, vu comme ça m'agace là tout de suite rien que d'y penser, je crois que je vais réellement faire un listing de toutes ces bêtises au fur et à mesure qu'elles tomberont dans mes oreilles (avec les jours sombres qui s'annoncent ça devrait arriver fissa). Et quand j'aurai envie d'écraser une petite souris blanche de mes longs doigts fins de PIANISTE, de shooter dans un chaton ou de dessiner des phallus au marqueur sur le visage d'un bébé, je relirai le tout, et ça n'ira pas mieux. Sweet smell on rotten flowers.
En parlant de bébés : ce qu'il y a de bien quand on prend le train, c'est que l'on peut y rencontrer toute sorte de gens, souvent des abrutis (ce qui est logique statistiquement parlant), parfois des gens biens. Mais, horreur, malheur, on peut aussi se retrouver entourée de charmants et vociférants bambins, parfaitement sûrs d'eux, aussi inatteignables que teigneux, devant lesquels les parents baissent les bras et font semblant de dormir en espèrant que ça passe pour ne pas trop se taper la honte vis-à-vis des voisins franchement emmerdés par les hurlements de leur progéniture. Déjà que je n'aime pas tellement le bruit des gosses (et pas spécialement les gosses d'ailleurs, j'accroche beaucoup plus avec les adolescents, mais bon, après on va encore me taxer de vieille acariâtre prématurée, c'est pourquoi cette remarque restera entre parenthèses, merci pour les enfants - humph - de la paroisse), mais alors quand j'ai dans l'idée de bosser ce bouquin super passionant sur Jelinek qu'à cause de lui je suis en train de me changer en véritable groupie (faut la voir quand elle était jeune aussi, une sacrée bombe, la grande grande classe, quelle idée de mettre des photos dans l'bouquin, non mais j'vous jure), faut pas venir me gueuler dans les oreilles bande de sales mioches. Par-dessus le marché, je n'avais plus de piles pour mon mp3 trop cheap, autant dire que j'ai failli le leur faire bouffer à tour de rôle, je ne sais pas comment mais j'aurais trouvé.
Les mioches plus les machines à la con là, les composteurs qui compostent que dalle même si tu tripatouille ton billet dans tous les sens... encore heureux que je n'aie pas eu besoin de prendre le métro, comme c'était parti j'aurais encore été obligée de défoncer une porte coulissante sous l'oeil de tout plein de parigots effrayés par mes grognements grizzliesques (la dernière fois, j'avais quand-même traité la porte de salope, à - très - haute et intelligible voix, en la regardant droit dans les yeux).
Monde de merde.
Bon allez, histoire de voir du positif en toute chose (phrase à la con numéro sept-cent cinquante-trois), un petit son de club pour finir. Et un deuxième, du même.
Et ben oui, je sais, c'est commercial, en même temps on ne lui en demande pas plus, c'est pas du son de club pour rien (enfin quand-même, ça passe bien mieux avec de bonnes enceintes qui rendent parfaitement les basses).
Au prochain épisode de "Un manchot empereur à Bambiland" : mes trois nuits chez ma mère, mon restau avec la Tornade, et mon nouvel an avec L. (femelle), J. (mâle), sa copine qui fait souvent la gueule ainsi que tout plein de gens que je ne connais absolument pas mais chez lesquels je compte bien foutre un bordel monstrueux après avoir chargé convenablement le bourrichon.
Ecrit par kaleria, le Dimanche 27 Décembre 2009, 02:42 dans la rubrique "# Niouzes".