God save the gouines.

Tartines et chocolat.

Tiens ch'uis énervée. Boum, comme ça, pour changer, hanlàlà t'es bien une fille, toutes les mêmes.
"Sale petite pute" comme disait l'autre (un grand artiste de ma promo cuvée an passé qui se prenait pour le nouveau Gainsbourg).
Je me demande de quelle couleur est la petite culotte de la voisine en cet instant précis. Ce qui revient à se demander de quelle couleur peut être la culotte de quelqu'un qui a chanté du Lara Fabian à une heure du mat' il y a deux jours. C'est pénible ce genre de problématique ontologique là, sérieusement.
Pourquoi ce sont toujours les plus cons qui la ramènent le plus, pour dire la merde la plus noire au volume le plus fort ? Je veux dire, même mes sarcasmes n'auront pas réussi à couvrir l'émission de grosse daube obtue de Tartines en salle *** hier : parce qu'il paraîtrait que les lettreux seuls auraient la capacité de développer un jugement nuancé sur les choses. Nuancé on t'a dit. Sur les choses. Non mais ! Tout ça pour nous ressortir une demi-heure plus tard que si, c'est très possible d'avoir ses concours sans les préparer : et comment, qu'on se demande, hein ? En suçant des bites en veux-tu en voilà pardi. Du moment qu'on lui tape pas sur la gueule visiblement tout va bien. Arrêtons là, j'ai failli vomir. Avec tout ça, il faudrait encore que je lui trouve UN joint pour fumer à Noël... mais LOL, pensé-je en mon fort intérieur, après le "bout de beu", le joint unique dans les godasses aux pieds du sapin, comme au collège. Et dire que je ne fume pas, mais dans quel monde on vit ? Bon, par contre je boirais bien, ok, ça j'avoue : mais toute seule c'est pas bien, c'est même mal, c'est comme ça que commencent généralement les longues descentes aux enfers sur les pentes de la jaunisse faciale et du pif rouge tout veineux spongieux dégeu que ça ne donne pas envie de coller ses lèvres dessus monsieur. Vous l'aurez deviné, je n'aime pas Tartines : c'est un peu ma nouvelle bête noire en devenir, après la terrible M., que je ne vois heureusement plus au quotidien depuis quelques temps. Comment gérer un smack de Tartines au téléphone, comment supporter l'éventualité d'une déclaration au détour d'un couloir, comment ne pas hurler de rire à la vue d'une paire de bottes huilées à la graisse de phoque véritable ? Non mais franchement, j'en peux plus moi, la vie est trop dure avec ma faible et minuscule personne, aussi dure que mamie. Je dois aller faire des courses fissa, mais bordel, avec ce que ça caille dehors, j'ai foutrement pas envie. Et si on se faisait une session "blagues sur les juifs" ? Il paraît que le mauvais goût est une marque de mauvais goût, de la même manière que les blagues les plus courtes sont généralement les moins longues. Nan mais si.

IL
FAUT
QUE
JE
ME
DETENDE

RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH MAIS QUELLE GROSSE ***NASSE !

Grumph.

Ecrit par kaleria, le Jeudi 17 Décembre 2009, 19:09 dans la rubrique "# Niouzes".

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