Mais qu'est-c'qui nous veulent...
--> On voudrait bien savoir c'qui nous veulent.
La situation est dramatique. Le Titanic recoule une seconde fois, adieu veaux vaches cochons pot au lait, adieu coca light, adieu bonne bière, goodbye my lover goodbye my friend et toutes ces bêtises qu'on a pu dire quand il a sombré le premier coup.
Il recoule donc, ce con, avec moi dans le rôle de Rose Machine qui plus est. Dans celui de Leonardo@j'ai l'air d'avoir quatorze ans alors que j'en ai vingt-cinq, mon mug à mégots (sympa à prononcer ça, vous noterez), à ceci près que la logique s'inverse : il a l'air d'être rempli des clopes des six derniers mois alors que je l'ai vidé il y a trois jours.
Et le navire de se casser joyeusement la gueule, et plouf, moi de tomber non pas à la flotte mais dans mon panier, vaincue par la dose de travail massive et de trucs inutiles à faire absolument qui traîne. Je ne me transis pas de froid dans le jus de poisson glacé parce que nous sommes à la saison chaude, mais supporte les quarante degrès de la piaule à partir de dix heures du matin quand il y a du soleil. Je n'ai pas tellement les lèvres bleuies par le froid, mais peux être fière de la couleur de mes yeux : tous les vaisseaux ont dû péter, c'est aussi rouge que la pomme dans le Blanche Neigne de Walt Disney (top naze par ailleurs). Du coup ma parano revient au grand galop, les gens me veulent tous du mal, ils se foutent de ma gueule et si ça continue je vais en mettre un ou deux en pièces et j'irai en prison et ça sera pas bien. La nuit, si j'arrête une seule seconde d'écouter de l'eurodance ou de la makina, les bêtes tapies dans les ombres et maintenues à distance par le seul pouvoir d'un son insoutenable vont sortir de leur cachette pour m'arracher la gorge à coup de dents tout ce qu'il y a de plus normales, parce que les bêtes ont une allure humaine, une petite taille et de longs cheveux qu'elles laissent traîner devant leurs yeux comme les sales gamines dans les films d'horreur japonais. Et elles font "hmmmmhmmmhmhm" ou "crrrrrrrhhhhrhhhrr" et ça fait vachement peur. Alors je ne dors pas avant la levée du jour, moment auquel les puces radioactives qui se cachent dans mon lit se réveillent et viennent bouffer ma blanche peau, les lopsas.
J'irais bien picoler dans la cale de la coquille de noix avec des irlandais moi aussi, comme les deux couillons là, mais je ne suis pas cinématogénique. It means that I finirais, as usual, after a brève phase de "dormons directement dans la douche c'est plus pratique", par me réveiller le lendemain en godasses dans le lit en ayant collé des gravillons partout. Eux ils s'en fichent de coller des gravillons partout, la caisse n'est pas à eux. Mais moi c'est MON lit, et ça m'enquiquine de coller des gravillons partout. Non mais !
En réalité il n'y a effectivement (vous vous en doutiez) aucun rapport entre mes psychoses en huis clos et le naufrage du gros bateau-mouche. Le film qui en a été tiré a eu un tel succès malgré sa nullité que je me devais d'en parler ici. Voilà qui est fait.
Vivement qu'on en finisse avec ces partiels de merde sensés découler de cours que nous n'avons pas eu, et auxquels on risque donc de se planter en beauté après avoir pondu un truc ayant nécessité une petite trentaine d'heures de boulot (à raison d'un machin par matière et de cinq matières, au final ça fait du lourd). Non vraiment, merci, this is a very gratifiante situation.
Quelques liens, comme d'habitude :
-pourquoi ce titre.
-un autre pour la route.
-une petite chanson douce (un grand succès dans les dernières soirées locales).
-une autre chanson, cette fois pour secouer ses cheveux en se prenant pour la fille de Satan.
-le dernier ajout au Delirium très mince en bas à gauche. On lui souhaite une longévité égale à celle du Caramell Dansen.
Ecrit par kaleria, le Lundi 27 Avril 2009, 02:06 dans la rubrique "# Niouzes".