BOIRE EN PERIODE DE PARTIEL
--> C'EST MAL, voyez !
Oui, non, parce qu'à la base il était question d'aller "boire une bière pour se détendre après l'partiel de chleu de 19 heures" (dans mon cas, c'était plutôt m'détendre en prévision du partiel d'ancien français du lendemain 11 heures, mais les détails de l'affaire importent peu de toute manière, c'est pour vous donner une vue d'ensemble, ça aide à saisir les psychologies en présence, etc, et non on n'en a pas rien à braire, on aime les vues d'ensemble par ici, merci quoi). Je sais pas pourquoi (en fait si : la force des anciennes habitudes), je le voyais venir gros comme une baraque, ça n'a pas loupé : on a finies éjectées du bar aux alentours de deux heures du tam par la patronne herslef, qui virait d'ailleurs un peu tout et n'importe qui au hasard, bizarrement, alors qu'on n'avait absolument rien fait à part être bourrées et casses-couilles...
La chose aurait pu en rester là, sans la moindre conséquence fâcheuse, sauf que, à force on l'saura, les geules de bois, j'les vis mal. Et c'est ainsi que, quelques heures plus tard, le bide en vrac, le crâne implosé et l'haleine atomique, je me dirigeais d'un pas incertain en direction de la salle B18, où j'allais avoir droit à l'un de mes plus grands moments de solitude de cette année. Parce que l'ancien français, ça a toujours été, c'est immanquablement, et ça restera à jamais un truc d'anthologie : over passionant, méchamment utile dans la vie de tous les jours, enseigné par de joyeux compères, varié, fin, très fin, qui se mange sans faim, l'ancien français, ça vous gagne, ça vous prend, ça vous possède, ça vous subjugue, c'est un truc de GEUDIN wesh wesh bling bling... en un mot comme en cent, l'ancien français REPRESENTE !
Et du coup j'ai bien représenté aussi : vingt minutes pour pondre une traduction à l'arrache rendue dans un français même pas joli, dix autres pour faire à moitié la seconde question et me rendre compte que je ne pourrais de toute manière pas du tout répondre à la troisième et dernière, et pouf, je n'avais plus qu'à rentrer chez moi et à m'avachir devant Confessions intimes, un burger fait maison à la main, une bouteille de Coca aux pieds du lit et la perspective de la dissert à rendre vendredi et non encore commencée suspendue telle une épée de Damoclès au dessus de mon ébouriffée tête blonde.
Néanmoins, il faut savoir percevoir la vérité sous les dehors de l'innocente plaisanterie. Et comme vous n'savez pas, je vais l'dire très franchement : j'en ai plein les bottes, y en a marre, ça suffit, assez, et si je n'étais pas aussi crevée je me plaindrais très longuement, parce que j'aime me plaindre.
Au lieu de ça, je vais vous présenter (because je suis gentille, on ne le dira jamais assez : Kal, elle est gentille), celle qui me permet chaque matin de me résoudre à affronter le jour naissant : here is the american Avril Lavigne.
http://fr.youtube.com/watch?v=3RSlhNJFohI&feature=channel
(Des clips y en a tout plein, t'peux cliquer au hasard tu ne seras jamais déçu... Miley Cyrus, c'est le soleil de Mayotte à ta porte.)
(A la base j'avais découvert la chose à partir de ceci : http://fr.youtube.com/watch?v=y-LhyAVzDBI&NR=1. Bien sûr que si il y a un rapport, en seulement deux vidéos de transition la boucle est bouclée. Robes de mariée, maquillage dégoulinant des n'oeils et battes de base-ball classieusement brandies, I kiffed my môman... ALEXANDER, BON DIEU !)
Aucun rapport, mais à côté de ça, j'ai aussi foutrement envie d'être en été (juillet-août, genre... en vacances ?), vautrée sur mon bout de matelas à me farcir les trois premières saisons des L Word (peut être pas l'intégralité de la première parce qu'à force on la connaît bien, hein, quand même, mais au moins les passages illuminés par la présence de Shane) et à boire du Coca tiède (very important).
Et au lieu de ça c'est Noël nom d'un chien, je vais devoir offrir des cadeaux, en recevoir, faire des bisous en veux tu en voilà, être polie, manger du foie gras, boire du champagne, SOURIRE... et vite, très vite, retourner faire la plonge chez l'handicapée de la banlieue nancéenne (mon masochisme me perdra).
Au pire : Mary, Christ te masse ! Au mieux : mère, y crie sa messe.
Ecrit par kaleria, le Jeudi 18 Décembre 2008, 01:17 dans la rubrique "# Niouzes".
Commentaires
missdiamond
18-12-08 à 05:09
J'ADORE
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kaleria
19-12-08 à 00:43
Merci, j'apprécie.
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Rano
20-12-08 à 07:59
Le top c'est quand même de recevoir les cadeaux par la poste comme sa pas besoin ni de faire la bise, ni de faire de sourire :p
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