Un mariage et quatre enterrements...
--> ça aurait pu être moi, ça ne l'est pas!
Et oui, ça aurait pu être moi, heureusement (enfin bon, faut pas exagérer non plus hein, tout est relatif, comme dirait l'autre) ça ne l'est pas... avez-vous déjà été confronté(e)s au difficile problème du mariage ? Si, si, vous savez bien, celui auquel vous êtes obligé(e)s d'assister parce qu'il se trouve, par le plus grand des hasards, que votre arrière grand-tante connait bien le fils du maire de la bourgade lointaine ou habite la soeur de la mariée... qui elle-même jouait à la pétanque avec l'arrière petit-cousin de votre belle-soeur, laquelle travaille dans la même entreprise que votre amie d'enfance... alors là non, vraiment, hors de question de ne pas assister au mariage de votre... heu... enfin, du marié et de la mariée ! Un peu de politesse et de savoir vivre, que diable !
Et donc, à la base, cette splendide démonstration du savoir faire acquis par votre dévouée Kaleria au cours de quatre longues années d'études généalogiques assidues (comme s'il était possible de mener des études assidues... franchement, ça se saurait... enfin bref) n'était destinée qu'à souligner la terrrrrrible injustice du sort de ma miss, condamnée cette après-midi à un fatidique apéritif de mariage... maudits soient les apéros casseurs de couples ! ! ! ! Et avec tout ça, on dit quoi ? "VIVE LES MARIES"...
Vive les scooters, aussi... et les routes mouillées, ainsi que la pluie battante... sachez que le mélange des trois, allié à une vasouillerie dûe à une réduction conséquente des heures de sommeil, a tendance à donner de forts belles gamelles, à l'issue desquelles nous avons, en vrac : perte de peau, de carénage, sirènes de pompiers, visite d'ambulances et de centre hospitalier, fringues revisitées grunge (comprendre, crades et déchiquettées... ce qui était déjà le cas en temps ordinaire, mais accentué cette fois) et panique à bord... mais comment la fille spirituelle de Valentino Rossi a-t-elle pu se manger en brêle ? Le débat est ouvert...
Vive également... les taxeurs de vélo, grâce auxquels je me suis gracieusement fait tirer la bicyclette de ma grand-mère, véhicule d'un autre âge auquel j'accordais néanmoins une assez grande valeur sentimentale... ses grincements me manqueront, ses chambres à air crevées encore plus... message personnel à ses ravisseur : je vous hais...
Vive enfin... la rentrée, approchant à grands pas maintenant... j'en pleurerais presque... sachez donc que les risques de survie à cet évènement fatidique sont approximativement, comme le dirait fort justement Courtney Love, "dans les proportions de la coke vendue actuellement... environ 10%"... ça se passe de commentaires...
Et malgré tout ça, vous savez quoi ? Je tiens la patate infernale ! ! ! !
allons enfants de la batterie...
Ecrit par kaleria, le Samedi 28 Août 2004, 14:45 dans la rubrique "# Niouzes".