Encore une !
Café, cigarette, réveil. Salut les gens : trois heures plus tard, après une bruyante vaisselle et l'utilisation extraordinaire de l'aspirateur que ma môman m'a offert à Noël et qu'on avait tous oublié qu'il existait, personne n'a encore daigné lever le nez de son écran pour me dire autre chose que "putain, ça fait quinze fois qu'je meurs tué par le même mec" ou "un Sylvanien élite niveau 18, j'y vais pas" (BANDE DE P'TITS SLIPS ! Hum, hum... bon...). En désespoir de cause, j'attaque le dégivrage du congel de poche (casé, comme dans tout frigo d'pauvre qui se respecte, tout en haut de celui-ci, et possèdant bien évidemment une contenance absolument ridicule, type "achat forcé des steaks par quatre parce que la boîte de dix ne rentre pas si on prend ausi un kilo de pommes dauphines"), au marteau et au tournevis, en douce jeune fille tendre et raffinée qui se respecte.
Et ben... QUE D'CHI ! Oui m'dame. Pas un mot, pas un regard, rien. Désabusée, je laisse tomber mes outils de forcenée, me précipite dehors sous une pluie battante et ignoblement froide (surtout -allez savoir pourquoi- quand elle vous coule dans le cou), et manque me faire scalper par une bonne demi-douzaine de vieilles putes à la gueule fanée, style "quarante ans, trop d'fond de teint, pas assez de démaquillant et deux liftings râtés, alors pour cacher la misère je me planque derrière mon parapluie et j'emmerde le peuple en faisant mine de ne rien voir de ce qui arrive en face et en m'énervant après ces p'tites jeunes -à moins qu'il ne s'agissent de petits trous du cul androgynes- qui ne se poussent pas assez vite pour que je loupe leurs cheveux avec un des bouts de mon fabuleux et précité parapluie, trois fois plus grand que nécessaire est-il-utile-de-le-préciser-héhéhé".
D'un coup d'un seul, après, ça allait mieux.
Ce soir, c'était Pringles/Pizza/Tartines de beurre de cacahuète, puis Beurre de cacahuète à la petite cuillère (que le public se rassure : celà ne se reproduira plus, j'ai tout fini), et enfin sauciflard (boulotté sans en avoir l'air).
"Hummm, grand-mère Tornade, elle est bien bonne ta pizza cuite maison, et cette excellente "pâte d'arachides" (accordons-nous un lol pour l'occasion) confectionnée par tes soins à partir des cacahuètes que tu as toi-même été cueillir hier sur les arbres du verger... oh, merci, merci, grand-mère Tornade, pour ce délicieux et sain repas".
Bah moi, j'étais d'avis de mettre le sauciflard sur la pizza, le beurre de cacahuète sur les pringles et d'empiler le tout avant d'enfourner une demi heure (et ensuite tout le monde aurait bouffé à quatre pattes dans la même assiette), mais ma proposition n'a pas été retenue.
-SIC-
Comme promis, les deux sonotones sont de retour. Mais, après ma dose titanesque de travail d'aujourd'hui, j'ai attrapé la flemme, et donc, tout ce à quoi vous aurez droit jusqu'à nouvel ordre, ce sera les deux vieilles merdes de la "musique de chambre" qui traînaient pour le malheur de tous dans mon disque dur au moment du drame. ENJOY !
Plus loin dans le pire, ce lien absolument fabuleux rajouté en bas de la liste de blogs à aller voir : chez La Morue (so fishy).
Et enfin : jeune fille habitant secteur Besançon cherche âme bien accrochée pour tester recette Alexandra gracieusement offerte suite à son dernier post, ainsi que la variante personnelle suivante, proposant de remplacer crème fraîche par cancoillotte (question de couleur locale et d'éthique personnelle).
(Sinon, un ultime truc bien immonde pour la route : les rillettes, le matin au réveil, que Bébé d'amour étale sur de larges tartines avant de les enfourner dans son gosier avide de boulimique en puissance PILE sous votre nez, alors que vous tentez de dormir, et avec l'odeur dégagée par l'ensemble, il semblerait que ça ne soit pas gagné d'avance. On peut s'en sortir, il faut le savoir, et vous devez avoir foi en vous.)
Ecrit par kaleria, le Mercredi 27 Juin 2007, 04:01 dans la rubrique "# Niouzes".