Aïe... dis...
Vautrée sur le lit par trente degrès (sous le toit et qu'elle est belle la vue oblige, coca chaud même quand il sort du frigo nan-mais-c'est-quoi-c'délire), j'écoutais tranquillement Superbus en rêvant à ces jours bénis où, avec ma frangine, on sautait sur les lits (la si, la sol, la si la sol fa mi), lorsque soudain, entre deux "tiens, faut qu'je fasse ça... plus tard", j'eus L'IDEE. Du siècle, de génie, voui m'dame, parfaitement.
L'IDEE ne se mangera pas, ne se touchera pas, ne fera pas le café ni les courses.
L'IDEE pourrait cependant me valoir un séjour prolongé en hôpital psychiatrique climatisé pendant la canicule.
L'IDEE s'apprête à révolutionner la jolie vie tranquille d'une gentille famille modèle (deux chiens, belle petite adolescente à geule de camée, piscine creusée et coupé sport).
L'IDEE est adaptée aux pauvres comme aux riches : tout le monde peut avoir L'IDEE, mais tout le monde ne peut pas la réaliser. En effet, L'IDEE demande un matériel adapté et peu commun qu'il n'est guère aisé de se procurer lorsque l'on n'est point fils ou fille spirituel(le) d'Hilton père. L'IDEE peut donc faire rêver et illuminer des vies, et en tant que telle, L'IDEE me vaudra une reconnaissance universelle et éternelle.
L'IDEE mijote actuellement dans un coin de mon esprit et prend forme petit à petit, intégrant en son germe fécond le divin bouillon né de la lente distillation de ma machiavélique frustration face à l'incompétence de ces mutliples Idées mineures, pitoyables et frustrantes de pitosité (PLOUF).
L'IDEE vous sera livrée sous pli affranchi, étanche, repassé et amidonné, aux alentours de la deuxième semaine de Juin, le cachet de la poste faisant foi.
Une bonne chose de faite.
Autrement, au menu du jour, il y avait aussi ce délicat problème de la délocalisation relationnelle, avec toutes ces questions essentielles de familles recomposées, de statuts réévalués et d'amours éloignées (une Lopette dans chaque port), mais après L'IDEE, normalement, c'est tout le monde au lit et plus vite que ça.
Et pour dormir plus gaiement : ici... comme son nom l'indique.
Ah, ouais, et pis pour finir, quelques ajouts à ma sélection "branleuse en vacance" dans le sonotone :
-Richi E Povery, a tribute to Charlotte Gainsbourg dans l'Effrontée, Cécile de France dans Haute Tension et E.B. dans mes années collège (Dieu ait son âme).
-Mika, a tribute to RFM et ses redondances merdico-culturelles, sans lesquelles la vie dans les Vosges crousardes ne serait pas ce qu'elle est, ainsi qu'à O.B. et au concept Hunch dans son ensemble (tel celui de la Belle Michelle, on conçoit sans imaginer).
-Superbus, a tribute to la gouinasserie en général, celle qui saute sur les lits en particulier, et surtout à cette annonce génialissime comme quoi "j'attend le lycée pour pas me faire emmerder et je me convertis à la bisexualité, y a plus de possibilités".
-NIN, a tribute to ma tendance à agiter mes cheveux (que j'ai fort longs) dans tous les sens les soirs de pleine lune, to le Sziget, au cours duquel j'espère bien cumuler le maximum d'orgasmes musicaux admissibles, et to The Hyponchondriac Tornado, grâce à qui j'espère bien en revenir vivante.
-Hole : j'l'ai dit, j'l'ai fait...
Ecrit par kaleria, le Mercredi 30 Mai 2007, 20:08 dans la rubrique "# Niouzes".