God save the gouines.

Sinusoïdale ?

"Non, rien de rien, non, je ne regrette rien..."

Je crois qu'on garde des séquelles de tout. Carrément, comme ça, brut de fonderie.
Quand une chose est terminée, on le sait, on en a parfaitement conscience même si on veut pas forcément le reconnaître ou se l'avouer : on en sort grandi ou réduit à un rien, ce qui veut finalement dire la même chose. Un jour ça va, le lendemain ça va pas : ma gueule dans le miroir n'a pas la même apparence que la veille. Comment ça se fait ?
Avec le temps, ça va mieux, ou pas ; amélioration, l'inverse, selon l'humeur du moment. C'est long, une heure. Alors une journée...

Un beau matin, le soleil brille et les oiseaux chantent, c'est tout positif et ça fait bizarre tout à coup, on a franchement perdu l'habitude, on savait même plus que ça pouvait exister, des réveils de ce genre là. Alors on ne pense plus à la veille, ni au jour d'avant, ni à tous ceux d'encore avant... puisqu'ils sont passés, on n'en a plus rien à foutre... non ?
On oublie que ce sont eux qui nous ont mené ici.

Forcément, un beau matin encore, on se réveille et il fait tout moche, y a rien qui va. Le lendemain, on ouvre les yeux en prenant conscience que non, c'était pas un cauchemard, et merde, j'y arriverai jamais, je-vais-crever-au-s'cours.
La boucle est bouclée, on peut repartir pour un tour.

Sur le moment, c'est toujours constant : constant dans la montée, constant dans la descente, constant dans la stagnation. Groovy.
Globalement, et comme dirait ma mère : "la vie est une sinusoïdale, ma fille".
Evidemment, elle rumine, elle est blasée, elle se trompe et puis voilà.
Plutôt comme une vie de camé...

Putain c'est la même chose...

Ecrit par kaleria, le Samedi 6 Janvier 2007, 01:31 dans la rubrique "# Niouzes".

Repondre a cet article