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Il paraît qu'il y a des êtres qu'on dit humains et qui supportent leur petite vie routinière avec joie : je sais pas trop comment ils font. Destruction, déconstruction, poil au fion. Et trop de choses à dire pour en balancer ne serait-ce qu'une seule.
Sinon, LA JOUISSANCE. Les longues phrases psychopathologiques imagées pseudo profondes m'emmerdent, TU m'emmerdes : un jour prochain, celui qui ne ressemblera pas aux autres, je te le dirai, je te péterai en deux, et j'aurai un putain de sourire de jouissance posé sur les lèvres, tu sais, celles que tu peux pas regarder sans avoir envie de les bouffer. Et ce sera sûrement le plus grand plaisir de toute ma putain d'année deux mils et sisse.
Tu as déjà mangé quelqu'un ? Absorbé sa peau, arraché puis gobé ses yeux l'un après l'autre, déchiré sa langue et bu avec avidité à même le trou béant de sa bouche, creusé la chair de son ventre, fouillé, retourné, créé du chaos dans son organisme désorganisé, bouffé lentement son sexe à petites bouchées assaisonnées de larmes et de foutre salés, goûté ses hurlements, ses convulsions, jusqu'à la moindre goutte de ses multiples et suintants fluides, jusqu'à la fusion, le bouillonnement, la beauté, l'art, la folie ? Moi oui, dans mes défoncés rêves, puis au réveil, quand son regard me provoquait, éclatant en une infinité de morceaux, une kyrielle de lames qui allaient chacunes se planter dans mon cerveau et répétaient inlassablement ici et maintenant. Elle en a crevé et moi aussi, ce qui a pris sa place au sein de cette chair femelle pourrissante ne peut QUE te haïr profondément, parce que tu existes : je vais te tuer, ce sera très laid, même pas drôle, mais ça me soulagera. Pisser sur ton cadavre m'amusera, l'odeur qui s'en dégagera au bout de quelques temps également, et ce sera toujours ça de gagné.
Comprends et vas-t'en, je suis une bête qui gémit, c'est la meilleure chose que t'as à faire, je vais venir te chercher, fous moi la paix, et si tu peux pas oublier, tu vas le regretter.
Et tournes, tournes, tournes encore, les bras déployés/garottés, ressens la morsure de l'Autre, là, au loin, souris lui et dis lui d'aller se faire foutre, touches le bout de ses doigts tendus, retournes chez ta mère et mets toute ta putain d'agressivité dans l'entreprise de survie.
Et-plus-pour-les-fans-juste-pour-le-fun :
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VERSUS...
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(Ez3kiel, Versus)
Ecrit par kaleria, le Lundi 27 Novembre 2006, 12:05 dans la rubrique "# Niouzes".