Des nouvelles du malin...
--> The blue eyed devil.
A croire que j'en terrorise certain(e)s...
Bref, bon, bof... "doit faire ses preuves", c'est tout ce que cet enculé de proviseur adjoint (bourgeois facho à deux balles trente) a trouvé à mettre sur mon négligeable livret scolaire.
Mais où est donc passée la gentille petite élève félicitée tous les trimestres jusqu'à l'année dernière ?
Comme je le dis de plus en plus souvent : la fin des cours c'est dans deux jours ? Ouais, cool, moi c'était il y a deux ans.
La pauvre jeune fille prometteuse est morte durant cette période là, noyée dans l'alcool, la débauche vestimentaire et la gouinasserie. Qu'est ce que vous voulez que je vous dise : encore une victime de notre société de mauvaises moeurs, où les jeunes n'hésitent pas à quitter leurs parents alors que ceux çi semblent être tout ce qu'il y a de plus respectable (nous pouvons à tout le moins leur concéder ceçi, le respect d'une règle de pur bon sens : on ne frappe pas ses gosses en public, mais dans la plus stricte intimité... sinon, c'est très malsain), se droguent (si, si, quotidiennement, et à doses quasi mortelles... tous les drogués agissent exactement de la même manière, ils n'ont plus de vie sociale, lâchent complètement leurs études et finissent par crever seuls dans un coin au bout de quelques semaines ! De toutes manières, on sait mieux qu'eux, parce qu'on est INFORMES, nous, au moins...), et font des trucs ou des machins avec n'importe qui avant même d'être mariés (oh my god).
Pourrai-je un jour obtenir de ces hautes autorités possédant la Science, le Savoir et la Vérité, autre chose qu'un regard de mépris sur ce que je suis ?
Et bien OUI, je ne vais plus en cours très assidûment depuis quelques temps. NON, je ne m'en glorifie pas. NON, je ne suis pas une rebelle. NON, faut pas m'en vouloir pour ça.
Pourquoi je passerais les meilleurs moments de ma vie à faire des trucs qui ne m'intéressent en aucune façon ? Pourquoi je me casserais le cul à aller faire acte de présence pendant deux heures alors que je pourrais faire le travail effectué pendant ce temps en une demi heure chez moi, peinarde, sans les aprofondissements ? Et pourquoi, pourquoi je m'inquiéterais de finir ces quelques jours dans le droit chemin, alors qu'en bossant tranquillement chez moi, je m'assure une véritable autoroute vers quelque chose de bien plus passionant que les trois quarts des machins enseignés à mon pauvre niveau ?
Enfin, ce "doit faire ses preuves" aura néanmoins eu le mérite suivant (si si, j'peux parler au passé... certitude des futurs vainqueurs) : me filer une rage telle que je m'en serai farcie l'intégralité de mpn programme de littérature et les 500 citations qui vont avec en l'espace de 6 jours. Ouais m'dame. Et que la mention qui sera tombée, ceux qui ne l'auront pas vue venir auront pu se la prendre là où ils l'auront voulu, je n'en aurai plus rien eu à foutre.
Et à part ça, je suis fort contente (limite ravie, voire jouissante me répandant en gémissements divers) de constater que mon environnement lointain tombe au grand complet dans un panneau très utile que je vous révèle aujourd'hui : l'image de fouteuse de merde aux bons sentiments.
Ou l'inévitable retour de la fausse punkette crade aux idées de grandeur et à l'esprit perfectionniste quand ça l'arrange.
Parce que ces braves gens, là, je crois qu'ils ne sont même pas capables d'imaginer à quel point je les aime, moi, ceux que je dis ne pas pouvoir blairer, et à quel point ils me déçoivent, au quotidien, à force de ne rien voir, de ne rien entendre, de ne pas même faire l'effort de regarder au delà des apparences. Elles me déçoivent, ces jeunes filles qui prônent la gentillesse et l'amitié éternelle et saisissent la moindre ocasion de se faire des coups de putes dans le dos l'une de l'autre. Elles me déçoivent, ces inconstantes incapables de fixer leur Sentiment sur la gueule d'une seule et même personne, elles me déçoivent, ces nanas qui ne savent faire la différence entre désir, attirance et... autre chose. Ils me déçoivent, ces gars qui croient en eux et se rétament à la moindre occasion parce qu'ils ont laissé leur ego se ratatiner avec le temps, castrés par je ne sais quoi. Ils me déçoivent, ces gens qui ne croient plus en eux, qui ne pensent pas être capables de faire ceçi ou celà, ils me déçoivent, tous ces gens qui refusent ne serait-ce que d'envisager une perfection (la leur), qui refusent de tendre vers elle, de faire l'effort de s'y hisser, ne serait ce qu'un tout petit peu, tous les jours, pour sortir de leur néant dérisoire.
Les rares êtres qui ne m'ont pas déçue se comptent sur les doigts des deux mains... ils ne sont pas si peu nombreux que ça. Je voudrais qu'ils puissent être tous là quand, après ma mort, ils tenteront de se réunir pour se payer la murge du siècle et passer à autre chose. Mais je crois que certains seront morts avant, comme certains le sont déjà. C'est con, non ?
Putain, je dévie.
En tous cas, j'ai bien rigolé, moi, aujourd'hui. Ca marche du tonnerre, mon tamis à cons personnel, mon philtre à beuyots révolutionnaire, ma belle image de marque patchwork composée à partir de tout et de rien.
Ahahahahahahahahahahahahahahahahahahaha.... me sens puissante !
Ecrit par kaleria, le Jeudi 1 Juin 2006, 17:49 dans la rubrique "# Niouzes".
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