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God save the gouines.

Blog opératoire : la badasse s'en va-t'en guerre.

Page principale - Brouillons

Philo à coups de pompes.

"Dans le christianisme, ni la morale ni la religion n'ont un quelconque point commun avec la réalité. Rien que des causes imaginaires ("Dieu", "âme", "moi", "esprit", la "volonté libre" -voire la "volonté serve") ; rien que des effets imaginaires ("péché", "rédemption", "grâce", "châtiment", "rémission des péchés"). Un commerce entre êtres imaginaires ("Dieu", "esprits", "âmes") ; une science de la naturepsychologie imaginaire (rien que des malentendus sur soi, des interprétations de sentiments généraux agréables ou désagréables, par exemple des états du nervus sympathicus, au moyen de la sémiotique de l'idiosyncrasie religieuse et morale, -"repentance", "remords", "tentation du Malin", "la proximité de Dieu") ; une téléologie imaginaire ("le royaume de Dieu", "le Jugement dernier", "la vie éternelle") -Cet univers de pure fiction se distingue tout à son désavantage de celui des rêves en ce que celui-ce reflète la réalité, tandis que lui fausse, dévalue et nie la réalité. Une fois inventée l'idée de "nature" pour l'opposer à celle de "Dieu", il fallait que le mot "naturel" soit synonyme de "condamnable", -cet univers de pure fiction prend ses racines dans la haine envers le naturel (-la réalité !-), il est l'expression d'un profond malaise devant le réel... Mais voilà qui explique tout. Quis'échapper de la réalité par le mensonge ? Celui qui en souffre. Mais souffrir de la réalité signifie être une réalité sinistrée... La prépondérance des sentiments de déplaisir sur ceux de plaisir est la cause de cette morale et de cette religion fictives : or une telle prépondérance fournit la formule de la décadence."

Mais encore...

"Dans le christianisme, ce sont les instincts des dominés et des opprimés qui viennent au premier plan : ce sont les plus basses classes qui cherchent en lui leur salut. Il fait partiquer la casuistique des péchés, la critique de soi-même, l'inquisition de la conscience comme passe-temps, comme moyen de lutter contre l'ennui ; il fait maintenir constamment (par la prière) la passion envers un être puissant, appelé "Dieu" ; il tient le souverain bien pour hors d'atteinte, pour un présent, pour une "grâce". Il proscrit la publicité : ce qui est chrétien, c'est la cachotterie, les lieux obscurs. Il fait mépriser le corps, il rejette l'hygiène comme sensualité, l'Eglise se défend même contre la propreté (-la première mesure chrétienne prise après l'expulsion des Maures a été la fermeture des bains publics, qui, dans la seule ville de Cordoue, étaient au nombre de deux cent soixante-dix). Ce qui est chrétien, c'est un certain sens de la cruauté contre soi et contre autrui ; la haine contre ceux qui pensent différemment ; la volonté de persécution. Des représentations sinistres et irritantes y sont au premier plan ; les états les plus recherchés, ceux qu'on désigne des noms les plus hauts sont de nature épileptoïde ; le régime est choisi de telle manière qu'il favorise des phénomènes morbides et surexcite les nerfs. Ce qui est chrétien, c'est l'hostilité mortelle contre les seigneurs de la terre, contre les "nobles" -qui va de pair avec une concurrence cachée, secrète (-on leur laisse le "corps", on ne veut que l'"âme"...). Ce qui est chrétien, c'est la haine contre l'esprit, contre la fierté, le courage, la liberté, le libertinage de l'esprit ; ce qui est chrétien, c'est la haine contre les sens, contre les joies des sens, contre la joie tout court..."

Nietzsche, L'Antéchrist, paragraphes 15 et 21.

Pis en ce qui concerne les "états du nervus sympathicus au moyen de la sémiotique de l'idiosyncrasie religieuse et morale", je vous souhaite bien du plaisir : nous, avec ma moitié, on a bien rigolé, on a fait deux minutes d'étymologie, et on a pensé à aut'chose.

Et juste pour le plaisir... en attendant la lune :

"Je me suis levée et le nuage de morosité s'est déchiré. La pièce n'était plus qu'étincelles d'or rayonnantes, effervescence et vie. Elle foisonnait toute entière de minuscules ampoules orangées comme des cellules nerveuses. Chacune distincte des autres, chacune s'ouvrant et se fermant en vacillant. A l'intérieur de mon corps, le gémissement d'un milliard de cellules, oh, merci, merci."
imaginaire (anthropocentrique ; absence complète de la notion de causes naturelles) ; une seul a donc des raisons de

Ecrit par kaleria, le Mercredi 17 Mai 2006, 18:59 dans la rubrique "# Niouzes".

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