Silencio ter.
Le silence, la suite.
J'ai milité... le reste, j'ai même pas osé.
Premier craquage aux alentours de 11 heures, en pleine manifestation, pour hurler quelque chose dans le genre "Marie, tu peux m'ouvrir ça, steuplé ?" à propos d'une malfaisante bouteille de sangria.
La suite se perd dans les méandres de mon esprit imbibé, jusqu'à l'achèvement final, gueule dans le lavabo en début de soirée, appart ravagé et envie de crever.
Les idées sont certes plus claires le lendemain, mais pas nécessairement plus réjouissantes. On vous épargnera les détails.
Pour ce qui nous intéresse, notre monde de silence :
-j'apprend qu'il est possible d'évoquer sans problèmes des choses concrètes, voire des objets ou des gens absents sur le moment, mais qu'il est en revanche quasiment injouable de tenir une discussion philosophique quelconque ou de faire comprendre des notions abstraites, même avec la meilleure volonté du monde.
-en conséquence de quoi, j'adopte tout doucement des sons animaux, et vas-y qu'ça grogne, couine ou souffle... charming.
-toujours la scission observable entre ceux qui captent et ceux qui sont largués... magnifique.
Ecrit par kaleria, le Mercredi 5 Avril 2006, 05:48 dans la rubrique "# Niouzes".