Boire et déboires.
Y a des jours, comme ça...
Innocentes bouteilles de bières, je vous ai tellement aimées : j'ai souhaité votre bonheur, je vous ai trouvé un amant, un bon gros litron de whisky, avec lequel je vous ai unies amoureusement au creux chaleureux et intime de mon estomac. Je vous ai bercées, entretenues longuement et régulièrement, je vous ai tant couvé qu'un jour, enfin, vous m'avez fait honneur, et m'avez offert ce qu'il convient probablement d'appeller l'une des plus belles gerbes de ma vie. Ainsi qu'un mal de crâne de toute beauté au réveil et pour les 24 heures suivantes (braves petites... ne lésinant pas sur la quantité, vous avez su -me faire- profiter des soldes).
Fallait-il qu'après cette débauche de soins attentionnés, cette espèce de conne sidérale qui me sert de souffre douleur virtuel à longeur de cours choisissse de poser son fondement à côté de ma souffrante personne pour m'abreuver durant trois heures de commentaires inutiles, désobligeants et extrêmement agacants portant sur des élément dont je n'avais et n'ai, au demeurant, strictement rien à foutre ?
Pourquoi, quand elle dit blanc et que je répond noir, conclut-elle gris foncé, cette pétasse sans personnalité ?
Pourquoi faut-il que je me tape encore des boulets pareils alors que je croyais que la simple incapacité à passer le bac suffirait pour m'en débarasser, au moins au sein des amphis du temple du savoir ?
Bah voilà, à cause de daubottes pareilles, on va encore m'accuser de tenir un discours élitiste, alors que pas du tout, non, vraiment pas...
Enfin quand même, merde quoi...
Ecrit par kaleria, le Vendredi 16 Février 2007, 14:41 dans la rubrique "# Niouzes".