"Ah mon Dieu"...
--> Qui me parle ?
Aujourd'hui, on m'a littéralement ébaubie.
En marche normale, on se contente, en règle très générale (autrement dit, toujours) de m'étonner, voire me surprendre dans le meilleur des cas, et trop souvent par une attitude complètement à la con plutôt qu'autre chose.
(Jugement subjectif autant que réducteur, me direz vous... certes, mais je vous emmerde.)
Point, à la ligne, ébaubie je fus : déjà bien confortée dans mon avenir radieux de gouroux de secte, j'appris en outre que :
-C. (c'est moi), c'est pas seulement C., mais c'est LA C. : la seule, l'unique, la figure emblématique des gens, l'icône des d'jeun's, le fantasme inassouvi de tous ces artistes lésés par notre triste putain de quotidien grisâtre. Top classe.
-C., c'est aussi : celle que l'on aime "si on est un minimum intelligent", celle dont on veut se rapprocher "parce que ça fait bien", et celle dont il est bon de copier plus ou moins l'attitude "parce que ça fait bien aussi, tiens, qu'est ce que t'es conne".
-et puis d'ailleurs, C., on ne s'en approche qu'en tremblant, on la vénère, et puis c'est tout.
Je veux bien reconnaître dans mon petit caractère la présence d'une certaine forme de mégalomanie. Soit.
MAIS... il me semble que celà se réduit au fait d'être certaine de crever à 60 ans maximum, après avoir posé une bombe à la maison blanche et m'être employée à faire chier le bêlant peuple et la puante élite de mes c... durant toute ma chienne d'existence.
Soit dit en passant, j'aime la vie.
Et j'aime également entretenir, dans mon petit esprit, l'illusion que ce n'est pas parce que je passe mon temps à avancer à reculons, un pas après l'autre dans mon enveloppe étrange, étrangère, interchangeable et jetable, que l'on me regarde parfois d'en bas (d'en haut, c'est non seulement logique, mais également très plaisant).
J'aime me dire que le fait d'être entier ne relève pas d'une vertu, mais d'un naturel oublié.
J'aime me dire que les gens intelligents ne regardent personne d'en bas, et que j'en connais, moi, des gens intelligents.
Finalement, je crois que je ne vais plus me laisser ébaubir... ça oblige à réfléchir, et comme tout le monde sait, moi, réfléchir, c'est pas mon truc.
Nan, ch'uis pas du tout compliquée, comme fille.
(Ah ouais, au fait... ce que je pense de la Perfection -avec un grand P- : il s'agit d'un idéal inaccessible mais essentiel, dont l'importance et la forme sont variables pour chaque être humain.
La perfection n'existe pas ; la perfectibilité, si.
L'une découle de l'autre.
Et je ne saurais exister sans l'idée de l'une et l'application constante de l'autre.)
En marche normale, on se contente, en règle très générale (autrement dit, toujours) de m'étonner, voire me surprendre dans le meilleur des cas, et trop souvent par une attitude complètement à la con plutôt qu'autre chose.
(Jugement subjectif autant que réducteur, me direz vous... certes, mais je vous emmerde.)
Point, à la ligne, ébaubie je fus : déjà bien confortée dans mon avenir radieux de gouroux de secte, j'appris en outre que :
-C. (c'est moi), c'est pas seulement C., mais c'est LA C. : la seule, l'unique, la figure emblématique des gens, l'icône des d'jeun's, le fantasme inassouvi de tous ces artistes lésés par notre triste putain de quotidien grisâtre. Top classe.
-C., c'est aussi : celle que l'on aime "si on est un minimum intelligent", celle dont on veut se rapprocher "parce que ça fait bien", et celle dont il est bon de copier plus ou moins l'attitude "parce que ça fait bien aussi, tiens, qu'est ce que t'es conne".
-et puis d'ailleurs, C., on ne s'en approche qu'en tremblant, on la vénère, et puis c'est tout.
Je veux bien reconnaître dans mon petit caractère la présence d'une certaine forme de mégalomanie. Soit.
MAIS... il me semble que celà se réduit au fait d'être certaine de crever à 60 ans maximum, après avoir posé une bombe à la maison blanche et m'être employée à faire chier le bêlant peuple et la puante élite de mes c... durant toute ma chienne d'existence.
Soit dit en passant, j'aime la vie.
Et j'aime également entretenir, dans mon petit esprit, l'illusion que ce n'est pas parce que je passe mon temps à avancer à reculons, un pas après l'autre dans mon enveloppe étrange, étrangère, interchangeable et jetable, que l'on me regarde parfois d'en bas (d'en haut, c'est non seulement logique, mais également très plaisant).
J'aime me dire que le fait d'être entier ne relève pas d'une vertu, mais d'un naturel oublié.
J'aime me dire que les gens intelligents ne regardent personne d'en bas, et que j'en connais, moi, des gens intelligents.
Finalement, je crois que je ne vais plus me laisser ébaubir... ça oblige à réfléchir, et comme tout le monde sait, moi, réfléchir, c'est pas mon truc.
Nan, ch'uis pas du tout compliquée, comme fille.
(Ah ouais, au fait... ce que je pense de la Perfection -avec un grand P- : il s'agit d'un idéal inaccessible mais essentiel, dont l'importance et la forme sont variables pour chaque être humain.
La perfection n'existe pas ; la perfectibilité, si.
L'une découle de l'autre.
Et je ne saurais exister sans l'idée de l'une et l'application constante de l'autre.)
Ecrit par kaleria, le Lundi 10 Avril 2006, 18:28 dans la rubrique "# Niouzes".