Silencio bis.
Et notre premier jour de silence arrive à sa fin.
Je l'avoue, j'ai craqué... quatre fois (dont une qui compte pas, attention), et pour une durée maximale de cinq secondes.
Comme vous vous en foutez, je vais vous faire une liste détaillée (et estimez vous heureux que je ne me sois pas oubliée cinquante fois) :
-14h22 : après attention relâchée par recopiage de cours d'histoire (bandant)... et meeeeerde !
-14h45 : échappée d'un vilain gros mot (ça déforme la bouche des enfants) au cours d'une partie de bataille corse acharnée (j'ai d'ailleurs joui en la gagnant, mais ça, pour le moment, on s'en fout... Mathilde, si tu nous regarde...). C'était la fois qui comptait pas.
-quelque part entre 16 et 17 heures : c'était choisi, pour conseiller une lecture. Quatre mots.
-aux alentours de 19 heures : quand on rote peu élégamment, on dit "pardon"... trop de politesse tue la politesse.
Sinon, au chapitre "ressenti" : j'admet que ça ne me manque pas tant que ça de raconter des conneries à longeur de temps.
C'est au niveau des autres, des gens autour, que ça se passe : d'un côté, on constate que certains fuient toute conversation, et que notre présence semble les gêner au plus haut point. Mal à l'aise général. Tant pis.
But on the other hand, certaines personnes m'étonnent grandement : imaginez des people que vous ne connaissez pas tant que ça, qui d'un coup d'un seul tendent deux, voire trois fois plus d'attention vers vous, pour capter ce que vous avez à exprimer, et ce à tout moment. Ahurissant.
Vous allez me dire, c'est pas un scoop : cependant, tout ceci devient très perceptible dans le cas qui me préoccupe, et ce de manière beaucoup plus flagrante.
Ceci pour la vie sociale : au chapitre "vie personnelle", on pourra noter que l'absence de parole n'empêche pas les prises de tête. CQFD : ça ne sert à rien, vous n'y couperez pas !
Et il y a quand-même des moments où on se sent violamment seul dans sa tête... mais ça, vous me direz, c'est pas non plus une nouveauté.
Voilà : au programme de demain, une nouvelle journée de cours (studieuse, hum hum), une manifestation (soyons militants, bordel), et éventuellement (si on ne s'est pas trop bourré la gueule comme des gros boeufs en militant), visite chez mon toubib préféré pour qu'il m'explique pourquoi je ne suis pas cliniquement morte alors que mes analyses de sang disent le contraire.
A demain, donc.
Je l'avoue, j'ai craqué... quatre fois (dont une qui compte pas, attention), et pour une durée maximale de cinq secondes.
Comme vous vous en foutez, je vais vous faire une liste détaillée (et estimez vous heureux que je ne me sois pas oubliée cinquante fois) :
-14h22 : après attention relâchée par recopiage de cours d'histoire (bandant)... et meeeeerde !
-14h45 : échappée d'un vilain gros mot (ça déforme la bouche des enfants) au cours d'une partie de bataille corse acharnée (j'ai d'ailleurs joui en la gagnant, mais ça, pour le moment, on s'en fout... Mathilde, si tu nous regarde...). C'était la fois qui comptait pas.
-quelque part entre 16 et 17 heures : c'était choisi, pour conseiller une lecture. Quatre mots.
-aux alentours de 19 heures : quand on rote peu élégamment, on dit "pardon"... trop de politesse tue la politesse.
Sinon, au chapitre "ressenti" : j'admet que ça ne me manque pas tant que ça de raconter des conneries à longeur de temps.
C'est au niveau des autres, des gens autour, que ça se passe : d'un côté, on constate que certains fuient toute conversation, et que notre présence semble les gêner au plus haut point. Mal à l'aise général. Tant pis.
But on the other hand, certaines personnes m'étonnent grandement : imaginez des people que vous ne connaissez pas tant que ça, qui d'un coup d'un seul tendent deux, voire trois fois plus d'attention vers vous, pour capter ce que vous avez à exprimer, et ce à tout moment. Ahurissant.
Vous allez me dire, c'est pas un scoop : cependant, tout ceci devient très perceptible dans le cas qui me préoccupe, et ce de manière beaucoup plus flagrante.
Ceci pour la vie sociale : au chapitre "vie personnelle", on pourra noter que l'absence de parole n'empêche pas les prises de tête. CQFD : ça ne sert à rien, vous n'y couperez pas !
Et il y a quand-même des moments où on se sent violamment seul dans sa tête... mais ça, vous me direz, c'est pas non plus une nouveauté.
Voilà : au programme de demain, une nouvelle journée de cours (studieuse, hum hum), une manifestation (soyons militants, bordel), et éventuellement (si on ne s'est pas trop bourré la gueule comme des gros boeufs en militant), visite chez mon toubib préféré pour qu'il m'explique pourquoi je ne suis pas cliniquement morte alors que mes analyses de sang disent le contraire.
A demain, donc.
Ecrit par kaleria, le Lundi 3 Avril 2006, 19:38 dans la rubrique "# Niouzes".