Idées noires 4.
Dans la même veine que précédamment, et parce que ça ne va pas en s'arrangeant...
Tu ne le sais pas, mais quand j'ai appris, la deuxième fois, je me suis défoncé le crâne comme jamais dans le seul et unique but de ne pas penser à ton corps collé contre le sien.
Et ça n'a pas marché, à aucun moment.
Ces deux nuits de merde, que je n'ai toujours pas compris et que je ne comprendrai probablement jamais, à qui as tu pensé alors que tu étais avec UN autre ?
Les pleurs versés dans le noir ne t'ont-ils pas effleuré l'esprit ? Tu ne m'as pas entendu, tu ne m'as pas répondu...
Et maintenant je m'arrache le coeur pour mieux en goûter la saveur acidulée.
Des sanglots suppliants d'un côté, un silence lourd de l'autre... cette putain de porte, je l'aurais défoncée, si je n'avais pas perdu autant de sang et d'espoir les jours d'avant.
Je t'ai donné un chez toi, je l'ai voulu ainsi, mais tu as craché dessus, et depuis...
Je ne peux plus.
Dormir en plaquant mes mains sur une peau touchée par un autre, dormir à côté d'un être que j'entourais d'une pureté infinie... maintenant ton contact direct m'est désagréable : tu as perdu ta douceur sous des caresses étrangères.
Il a fallu que je fasse preuve de violence, envers l'une des rares personnes auxquelles la simple idée de faire du mal appelait une peur panique.
Comprendras tu ? Une troisième fois aux premières loges, et je serai détruite comme jamais... I think.
Ben non, j'ai pas envie de dormir seule non plus, mais je ne peux plus le faire avec toi pour l'instant.
Laisse le temps au temps pour le moment.
(Unique -courte- période de sûreté quotidienne : merci, facteurette.)
Ecrit par kaleria, le Samedi 11 Mars 2006, 23:51 dans la rubrique "# Niouzes".